mercredi 26 novembre 2014
Décès de l'étoile du Kirov Alla Sizova
Alla Sizova est née à Moscou le 22 septembre 1939, juste avant l'installation de sa famille à Leningrad. Elle étudie à l'académie de danse Vaganova sous la direction de Natalia Kamkova. Elle fait ses débuts avant d'achever ses études, dans le rôle de la reine des Dryades de Don Quichotte (Léon Minkus). Trois mois plus tard, pour l'obtention de son diplôme, elle danse avec Rudolf Noureev le pas de deux du Corsaire d'Adolphe Adam. La presse, très élogieuse souligne son extraordinaire liberté technique et la fluidité de ses mouvements. Elle se produit alors avec Rudolf Noureev aux festivals de Moscou et de Vienne. Ils sont tous deux engagés au théâtre du Kirov au début de la saison 1858-1959. Ils accèdent au rang de premiers solistes et sont l'attraction du corps de ballet du théâtre. Après la défection de Noureev qui s'expatrie en 1961, elle dansera avec d'autres légendes que sont Youri Soloviev et Mikhail Barichnikov. Alla Sizova et Rudolf Noureev dans Le Corsaire. Au Kirov, son premier grand rôle est Casse-Noisette qu'elle danse avec Noureev, comme la princesse Florine de La Belle au bois dormant. Durant les trois premières années passées au Kirov, elle met à son répertoire 14 rôles importants dont Myrtha la reine des Willis dans Giselle d'Adolphe Adam, Chopiniana (les Sylphides) de Michel Fokine, Catherine dans La Fleur de pierre de Prokofiev, la création de la Symphonie Leningrad d'Igor Belsky. Elle gagne une immense popularité internationale lors de sa première tournée avec le Kirov, en 1961, qui la mène à Paris, à Londres et à New York. Au milieu des années 1960, un accident la tient éloignée de la scène. Elle ne participe pas à la tournée du Kirov en 1966, mais fait un retour triomphal en 1970. Elle crée de nombreux rôles contemporains tout en gardant une prédilection pour les ballets du XIXe siècle. Elle est Artiste du peuple d'Union soviétique en 1983. Après sa dernière apparition sur la scène du Kirov en 1988 dans Chopiniana, elle a aussitôt un poste à l'Académie Vaganova. Depuis 1990, elle travaille à Washington à l'invitation de Oleg Vinogradov. Elle est morte le 23 novembre 2014.
Mon cadavre est doux comme un gant : Julie Fuchs et Alphonse CeminPar Frédéric Norac ——Voix fraîche et ronde, émission naturelle, timbre juvénile et presque enfantin, Julie Fuchs a tout pour faire une belle interprète de Poulenc, à qui elle vient de consacrer un disque chez Alma Classique. On entend en germe dans sa voix une Thérèse des Mamelles de Tirésias, une Blanche de la Force, et pourquoi pas, avec un supplément de maturité, une Voix Humaine. Mais pour en arriver là, il lui faudra renforcer une diction qui reste encore un peu faible. C'est ce qui d'emblée limite l'impact de ses Métamorphoses au débit rapide, au sens elliptique, où le piano vif argent grand ouvert d'Alphonse Cemin semble comme avaler la voix et nous prive des mots. Julie Fuchs. Photographie © DR. Revue de presse musicale(Le Figaro) Acrobatie brésilienne au Ballet de l'Opéra du Rhin (Radio Algérie) L'Opéra d'Alger sera livré en juillet 2015 (France musique) La parité hommes-femmes dans les orchestres américains (RTS, Suisse) Renaud Capuçon nommé directeur artistique des Sommets musicaux de Gstaad (20 minutes) Folle journée de Nantes: Les thèmes des 4 prochaines éditions dévoilés d'un coup! (Regards) Droit de réponse de Jean Nouvel à Paul Chemetov (France musique) Tedi Papavrami : un Diapason d'or et un Stradivarius
©musicologie.org 2014 Mercredi 26 Novembre, 2014 2:25 |
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