Actualités musicalessamedi 02 novembre 2013
Où est Nadejda Tolokonnikova ?
Nadejda Tolokonnikova est l'une des Pussy Riot condamnées à deux ans de travaux forcés pour avoir parodié dans la cathédrale de Moscou une prière contre Vladimir Poutine. Incarcérée dans des conditions épouvantables et inimaginables, elle a entamé une grève de la faim et rédigé le 19 octobre dernier une lettre racontant ses conditions de détention et les menaces pesant sur sa personne. Depuis plus de dix jours, plus personne n'a de nouvelles de Nadejda Tolokonnikova. Elle aurait été transférée secrètement dans une prison de la région de Chelyabinsk dans l'Oural. Je vous appelle à signer la pétition rappelant le droit et l'obligation faite aux autorités de donner des nouvelles des détenus à la famille dans les dix jours suivant les changements d'incarcération. Jean-Marc Warszawski Jeanne Moreau lit la lettre de Nadejda Tolokonnikova
« Don Carlo » éblouissant de voix wagnériennes au Deutsche Oper de BerlinPar Jean-Luc Vannier ——
Rien ne sert d'opposer, dans une compétition stérile, les commémorations du bicentenaire de la naissance de Richard Wagner à celle de Giuseppe Verdi. La première très réussie, jeudi 31 octobre, du « Don Carlo » de Verdi dans une nouvelle distribution du Deutsche Oper de Berlin, l'aura certainement démontré. De cette reprise d'une production d'octobre 2011, version berlinoise en quatre actes du livret de Joseph Méry d'après la tragédie de Friedrich Schiller, ne subsiste que l'oppressive mise en scène de Marco Arturo Marelli : dans ce cloître de San Juste, d'imposantes murailles grisâtres dans lesquelles se fondent aussi les costumes de Dagmar Niefind, se déplacent géométriquement, mues par quelque énigmatique volonté. Au point de contraindre les évolutions physiques des chanteurs tout comme elles suggèrent, sous l'écoute implacable d'un Rex Tremendae Majestatis, la désespérante atrophie de l'humain épris de liberté. Parallélisme des formes, un gigantesque cube d'une étincelante blancheur dans la scène d'introduction et la conclusion, signale le fantomatique tombeau de Charles Quint, sorte de mystérieuse Kaaba autour de laquelle se développe l'ensemble de la dramaturgie. Violetta Urmana (Princesse Eboli). Photographie © Bernd Uhlig.
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