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Actualités musicales

mardi 5 novembre 2013

 

Exil d'enfance : récital du pianiste Gilles Nicolas, Salle Cortot (Paris)

 

Gilles Nicolas

 

Jean Sebastien Bach, Jean Claude Wolff, Ernesto Lecuona, Ludwig Van Beethoven. Trfois siècles de musique représentés sous les doigts de ce pianiste au parcours étonnant. Diplômé du CNSMD de Lyon dans la classe de Suzy Bossard, Gilles Nicolas a parcouru l'univers musical. Pianiste invité pour des récitals dans le monde entier, il travaille avec les plus grands solistes : Vadim Repin ou Roland Petit, Jaques Prat qui fut son mentor, la musique de chambre ou l'opéra n'ont plus de secret pour cet interprète.

Le programme ce soir est une invitation au voyage et au partage. Bach, le père de tous les musiciens, Jean Claude Wolff ancien élève de Dutilleux et Prix de Rome (résidant à la Villa Médicis). Son catalogue comporte à ce jour 65 œuvres allant de l'instrument soliste à l'opéra. Exil d'enfance composé pour Gilles Nicolas sera donné en création mondiale. Ernesto Lecuona, ce pianiste cubain surprenant de romantisme et de virtuosité dans sa Suite espagnole. Le concert se terminera par la sonate dite « La Tempête » de Beethoven pour qui il a une fascination. Son intégrale des sonates pour piano et violon parue chez « Universal Music » en témoigne.

 

5 novembre 2013
Paris, Salle Cortot

Gilles Nicolas

Récital piano
Exil d'enfance

Johann Sebastian Bach
1re Partita en si bémol majeur

Jean Claude Wolff
Exil d'enfance
(13 mouvements)
Création mondiale

Ernesto Lecuona
Suite espagnole

Ludwig van Beethoven
Sonate n° 17 en ré mineur « La tempête »

20 € / 15 €. Tél. : 09 81 24 56 25. contact@musicncom.net. Salle Cortot, 78, rue Cardinet, 75017 Paris. https://www.sallecortot.com

Gilles Nicolas

Gilles Nicolas commence le piano au conservatoire de Montpellier à 6 ans. Il obtient ses premières récompenses à 15 ans avec une médaille d'or de formation musicale, de piano et de musique de chambre. Diplômé des conservatoires de Boulogne-Billancourt et du CNSM de Lyon, il travaille avec Ruben Lifschitz l'interprétation des grands répertoires solistes et l'art de l'accompagnement.

Dès ses débuts de scène, Gilles Nicolas est remarqué pour différentes prestations et lui donneront ce goût inépuisable pour l'éclectisme « obligatoire » du pianiste. Il est le pianiste accompagnateur des master's class de Champs sur Marne et joue avec Vadim Repin, Yehudi Menuhin, Edouard Wulfson... Il se produit aussi en soliste, on le voit dans de nombreux festivals interpréter les grands opus du répertoire ; les Tableaux d'une exposition de Moussorgsky, la « sonate » de Liszt ou la Wanderer Fantasie de Schubert, il est sollicité par les compositeurs de son temps pour créer leur musique, François Fayt, JJ Di Tucci, Jean-Claude Wolff.

En 1998, Gilles Nicolas rencontre le violoniste super-soliste de l'Orchestre national de Montpellier, Jacques Prat qui deviendra son mentor. Ils donneront de nombreux concerts en France et à l'étranger, Djeddah, Ryad, Amsterdam avec des partenaires de marque, V. Mendelssohn, S. Dmitriev ou encore B. Garlitsky. En 2000, ils réalisent une intégrale des sonates pour piano et violon de Beethoven qu'ils donneront en un concert unique. Enregistré par Universal Music ce concert se trouve dans la collection des enregistrements des Solistes de l'Orchestre national de Montpellier, il est récompensé par la revue Diapason.

En 2001, Gilles Nicolas s'installe à Paris. Il est tour à tour soliste, chambriste ou accompagnateur des artistes lyriques. Il est Président du Gangwolf, une association d'artistes qu'il a créé en 2010. Pour la saison 2011/2012, il devient Directeur musical du Théâtre du Ranelagh. Toujours animé par la création et les talents de ses pairs, toujours à la recherche de programmes originaux ou inédits, il organise ses concerts avec le souci de communiquer au public sa passion. Sa carrière lui a permis de voyager dans le monde entier,en Afrique du Sud, Belgique, Hollande, Chine, Maroc, Costa Rica, Egypte...

Christopher Maltman ovationné pour la dernière de « Don Giovanni » au Staatsoper im Schiller Theater de Berlin

 

Par Jean-Luc Vannier ——

 

Cristopher MatmanChristopher Maltman Don Giovanni. Photographie © Monika Rittershaus.

Il existe en psychologie de surface un test de personnalité, aussi ludique que rudimentaire, intitulé « la promenade en forêt ». Les arbres, les sentiers, les rencontres, l'atmosphère, la lumière, les animaux : tout est projectif et signifiant. Lorsque le rideau du Staatsoper se lève, dimanche 3 novembre, pour la « dernière » de « Don Giovanni » de Mozart dirigé par Daniel Barenboim, le public se trouve plongé dans une telle forêt, imaginée par le metteur en scène Claus Guth : un véritable chef d'œuvre du genre. Circulaire et mouvant, le plateau crée immédiatement une dynamique, sorte d'irrésistible « merry-go-round » pour le spectateur, partageant dans le même tourbillon enchanteur, la fatale attraction exercée par les femmes sur le héros. Blessé dès le premier tableau par le père de Donna Anna, Don Giovanni vit alors son histoire — et nous avec — comme une lente et inexorable agonie, descente jusqu'aux enfers ponctuée par l'intervention du Commandeur.

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Ernest Bloch, « Baal Shem », suite pour violon et piano. Trois images de la vie hassidique

 

Par Stefan Lefèvre ——

 

Avec la Suite Baal Shem (terme utilisé pour les saints, capables d'accomplir des miracles), on ne peut certes pas s'empêcher de penser à l'Orient, à ses parfums, au caractère envoûtant et incantatoire de ses mélodies en clair-obscur, qui travaillent à déjouer la logique linéaire, faisant fléchir la course / courbe de l'espace-temps, pour la métamorphoser. La musique étant l'art le plus proche du langage, elle permet des formes d'expression d'une subtilité unique, qui nous renvoie à la théorie du verbe divin.

Ce triptyque de 1923 puise son inspiration chez le fondateur du courant religieux hassidique1 le rabbin Israël ben Eliezer plus connu sous le nom « Baal Shem Tov » (1698-1760), littéralement « Le Maître du Bon Nom » souvent appelé par l'abrégé « Besht » — courant qui cherche à se rapprocher de Dieu par la danse, le chant, l'extase... On retrouve des similitudes en Grèce antique, dans les Indes orientales, au Moyen-Orient, en Afrique, en Amérique, bref dans le monde entier, et cela depuis la nuit des temps.

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