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Actualités musicales

lundi 4 novembre 2013

 

La « Voix du public », Les Manifestations sonores du spectateur (théâtre, opéra, ballet, parades…) en France aux XVIIe et XVIIIe siècles

 

4-6 novembre 2013, Centre Censier, 13, rue Santeuil, Paris 5e, Salle Las Vergnas, 3e étage (les 4 et 5 novembre).

Théâtre de l'École Normale Supérieure, 45 rue d'Ulm, Paris 5e (6 novembre)

Co-organisateurs : Julia Gros de Gasquet et Sarah Nancy (Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3)

En partenariat avec le programme « Les Sons du théâtre », au sein de l'Institut de Recherche sur la Renaissance, l'Âge Classique et les Lumières (IRCL - UMR 5186 du CNRS, dirigé par Bénédicte Louvat-Molozay)

Et avec le soutien du Conseil Scientifique de Paris 3, de l'EA 174, « Formes et idées de la Renaissance aux Lumières » et du LIRA (Laboratoire International de Recherches en Art)

Applaudissements, cris, murmures, sifflets ou appréciations élogieuses, bons mots intempestifs ou brouhaha : que les spectateurs de théâtre aux siècles dits « classiques » aient été réactifs, animés, voire agités, par passion ou par distraction, n'est plus à démontrer. Mais que se passe-t-il si l'on considère ces manifestations sonores comme des indices de ce que le théâtre fait à la parole ? Si on les étudie comme autant de variations de l'expression verbale – des commentaires les plus élaborés jusqu'au bruit et au silence – qui, en quelque sorte, répondent à l'événement théâtral ?

Les témoignages existent. Comment les comprendre ? Quel éclairage cela jette-t-il sur l'expérience du spectateur, mais aussi sur la présence de l'interprète, les espoirs du dramaturge, l'histoire de la conscience critique ? en somme sur les effets – vécus, rêvés, craints – du théâtre, dans ces siècles où il domine la hiérarchie des genres, affole les censeurs, se plie au pouvoir autant qu'il s'en émancipe, promeut le texte mais s'ouvre à la voix chantée – dans ces siècles, enfin, où il fait tellement parler de lui et où il est tellement pris au sérieux ?

Réunissant des spécialistes de la littérature, des spécialistes de la performance théâtrale, des historiens, et des musicologues, ce colloque propose donc de réfléchir à la réception, mais en articulant le contexte historique et social à des enjeux symboliques, et d'explorer l'interaction scène / salle sans buter sur l'opposition entre passivité et activité – cela pour comprendre comment le théâtre influe sur la capacité et le désir de parler.

Avec : Christian Biet, Xavier Bisaro, Fabien Cavaillé, Myriam Dufour-Maître, Anne Duprat, Christine Hammann, Nathalie Kremer, Judith Le Blanc, Erik Leborgne, François Lecercle, Raphaëlle Legrand, Bénédicte Louvat-Molozay, Sophie Marchand, Alexandros Markeas, Hélène Merlin-Kajman, Marie-Madeleine Mervant-Roux, Laura Naudeix, Mylène Pardoen, Theodora Psychoyou, Anne Régent-Susini, Eve-Marie Rollinat-Levasseur, Jennifer Ruimi, Anne Surgers, Brice Tabeling.

Le programme détaillé

Global Corelli: Fame and Music in the Early Modern World

4-5 novembre 2013, Canberra (Australie)

School of Music, Australian National University, Canberra, Australia

https://www.music.anu.edu.au/events/global-corelli

Arcangelo Corelli (1653-1713) is celebrated as the first European composer to have secured an international reputation based solely on instrumental music, through the circulation of his publications and the work of his disciples and devotees. Corelli's fame spread far beyond Western Europe: by 1800, his music had been played in India, China, the Middle East, North America, the jungles of South America, and the Islamic Sultanate of Aceh, Sumatra.

This workshop brings together leading specialists in Baroque music and cultural history from Australia and abroad to present fresh perspectives on the global cultural legacy of Corelli, and to critique the cultural meanings of musical fame and its construction in the early modern world. It will include academic papers, recitals, and orchestral performances, and will feature a special lecture-recital by Professor Joyce Lindorff (harpsichord) and Nancy Wilson (baroque violin), "Music and Letters of Teodorico Pedrini (1671-1746): Missionary and Musician in the Early Qing Court", in a live webcast from Temple University, Philadelphia.

It will also showcase the modern world-premiere of "A Malay Song" by Capt. Thomas Forrest (c.1729-c.1802), who set one of his Malay poems to his own arrangement of a melody by Corelli, and sang it before Sultan Ala'uddin Muhammad Shah of Aceh, Sumatra, in 1784. This piece has been edited by David R. M. Irving and will be performed by Paul McMahon, one of Australia's leading tenors. The workshop will conclude on the evening of Tuesday November 5 with a concert of works by Corelli, Muffat, Geminiani, and Handel, performed by the Australian National University Chamber Orchestra and special guests.

Feuilleton (6), Le voyage au Castenet. Celui qu'on appelle l'auteur évoque une chimie dérouillante.

Épisode précédent

On avait depuis peu isolé des bactéries associées à l'oxydation du fer, au cours de recherches sur la production de fonte biologique, qu'on appelait alors « fonte blanche ».

Pour une fois, les chercheurs avaient préservé de leur liberté. Ils ne s'étaient pas soumis aux pressions exercées par les grands groupes sidérurgiques qui espéraient des résultats particulièrement lucratifs, notamment par le dépôt de brevets, mais aussi par un secret confidentiel qu'ils ne purent imposer.

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À suivre...

Le « Couronnement de Poppée » version « trash » au Neuköllner Oper de Berlin

Par Jean-Luc Vannier ——

 

Loin de la Bismarckstrasse et de ses opéras « traditionnels » de Charlottenburg, le Neuköllner Oper demeure par excellence la scène alternative de Berlin. À l'image des Docks de Londres au tournant de ce siècle, puis du Bronx new-yorkais, le quartier de Neukölln devient le lieu branché de la capitale allemande : les nouveaux « bobos » y chassent à coup de loyers exorbitants les anciens résidants.

Sarah Behrendt (Arnalta) et Clemens Gnad (Neron)Sarah Behrendt (Arnalta) et Clemens Gnad (Neron). Photographie © Matthias Heyde.

Depuis presque trente ans, cet établissement « lyrique » d'à peine deux-cents places sert de laboratoire d'essai aux adaptations les plus radicales et aux mises en scène les plus « déjantées » des œuvres classiques. Il serait erroné de croire que seul un public de « Linke Vögel », de « gauchistes » et autres « alternatifs » fréquentent le 131 de la Karl-Marx Strasse. La preuve : deux dames en tailleurs « bon chic, bon genre » se pressaient, samedi 2 novembre, pour entendre une version du « Couronnement de Poppée » de Monteverdi « revue et corrigée » — une litote — par Barbara Rucha pour la musique, Kriss Rudolph pour le texte et Hendrick Müller assisté de Juliane Hollerbach pour la mise en scène. L'une assurait l'auteur de ces lignes que cette production était « particulière » (besonders), l'autre la reprenait en la qualifiant de « bonne » (gut). Les deux formèrent un compromis : ce « Püppi, Die Krönung nach Monteverdi » était « besonders gut » (particulièrement bonne) ! Coincé entre ces deux bourgeoises acoquinées et un couple gay de « Bears » faisant penser au récent livre du critique allemand Kevin Clarke sur le sujet (Kevin Clarke, Beards : An Unshaved History (Englisch / Deutsch), Bruno Gmünder Verlag, 2013, 256 pages, 49 Euros), une formation de six musiciens précédait l'entrée dans l'auditorium, nécessaire préparation à cet « happening ». Ce n'était pas de trop.

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