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Actualités musicales

lundi 31 mars 2014

 

Fabuleux Grigory Sokolov, un géant du piano

 

plume Par Eusebius

 

sokolov

Dijon avait le privilège d'accueillir ce pianiste mythique, imprégné de l'école russe traditionnelle des Guilels, Berman et Richter. Tout a été dit à propos de ce géant au jeu si caractéristique, au répertoire radicalement classique, qui excelle particulièrement dans le romantisme conduisant de Beethoven à Tchaïkovsky.

L'événement, le Sphinx du piano… la communication savamment orchestrée par les agents et producteurs a le pouvoir de m'irriter, et je dois en faire abstraction pour écouter librement, sans jamais céder au culte de la mode. Chacun des récitals de Grigory Sokolov mérite une attention libre de tout préjugé : le rituel — au demeurant simple et naturel — l'exigence matérielle ne visent qu'à faire partager la musique qu'il sert avec humilité, dépourvue de poses ou d'effets qui seraient d'autant plus faciles que sa technique est stupéfiante.

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Le Silence d'or des surréalistes, un livre quasi muet sur Silence d'or d'André Breton !

 

plume Par Alain Lambert

 

Le silence d'or des surréalistes

Le silence d'or des surréalistes (textes réunis par Sébastien Arfouilloux, préface par Henri Béhar). Ædam musicæ, Château-Gontier 2014 [ 304 p. ; ISBN 978-2-919046-10-2 ; 22 €]

Tout commence dès la première page de présentation du directeur du recueil, Sébastien Arfouillou : « Le "Silence d'or" des surréalistes qui donne son titre à ce volume est une référence à un texte d'André Breton : "Silence d'or", qui justifiait le rejet de la musique. ».

Cette phrase sonne comme une affirmation définitive, malgré quelques pauvres nuances dans les pages suivantes, et la citation d'une lettre inédite de 1941 affirmant que « l'analyse des moyens tendrait bien à prouver que le jazz hot est surréaliste ». Une façon de noyer le « poisson soluble », reprise  par le préfacier ensuite, après quelques mots bien rapides sur le texte de Breton, en revenant à la thèse principale  du précédent livre de  Sébastien Arfouilloux, Le surréalisme et la musique, qui, dans sa deuxième partie, examinait « en détails les motifs du refus de la musique par Breton (surdité musicale, primauté de la peinture...). La poésie doit se suffire à elle-même, elle refuse toute connivence  avec la musique » (p. 22). Sans qu'il y soit question de Silence d'or, et de ses perspectives. Puis, dans la suite du présent ouvrage, plus rien, aucun extrait, aucune référence ni lecture de ce texte de 1944, « qui justifiait le rejet de la musique. »

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Anniversaire Rameau à l'Opéra-Comique : « Platée » chez les bling bling — Castor et Pollux magistral

 

plumePar Frédéric Norac

 

Robert Carsen est un metteur en scène « conceptuel ». Entendez par là qu'il construit ses mises en scènes à partir d'une ou deux idées fortes où il décline habilement — parfois de façon un peu trop intellectuelle — le concept qui lui paraît sous-tendre le livret . Selon le plus ou moins d'adéquation de sa vision avec les enjeux dramaturgiques et l'univers esthétique originels, ses mises en scènes peuvent atteindre à la perfection, comme son célèbre Songe d'une Nuit d'été d'Aix en 1991, ou sa splendide approche des Boréades  de 2004 avec les Arts Florissants, ou rester à un niveau platement illustratif et glisser à la surface de l'œuvre.

platéeSimone Kermes (La Folie), Marcel Beekman (Platée), danseuse Suzanne Meyer, Arnold Schönberg Chor. Photographie © Monika Rittershaus.

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Concours international de chorales d'enfants

 

plume Par Flore Estang

 

 

Concours chorales d'enfantsL'Ensemble Vocal du Brabant Wallon (Belgique), direction Charlotte Messiaen.

Quatre nations étaient représentées pour le final du concours international de chorales d'enfants organisé à Ville d'Avray par Jean-Louis Petit, anciennement directeur du conservatoire de musique de la ville et compositeur. En ce dimanche pluvieux, le gymnase est rempli de familles attentives et passionnées. Les lauréats vont recevoir le premier prix du Conseil Général des Hauts-de-Seine, le prix de la la Commune de Ville d'Avray, également le prix du public. Les quatre chœurs d'enfants interprètent trois chœurs pour voix égales de Debussy (Nous n'avons plus de maisons), Roger Calmel (Liberté, sur le poème de Paul Éluard) et Jean-Louis Petit (Chanson à rêver ou Marguerite). Le public écoute, dans l'ordre, les chorales belge (Brabant Vallon), française (Saint-Germain-en-Laye), allemande (Düsseldorf),  et ukrainienne (Les Perles d'Odessa). Un piano droit accompagne les chanteurs : nous avons entendu quatre instruments différents. Suivant le pianiste (chaque chorale est accompagnée par son propre pianiste), le son est doux ou brutal, souple ou raide, voluptueux ou académique. Même le timbre est modifié ! Le pianiste ukrainien fait résonner l'instrument avec un toucher profond et un sens du phrasé expressif adapté aux polyphonies.

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Feuilleton (27). Le voyage au Castenet. Celui qu'on nomme l'auteur reprend le récit pour raconter ses préparatifs.

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