À propos du site

S'abonner au bulletin

Biographies
Encyclopédie musicale
Discographies
Articles et études
Textes de référence

Analyses musicales
Cours d'écriture en ligne

Nouveaux livres
Périodiques

Petites annonces
Téléchargements

Presse internationale

Colloques & conférences

musicologie.org
56 rue de la Fédération
F - 93100 Montreuil
06 06 61 73 41

bandeau actu

Actualités musicales

2011
<<  septembre   >>
      1 2 3 4
5 6 7 8 9 10 11
12 13 14 15 16 17 18
19 20 21 22 23 24 25
26 27 28 29 30 31  

vendredi 16 septembre 2011, 20h30
Quarante, Abbatiale Sainte-Marie

______________________________
Nuit polyphonique : Annacruz, Soli
Nitorem, Coquecigrues

Les troubadours chantent l'art roman en Languedoc Roussillon. Concert proposé en partenariat avec la Communauté de Communes Canal-Lirou.

Annacruz réunit cinq chanteuses qui mêlent harmonieusement leurs voix et leurs expériences singulières de la musique. Claire Berthier, Joëlle Boussagol, Candice Danichert, Barbara Hammadi et Hélène Tallon-Vanérian promènent leur auditoire à travers les nombreux pays où la polyphonie, devenue un art de vivre, est le langage universel.

Soli Nitorem, 7 voix de femmes – Polyphonies médiévales. Jaillissant du silence, s'épanouissant sous les voûtes d'une architecture séculaire, des voix se mêlent, se répondent et donnent vie aux accents multiples d'un Moyen-Âge lointain embarquant le spectateur dans un voluptueux et envoutant voyage dans le temps. Grâce à des jeux de déplacements et de mise en espace, les voix des chanteuses servent les différentes acoustiques des monuments qu'elles investissent. Elles dessinent ainsi une architecture sonore qui s'élève dans ces espaces de pierre et offre aux spectateurs un décor sonore pour une écoute différente. Leur répertoire, issu de manuscrits du 9ème au 14ème s., est expressément vocal. Au Moyen-âge le chant est considéré comme effusion d'amour vers le divin, moyen de relier l'Homme à l'harmonie céleste car seule la voix humaine est capable de jouer avec l'expression d'un texte.

Coquecigrues. Issues de formations et d'influences bien différentes, les trois chanteuses du trio vocal a cappella Coquecigrues mêlent leurs voix et leurs personnalités afin de créer un élixir vocal, sonore et visuel tout à fait unique.

Réarrangeant divers chants traditionnels, des pièces de musiques anciennes profanes ou sacrées, le trio s'empare aussi de musiques plus actuelles avec des compositions originales, invitant le spectateur à vivre une remarquable palette d'émotions.La qualité du travail de mise en scène et la dimension théâtrale transporte du rire au saisissement, et sert le musical en faveur d'une formidable accessibilité du répertoire.

Quarante est un des fleurons du premier art roman languedocien. Ce qui fut une véritable révolution architecturale est encore bien visible dans l'église: il suffit de comparer les murs latéraux de l'édifice de 982 qui, bien que renforcés pour soutenir le poids des nouvelles voûtes ont été conservés, ainsi que les chevets, la nef et le transept qui datent de 1053. Si les murs de l'église d'Ermangaud sont encore bâtis avec une technique similaire au petit appareil romain, celle du XIe arbore fièrement son décor mural à bandes lombardes, ses niches et ses décorations en basalte noir autour des baies et des portes.

La variété des voûtes utilisées, en plein cintre pour la nef, en arête pour les collatéraux ou avec des coupoles sur trompes, constitue un témoignage précieux des recherches architecturales menées au début de l'époque romane.

L'église de Quarante conserve aussi d'autres trésors et notamment un des plus beaux autels à lobes languedociens en marbre blanc, qui se trouve dans le choeur et qui a probablement été témoin de la consécration de la première église de 982. Ou encore un magnifique reliquaire du XVe s. (de l'école d'orfèvrerie de Montpellier) et un sarcophage romain du IIIes s., visibles dans une chapelle latérale.

Renseignements : Office de Tourisme, 04 67 37 85 29.

 

vendredi 16 septembre 201

______________________________
Le son des rouages :
Représentations musicales des
rapports homme-machine au 20e
siècle, sous la direction de Sara
Iglesias et Igor Contreras Zubillaga

Iglesias Sara & Contreras Zubillaga Igor, Le son des rouages : Représentations musicales des rapports homme-machine au 20e siècle.« Musique/Pouvoirs », Éditions Delatour, Samzon 2011 [226 p. ; ISBN 978-2-7521-0107-5 ; 24 €]

L'imaginaire autour des machines a fortement évolué au fil de l'histoire culturelle, inspirant un large éventail de représentations artistiques aux formes les plus variées. C'est pourtant avec l'industrialisation que la musique occidentale commence véritablement à interroger les rapports entre l'homme et la machine, faisant de la confrontation entre ces derniers un objet de réflexion artistique dont se saisissent nombre d'acteurs des musiques dites savante et populaire : Milhaud, les futuristes italiens, Mossolov ou Antheil, ou encore Maderna, Zappa, Aperghis ou Kraftwerk.

Issu d'un colloque organisé au Centre de Recherches sur les Arts et le Langage (CRAL) de l'École des Hautes Études en Sciences Sociales en 2007, cet ouvrage rassemble des études de cas précis, donnant lieu à des questionnements divers autour des dimensions esthétiques et des enjeux sociaux de ces évocations musicales des rapports homme-machine : Quels ont été les moyens d'expression mobilisés pour dépeindre la machine ? En quoi ces représentations sont-elles révélatrices de leur contexte historique ? Comment la musique a-t-elle nourri, par les moyens qui lui sont propres, le débat concernant la place de la machine au sein de la société ?

Des années 1910 à 2000, de la « Vieille Europe » aux États-Unis et à la Russie, des avant-gardes européennes du début du siècle à la musique contemporaine en passant par le rock progressif et la techno, ce recueil propose un premier aperçu de la profusion et de la diversité des objets et approches dans le domaine des représentations des relations entre homme et machine en musique, dégageant ainsi des lignes de force qui dessinent un tableau complexe des évolutions sociales et artistiques traversant le siècle.

  • Igor CONTRERAS ZUBILLAGA / Sara IGLESIAS, Introduction
  • Fiamma NICOLODI, Le futurisme italien, les machines et les bruits
  • Igor CONTRERAS ZUBILLAGA, Vis, courroies et soupapes : la machine et ses représentations dans la musique prolétarienne
  • Max NOUBEL, Principes mécaniques, ou l'inspiration de la machine chez les Ultramodernes américains
  • David CHRISTOFFEL, Illusionnisme et fonctionnement. Des machines dans la musique française des années 1910-1920 : motif ou paradigme ?
  • Giordano FERRARI, Le poète et la machine : une lecture de Hyperion de Bruno Maderna
  • Esteban BUCH, La machine dans le garage : rock, totalitarisme, pornographie chez Pink Floyd et Frank Zappa
  • Sara IGLESIAS, Corps humains, corps machiniques. À propos de Machinations de Georges Aperghis
  • Bruno BOSSIS, La vocalité artificielle, une nouvelle virtuosité ?
  • Kyrre TROMM LINDVIG, Deux ex machina. Technologie, musique et machine androïde dans Man-Machine de Kraftwerk

vendredi 16 septembre 201

______________________________
Zaza Fournier, chanteuse

Mademoiselle Fournier, parisienne de 26 ans d'âge. Zaza, le féminin de Zazou.

A la fin des années 1930, les « rejetons multicolores de la faune « swing » du Tout-Paris », selon la définition bourgeoise du moment, baladaient leurs cheveux ondulés au Pam Pam ou au Colysée sur les Champs-Elysées. Mèche frontale, rouge aux lèvres et look pin-up ockabilly, belligérante des nouvelles moeurs.

Zza transpose les Zazous au 21e siècle . Les temps ont changé, le féminisme est passé par là et Zaza est passée à la Vodka Fraise. Elle s'enivre en regardant danser les glaçons tout au fond du verre.

La tête lui tourne, c'est un naufrage drolatique traduit sur une musique de bal balnéaire. « Une sorte d'hyperréalisme », dit l'intéressée. Zaza Fournier possède un don aigu : celui de traduire l'immédiat, avec des mots directs : coucher, reins, chaise, lunettes, savon, genoux, rissons…, combinant à la fois distance critique et liberté. Elle assure à l'instinct, une qualité travaillée au long d'une tournée de deux-cents dates en dix-huit mois, dont « 170 seule en scène, avec un accordéon et un iPod », sans filet, dit-elle. « Je vivais le présent tel qu'il venait », écrivant sur le tas, sur la route - la chanson Regarde-moi a été composée pendant une balance de concert.

C'est à la maison que Zaza Fournier avait été fabriqué. C'est à la maison que Regarde-moi a été mûri et complété, grâce à un tête-à-tête avec un nouvel instrument, un orgue à boutons, très présent sur le disque. Pièce vintage rare datant des années 1970, ce Cavagnolo, « a même marque que mon accordéon », a été le premier orgue électronique à clavier d'accordéon. « C'est un drôle de jouet hybride, avec un son chaud à la Ray Charles, sensuel, ludique, mais électrifié », électronique aussi avec ses lignes de percussions, de claviers, de basses, etc. « Cet instrument rend totalement indépendant, dit Zaza, passionnée par « toutes les variations de l'accordéon ».

La chanson Comme il est doux, concoctée dans l'intimité par Zaza et son orgue-accordéon, est ainsi arrivée toute prête dans l'escarcelle de ses complices arrangeurs Jack et Rob. Ce clavier moderne et qui possède un son singulier, a servi attentivement le paradoxe de aza la Zazou, les deux pieds dans le présent, la tête dans l'avenir, un oeil sur le passé, et un coeur alchimiste.

Regarde-moi, que sa conceptrice traduira en scène de façon plus rock, avec un groupe et non plus en solitaire, indique que la jeune génération dont sont issus Zaza et ses musiciens a écouté et intégré presque inconsciemment toutes les révolutions rythmiques du siècle passé : le twist, le rockabilly et Adriano Celentano (Happy Birthday)… Des rythmes amoureux, qui emballent. Zaza est une néo-yéyé, une rockeuse des origines (Johnny Chéri), une amoureuse dévergondée. Ses personnages se composent au fil des sensations. Citant un Zaza Fournier traversé de références dansantes et latines, calypso, mambo, Zaza Fournier modernise un temps, les années 1960, où les sans soucis n'étaient pas crétins pour autant, où la guitare en réverbération, les choeurs et le doowap servaient d'écrin à des chansons qui jouaient sur les bleus à l'âme comme sur du velours. Zaza Fournier se souvient de l'esthétique de Cry Baby, le teen movie de John Waters et s'en remet aux muses du rockabilly, « parce que c'était hyper sexy, drôle et que tous ces types qui se coiffaient en banane et s'habillaient en pantalon de cuir moulant savaient pratiquer le second degré.

Elvis savait jouer avec son image, avec recul. ». C'était une époque où « le bouchon a sauté ». Zaza a revisité la chanson française, et maintenant que va-t-elle faire ? Bousculer ce qui doit l'être.

https://www.myspace.com/zazafournier

 

  vendredi 16 septembre 201

______________________________
On repeint la musique sur France
Bleu, samedi et dimanche

Le samedi et le dimanche de 14h à 16h et/ou de 22h à 00h*

On Repeint La Musique : infos musicales, histoires de chansons, potins people et invités se retrouvent chaque week-end dans le studio de France Bleu avec Serge Poézévara et ses chroniqueurs,  Danielle Moreau et Fabien Lecoeuvre.

Samedi 17septembre avec Nicolas Peyrac et ric Vincent.

C'est lundi dernier qu'est sorti son nouvel album de Nicolas Peyrac, accompagné d'un dvd, et de la reprise de ses grands succès réenregistrés. Près de 40 ans après ses débuts, il revient pour nous sur l'histoire de « So far away », griffoné sur une table de la fac de médecine, sur son amitié avec Michel Berger, et sur son plaisir toujours aussi intense de monter sur scène.

 Eric Vincent, auteur-compositeur natif de la Mayenne, proche de Georges Moustaki, est peu connu du public français. Pourtant, il donne des concerts dans le monde entier, a chanté dans 140 pays, remplit des salles aux Etats-Unis, où ses chansons figurent dans les livres scolaires.

Dimanche 18 septembre avec Renan Luce et Shake.

Il a suffit de quelques mois à Renan Luce pour s'imposer en 2006 comme l'une des révélations de la chanson française dans la droite ligne des Brassens, Renaud, ou Bénabar. Avant la sortie d'un troisième album, il reprend la route pour une tournée qu'il partage avec ses amis Alexis HK et Benoit Dorémus. Un projet qu'ils nous présentent ensemble.

 En 1975, Shake, ce jeune malaisien qui ne connaissait pas un mot de français s'installait en haut des hits parades. Produit par Orlando, révélé par Michel Drucker, invité régulier des émissions de Danièle Gilbert il a vendu des millions de disques. Il revient pour nous sur ses années de succès.

Réécoutez l'émission en podcast sur francebleu.com !

  vendredi 16 septembre 201

______________________________
À l'agenda de musicologie.org

Moussorgski, Chostakovitch  et Stravinski en ouverture de saison symphonique de l'Opéra de Tours, les 5 et 6 novembre
Zakiya Hooker au Bacardi de Callac, le 16 octobre
Shemekia Copeland, au Centre culturel paul bailliart de Massy, le 7 octobre

  vendredi 16 septembre 201

______________________________
La revue de presse

(Le Figaro, Christian Merlin) Des paradis pour mélomanes
(Le Soleil, Québec) Alain Lefèvre et l'OSQ: déluge d'émotion
(La Russie d'aujourd'hui) Currentzis fait de Perm et de sa musique une destination
(Mondomix) Entretien avec Martin Baer, l'un des réalisateurs de « Kinshasa Simphony »
(France Culture) Jean-Luc Godard : l'opacité de l'existence (émission de 44 minutes)
(AFP/NVI) Le jury du prix Femina publie sa sélection de romans français et étrangers

  vendredi 16 septembre 201

______________________________
Les petites annonces musicales

École associative de musique à Rosny-sou-Bois (93)
Atelier d'éveil musical à Paris 20e
Cherche professeur de violon pour projet de cours collectif à distance


Musicologie.org 2011