Actualités musicales

jeudi 14 novembre 2014

Music and Figurative Arts in the Twentieth Century

14-16 novembre 2014, Lucca

Complesso monumentale di San Micheletto, Lucca
https://www.luigiboccherini.org/figurativearts.html

organized by

Centro Studi Opera Omnia Luigi Boccherini (Lucca/Pistoia)

The programme committee encourages submissions within the following areas, although other topics are also welcome:

· The relationship between composers and artists, painters and sculptors

· Concurrence of musical and artistic aestethics in the twentieth century

· Futurists and "The Painting of Sounds, Noises and Smells"

· Musical iconography of totalitarian regimes

· Music, visual arts and institutions

· Iconography and the representation of time in music and the visual arts

· Rhythm, sound and silence in artistic creation

· Rhetoric and the figurative arts

· Musical notation as an artistic element

· Cage and visual art

· Sound spaces and the relationship with the musical architecture of Xenakis

· New artistic expression: installations, performances, and so forth.

· Popular music and pop art

· Urban artistic movements: the convergence of art, music and architecture

· The colour organ and the tradition of mechanical/electomechanical instruments to represent Sound

PROGRAMME COMMITTEE

Germán Gan-Quesada; Roberto Illiano; Massimiliano Locanto; Fulvia Morabito; Luca Lévi Sala; Massimiliano Sala

KEYNOTE SPEAKERS

Björn R. Tammen (Österreichische Akademie der Wissenschaften | Institut für kunst- und musikhistorische Forschungen)

INVITED SPEAKERS

Germán Gan-Quesada (Universitat Autònoma de Barcelona) ; Luca Lévi Sala (Université de Poitiers)

The official languages of the conference are English, French and Italian. Papers selected at the conference will be published in a miscellaneous volume.

Papers are limited to twenty minutes in length, allowing time for questions and discussion.

Please submit an abstract of no more than 500 words and one page of biography.

All proposals should be submitted by email no later than Sunday 6 April 2014 to <conferences at luigiboccherini.org>.

9e Festival Éclats d'émail jazz de Limoges

Festival émail jazz limoges

Belle programmation pour ce 9e Festival Éclats d'émail jazz de Limoges, capitale de la porcelaine. Des artistes de tous les coins de la planète, certains émergents comme Shahin Novrasli, Itamar Borochov ou encore Jérémy Hababou, Gum Min Lee, d'autres au sommet de leur art et plus que reconnues comme Giovanni Mirabassi, Nasheet Waits, Lisa Simone.

Louis Winsberg et Sébastien Farge préparent quant à eux une surprise maison. On peut deviner qu'il y aura de l'accordéon (swing) et de la guitare.

Sous l'appellation « Jazz Ballade » le public pourra suivre un parcours à travers différents clubs de jazz de la ville entre 18h30 et 2h00 du matin, une ouverture festive, populaire, mais aussi gratuite, aux répertoires riches et variés pour le plus grand bonheur de tous.

Il y aura également des expositions, des animations musicales toujours aussi présentes notamment dans les établissements de santé et à nouveau une forte présence des clubs de jazz mobilisés autour de cet évènement.

https://www.eclatsdemail.com/

Le savant et le praticien : Théoriser la composition de Rameau à nos jours

Rameau, dont on célèbre cette année le 250^e anniversaire de la mort, a marqué l'art musical aussi bien comme théoricien que comme compositeur, au point de symboliser l'avènement historique de la figure du compositeur-théoricien, si importante dans le développement de la modernité. Ce colloque se propose d'évaluer cet impact durable de Rameau à travers un jeu de miroirs entre le XVIII^e siècle et le XX^e …ainsi que le XXI^e. Harmonie, mélodie, tempérament : que sont les objets théoriques de Rameau devenus ? Quels échos de l'œuvre de Rameau (et des polémiques qui l'ont accompagnée) se diffractent dans la musique contemporaine ? Qu'en est-il aujourd'hui du recours à la théorie et de sa relation avec le travail de composition ?

Ircam -1, place Igor-Stravinsky, 75004 Paris 01 44 78 48 43 Entrée libre dans la limite des places disponibles.

Direction scientifique de Rémy Campos (Centre de musique baroque de Versailles) et Nicolas Donin (Ircam) L'Ircam et le CNRS sont associés dans le cadre d'une unité mixte de recherche STMS (Sciences et technologies de la musique et du son – UMR 9912) rejoints, en 2010, par l'université Pierre et Marie Curie (UPMC). Le pôle recherche du Centre de musique baroque de Versailles est associé au Centre d'études supérieures de la Renaissance (UMR7323 -CNRS), Université François Rabelais de Tours.

vendredi 14 novembre

Ircam – salle Stravinsky – 1 place Igor Stravinsky, 75004 Paris

9h30 : Introduction

10h00. Théorie de la musique / Théorie compositionnellePrésidence de séance : Hugues Dufourt (compositeur, directeur de recherches honoraire au CNRS)

André Charrak (Université de Paris I, Panthéon-Sorbonne) L'ambition démonstrative de la théorie ramiste.

Raphaëlle Legrand (Université Paris-Sorbonne, Institut de Recherche en Musicologie). Peut-on faire une théorie de la composition de Rameau à partir de ses écrits ?

Philippe Albèra (Haute école de musique de Genève). Musique pensée, pensée musicale.

14h00. Postérité des objets théoriques de Rameau Présidence de séance : Thomas Christensen (University of Chicago)

Martin Kaltenecker (Université Paris Diderot, Cérilac), Aperçu sur l'analyse mélodique au XX^e siècle.

Pascal Decroupet (Université de Nice-Sophia Antipolis). Morphologie et enchaînement : des fonctions tonales et des transformations sonales.

Robert Hasegawa (Schulich School of Music, McGill University). Temperament and the corps sonore: Rameau's theories and recent compositional practice Discussion et clôture de la première journée

samedi 15 novembre

Ircam – salle Stravinsky – 1 place Igor Stravinsky, 75004 Paris

10 h 00. Le besoin de théorie Présidence de séance : Laurent Feneyrou (STMS, CNRS-IRCAM-UPMC)

Jean Duron (Centre de musique baroque de Versailles). Entre Mersenne et Rameau, les tâtonnements nouveaux de Monsieur Brossard

Entretiens filmés pour le colloque de George Benjamin (Londres), Chaya Czernowin (Harvard) et Philippe Leroux (Montréal)

Philippe Manoury (Conservatoire à Rayonnement Régional de Strasbourg). Pourquoi théoriser la musique aujourd'hui ?

14 h 00. La théorie en effets. Présidence de séance : Catherine Kintzler (professeur émérite à l'Université de Lille 3)

Thomas Christensen (University of Chicago). Rameau et la proportion triple

Jonathan Cross (Oxford University). De la science au mysticisme : « corps sonore » ramiste et métaphysique dans Body Mandala de Jonathan Harvey

Antoine Hennion (Centre de sociologie de l'innovation). Création, savoir, production. Une pragmatique de l'œuvre à faire.

Discussion conclusive

Le Francesco Cavalli d'Olivier Lexa (Actes Sud)

Lexa Olivier, Francesco Cavalli. « Classica », Actes Sud, Arles 2014 [256 p. ; ISBN 978-2-330-03460-3 ; 18 €]

11 novembre 2014, par Eusebius ——

On le savait, bien avant que les medias envahissent notre vie : la diffusion de masse génère bien souvent une notoriété, voire la célébrité, et faute d'y recourir, la dépréciation et l'oubli guettent. Francesco Cavalli, par ailleurs homme d'affaire particulièrement avisé bien que joueur invétéré, portait son regard moins sur les siècles à venir que sur la fin de son existence et la génération suivante. Sinon, nul doute qu'à l'instar de Monteverdi, son maître, il aurait fait imprimer ses ouvrages ! Seuls deux volumes furent publiés de son vivant, l'un chez Vincenti (Musiche sacrae…, 1656) et le second chez Gardane (Vesperi a otto voci, 1675). Et ses 33 opéras, le cœur même de son œuvre, demeurèrent manuscrits, conservés pour l'essentiel en Italie, dont on connaît l'extraordinaire richesse des fonds musicaux. Fétis connaissait la vie et appréciait l'œuvre de Cavalli : sa riche notice, de cinq colonnes, en témoigne, et Olivier Lexa nous rappelle le rôle essentiel que fut le sien dans la connaissance du compositeur. Il fallut cependant attendre plus d'un siècle pour que soit jouée La Didone, en 1952 (350e anniversaire de la naissance de Cavalli). Depuis, c'est à une véritable résurrection que nous assistons : s'il reste encore beaucoup à faire, on enregistre, on chante et représente Cavalli sur les scènes qui comptent. Le succès est toujours au rendez-vous, car les œuvres séduisent un large public, servies par des interprètes rompus aux subtilités de l'interprétation et par des mises en scène intelligentes.

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