______________________________ La saison automne-hiver de Nicolas Stavy, avec un
disque consacré aux sources d'inspirations littéraires
de Liszt
Hortus s'apprête à rendre public un
disque de Nicolas Stavy, consacré à Liszt
: « Lectures ». Certes, le pianiste entend
bien avoir sa propre lecture de l'œuvre pianistique
de Liszt, mais la conception du programme s'attache
aux lectures littéraires de Liszt lui-même
: Bénédiction de Dieu dans la solitude
(Lamartine), Sonnet de Pétrarque, Six consolations
(Sainte-Beuve, Lamartine), Après une lecture
de Dante, bien sûr, et Du berceau jusqu'à
la tombe, qui est un poème symphonique, inspiré d'un dessin
de Mihali Zichy,composé
originellement pour piano. La sortie de ce disque est prévue
le 3 novembre 2011, avec un récital au musée
d'Orsay à Paris.
Mais à l'heure ou ces lignes sont écrites,
Nicolas Stavy est au festival de Wissembourg, dans un
programme soliste où sonnent Brahms et Liszt,
et avec le Quatuor Atrium pour le Qintette d'Elgar.
Il sera ensuite en Touraine.
Les 27 et 29 septembre 2011, il sera sur la scène
de l'amphithéâtre de l'Opéra Bastille,
pour honorer le bicentenaire de Théophile Gauthier,
dans un spectacle original réunissant Jacque
Bonaffé comme récitant, la soprano Françoise
Masset, l'altiste Laurent Verney et les danseurs étoiles
Clairemerie Osta et Mathieu Ganio.
À ne pas manquer à la Bibliothèque
nationale de Paris un récital des œuvres très
beethovéniennes de Madame de Montgeroult le 17
novembre.
Le 2 décembre il sera à Lyon, avec
sous les doigts des œuvres de Liszt et de Chopin, dans
la mythique et toujours superbe d'acoustique salle molière.
Le 9 décembre, il sera dans la capitale de la
porcelaine, pour le Un Requiem allemand de Johannes
Brahms, à l'opéra.
Après avoir obtenu en 1997 les Premiers Prix
de Piano et de Musique de Chambre au Conservatoire National
Supérieur de Musique de Paris dans les classes
de Gérard Frémy et de Christian Ivaldi,
Nicolas Stavy se perfectionne auprès de Dominique
Merlet au Conservatoire de Genève où,
en 2000, un 1er Prix avec distinction lui est décerné.
Il reçoit également les conseils du maître
György Sebok au cours de master-classes.
Lauréat de plusieurs concours internationaux
: Prix Spécial au Concours Chopin à Varsovie
en 2000, Deuxième Prix au Concours International
de Genève en 2001, Quatrième Prix au Concours
Gina Bachauer aux États-Unis en 2002, Deuxième
Prix du Young Concert Artists de New York en 2003… Nicolas
Stavy est invité à se produire tant en
France qu'à l'étranger : Festival de la
Roque d'Anthéron, Festivals Chopin à Nohant
et à Bagatelle, Piano(s) Festival à Lille,
Festival Berlioz, Festival International de Musique
de Wissembourg, Musée d'Orsay, Salle Cortot,
Théâtre des Bouffes du Nord, Cour d'Honneur
du Sénat de Paris, Théâtre de Fontainebleau,
Opéra de Vichy, EuroArt Praha Festival, Festival
« Fex » de Grenade, Klavier Ruhr Festival,
Casals Hall de Tokyo, Athenaeum de Bucarest, Victoria
Hall de Genève, Hong-Kong Academy for Performing
Arts, 92nd Street Y of New York... Et en soliste
avec de prestigieuses formations telles que l'Orchestre
de la Suisse Romande, l'Orchestre Symphonique de l'Utah
à Salt Lake City, l'Orchestre Sinfonietta de
Lausanne, l'Orchestre Philharmonique de Bucarest…
La musique de chambre est une passion qu'il partage
avec Françoise Masset, Nemanja Radulovic, le
Quatuor Psophos, le Quatuor Ébène, Dana
Ciocarlie, Cédric Tiberghien, Marc Coppey, Raphaël
Perraud… Sa soif de découverte l'a mené
à jouer dans Le pianiste de Wladyslaw Szpilman,
en alternance avec Mikhaïl Rudy, aux cotés
de Robin Renucci. Il participe par ailleurs à
des projets en compagnie de Didier Sandre, Brigitte
Fossey.
Plusieurs émissions de radio et de télévisions
françaises et étrangères l'ont
invité à leurs programmes : RTL, Arte,
Mezzo, Planète, France Musique, Suisse Romande…
En 2006, son enregistrement des Sept dernières
paroles du Christ de Joseph Haydn – transcription rarissime
pour piano – gravé chez Mandala distribution
Harmonia Mundi reçoit un accueil très
chaleureux de la presse et du public. En octobre 2007,
Nicolas Stavy nous offre un disque consacré à
Chopin gravé chez le Label Paraty ; disque déjà
récompensé par un R9 de Classica et par
**** du Monde la Musique.
Son dernier disque, Brahms, une jeunesse intrépide,
joué sur une copie d'un Steingraeber de 1895,
sorti à l'automne 2009 et publié par le
label Hortus a reçu ffff de Télérama.
vendredi 9
septembre 2011
______________________________ Un piano à la mer,
c'est une rumeur
vendredi 9
septembre 2011
______________________________ Scala de Milan : maintien du concert de
l'Opéra
de Vienne le 9 septembre
Le concert de l'orchestre du prestigieux Opéra
de Vienne à la Scala de Milan, le 9 septembre,
un temps menacé par une annonce de grève
d'une partie du personnel de l'opéra milanais,
aura finalement bien lieu, a annoncé jeudi la
direction du Staatsoper.
Deux syndicats, la CGIL et l'UIL, avaient menacé
d'une grève ce jour-là en raison de modifications
au contrat de travail d'une partie du personnel de l'opéra
de la métropole financière lombarde, mais
y ont finalement renoncé.
Le concert de l'orchestre du Staatsoper à
la Scala marque le retour à une vieille tradition
de coopération entre les deux opéras,
l'orchestre milanais jouant le même jour à
Vienne.
« C'est une vieille tradition qui remonte au
grand maestro autrichien Herbert von Karajan et que
j'ai décidé de reprendre après
une trop longue interruption en accord avec Stéphane
Lissner », le directeur français de la Scala,
avait indiqué le 1er septembre le directeur général
du Staatsoper, Dominique Meyer.
Il faut remonter à 1956 pour trouver trace
de cette tradition, Herbert von Karajan ayant cette
année-là fait venir à Vienne la
grande cantatrice grecque Maria Callas et l'orchestre
de la Scala pour interpréter Lucia di Lammermoor
de Gaetano Donizetti.
Cette fois, l'orchestre de la Scala, sous la direction
du chef d'orchestre israélo-argentin Daniel Barenboïm,
vient jouer à Vienne la Messa da Requiem de Giuseppe
Verdi avec le ténor-star mexicain Rolando Villazon,
le Sud-Coréen Kwangchul Youn et la soprano lituanienne
Violeta Urmana.
Le même jour, à la même heure,
l'orchestre de l'Opéra de Vienne, composé
de musiciens du prestigieux Orchestre philharmonique,
jouera à la Scala, en version de concert, Fidelio
de Ludwig van Beethoven, avec à la baguette le
directeur musical du Staatsoper, l'Autrichien Franz
Welser-Möst, et, dans le rôle de Léonore
la soprano suédoise Nina Stemme.
vendredi 9
septembre 2011
______________________________ Œuvres de György Ligeti, Franz Liszt,
Philippe Gouttenoire, par l'ensemble Musicarteize, le
15 septembre dans le cadre du Festival
de Musique
à Saint-Victor
Jeudi 15 septembre à 20h00, concert Musicatreize,
sos la direction de Roland Hayrabedian, avec le pianiste
Roland Conil, en l'église Saint-Cannat les Prêcheurs,
dans le cadre du Festival de Musique à Saint-Victor.
Au programme :
Lux Æterna, György Ligeti Via Crucis, Franz Liszt Lolèin, quatre logomachies paradisiaques,
Philippe Gouttenoire
Réservations : 04 91 05 84 48 / en savoir
plus sur les oeuvres
Croiser les publics, mettre en regard des oeuvres
de différentes époques, c'est un travail
que Musicatreize mène depuis toujours. Via Crucis
de Liszt, que l'ensemble a enregistré à
ses débuts, reste une oeuvre majeure, dans sa
forme, dans l'intensité intérieure qu'elle
dégage, dans sa modernité. Liszt offre
ici des pages que nos contemporains ne renieraient pas,
ouvrant des voies à un xxe siècle
qui pourra trouver dans cette oeuvre d'une grande ferveur,
une manière de faire résonner l'instrument
par le biais de la complexité harmonique tout
en dégageant des lignes simples mais fortes que
seules des voix peuvent magnifier.
Ainsi, Ligeti, compatriote de Liszt, réplique
à son ainé, avec
Lux aeterna, au moyen d'un texte religieux également,
mais par l'emploi des seules voix. Là, tout est
mêlé : la complexité harmonique
et les voix ne font plus qu'un, le choeur devenant tout
à la fois orgue ou orchestre - orchestre de voix
en somme.
Lolèin, Quatre logomachies paradisiaques de
Philippe Gouttenoire clôt la logique de ce programme
qui s'achève par l'évocation d'un paradis
réinventé, celui que seul un langage neuf
ou imaginaire pouvait déceler. Le paradis est
au delà des mots, il est musique, toute l'essence
même du son, vibration ineffable.
______________________________ La présentation de l'ouvrage Tom Johnson,
l'homme qui compte au Centre de documentation
de la musique contemporaine, jeudi 22 septembre
En présence du compositeur Tom Johnson, de
Bernard Girard, coauteur du livre, et de François
Meïmoun, directeur de la collection xx-xxie (Ædam
Musicæ)
Compositeur né en 1939, Tom Johnson est l'un
des premiers minimalistes américains, installé
à Paris en 1983. Son oeuvre musicale, fidèle
à son inspiration minimaliste, est reconnaissable
entre toutes, par son usage des mathématiques,
sa volonté de réaliser des musiques à
partir d'un matériau limité que l'auditeur
peut comprendre et anticiper, mais aussi par son humour,
manifeste tant dans ses compositions instrumentales
que dans ses opéras.
Dans cet ouvrage, Tom Johnson retrace son parcours,
livre ses convictions et ses souvenirs, développe
sa conception de la composition, parle des musiciens
qu'il a fréquentés et donne un éclairage
inédit sur le minimalisme. Ces entretiens sont
tout à la fois le portrait d'un créateur
de grande valeur et un témoignage de première
main sur une époque foisonnante qu'il a marquée
de sa personnalité.
Cette présentation sera suivie d'un vernissage
de l'exposition de dessins de Tom Johnson à la
galerie Lara Vincy.
Jeudi 22 septembre à 15h00 au Centre de documentation
de la musique contemporaine, 16 place de la Fontaine-aux-Lions,
75019 Paris. Salle Messiaen. Entrée libre, sans
inscription. Renseignements : francoismeimoun@gmail.com.
vendredi 9
septembre 2011
______________________________ La voix des esprits : d'un monde à l'autre,
table ronde à la Maison des cultures du monde,
dans le cadre du Festival d'Île-de-France, le
22 septembre
Jeudi 22 septembre 2011 à 19h, Maison des
Cultures du Monde, Paris (75)
Table ronde avec Alexandre Guillemoz, directeur d'études
à l'EHESS – Centre Corée ; Erwan Dianteill,
professeur d'anthropologie à l'Université
Paris Descartes – Sorbonne ; Xavier Papaïs, directeur
de programme au Collège International de philosophie.
Animée par Laurent Testot, journaliste à
Sciences Humaines.
Cultes de possession, état de transe sont
des modes de communication avec l'au-delà où
l'on fait appel aux esprits divins, aux ancêtres,
aux esprits d'animaux ou aux forces naturelles.
Au travers d'exemples – chamanisme de Corée,
vodun du Bénin, santeria de Cuba, nouveaux christianismes
aux Etats-Unis… - il s'agira de comprendre ces pratiques
religieuses et leur place dans la société
contemporaine.
Entrée libre, réservation obligatoire
au 01 58 71 01 01. Renseignements et réservations
par mail : m.bour@festival-idf.fr.
Cette table ronde est organisée à l'occasion des
concerts du Festival d'Île-de-France. Le thème
de cette journée est inspiré de deux spectacles
: La Nuit des Chamanes, avec Wimme (Finlande) et l'Ensemble
Muak (Corée), le 10 septembre à Larchant,
Larchant et Au Rythme du Vaudou, avec Le tout-puissant
orchestre Poly-rythmo de Cotonou (et des ),
le 2 octobre, au Pavillon Baltard de Nogent-sur-Marne.
______________________________ Esteban Buch présente son dernier
ouvrage,
L'Affaire Bomarzo : Opéra, perversion et dictature,
à la Médiathèque de la Cité
de la musique, le 16 septembre
Le 16 septembre prochain, le musicologue Esteban
Buch viendra présenter à la Médiathèque
de la Cité de la musique, de 18h30 à 19h45,
son dernier ouvrage, L'Affaire Bomarzo : Opéra,
perversion et dictature.
Sous forme de chronique, l'ouvrage d'Esteban Buch
est le récit d'un des scandales musicaux les
plus spectaculaires du XXe siècle.
L'Affaire Bomarzo est une histoire de censure, la
censure en 1967 d'un opéra d'Alberto Ginastera
et de Manuel Mujica Lainez, sous la dictature argentine,
accusé de « référence obsessionnelle
au sexe, à la violence et à l'hallucination
». Soutenu lors de sa création à
Washington par le même général Ongania
qui l'interdira ensuite à Buenos Aires, Bomarzo
reste à ce jour, pour la mémoire historique
des Argentins, non pas l'opéra que certains ont
vu, mais l'opéra que beaucoup n'auront pas pu
voir.
Esteban Buch nous plonge dans la création
même de cette œuvre et dans le contexte politique
et social des dictatures argentines, et questionne les
liens entre musique et politique.
Publié initialement en espagnol, la traduction
de ce livre par l'auteur, argentin, revêt un sens
à la fois personnel, scientifique et politique.
Esteban Buch, L'Affaire Bomarzo. Opéra, perversion
et dictature, septembre 2011, Editions de l'école
des hautes études en sciences sociales (Collection
Cas de figure, 19).
La rencontre est animée par Christiane Louis,
responsable du Service d'informations musicales. 16
septembre 2011, de 18h30 à 19h45, Médiathèque
de la Cité de la musique.
Entrée libre sur réservation : formation@cite-musique.fr