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samedi 17 septembre 2011

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17 septembre, 20h45, Taverny,
église Notre-Dame

Cantate pour un défunt
Un office funéraire à la mémoire du Prince de Cöthen
Jean-Sébastien Bach, Cantate BWV 244a
Ensemble Pygmalion

 Ensemble Pygmalion, dir. Raphaël Pichon
Sabine Devieilhe (soprano)
Terry Wey (alto)
James Gilchrist (ténor)
Benoît Arnould (basse)

 Jean-Sébastien Bach, « reconstruction » de la cantate BWV 244a
Motets In funeribus extraits du recueil Florilegium Portense (1608).

 Lorsqu'il habitait à Leipzig, Jean-Sébastien Bach composait une cantate pour chaque office. Sur le nombre considérable d'œuvres qu'il livra durant cette période, un tiers demeure introuvable

L'ensemble Pygmalion tente de « reconstituer » la cantate BWV 244a du cantor de Leipzig. Dans ce travail, l'ensemble s'est inspiré de l'Ode funèbre BWV 198, qui rend hommage à la défunte Christiane Eberhardine de Brandebourg-Bayreuth.

Au programme du concert figurent d'autres œuvres faisant référence à l'office des morts, notamment des motets de Johann Christoph Bach, illustre cousin de Jean Sébastien… L'ensemble Pygmalion exhume également des œuvres religieuses méconnues du xviie siècle : des motets de Jakob Gallus, Hans Leo Hassler, Annibale Stabile… Passionné par le répertoire sacré, l'ensemble Pygmalion projette l'enregistrement de la Messe en si mineur de Jean-Sébastien Bach, dans la version originelle de 1733.  Sous la direction de Raphaël Pichon, ce jeune ensemble apporte une vision neuve et inventive du répertoire baroque.

Tarifs : entre15 et 2 €. Navette au départ de Paris au tarif unique de 5 € aller-retour. La réservation est obligatoire, dans la limite des places disponibles. Le lieu et l'heure du départ seront indiqués pour chaque réservation au plus tard 7 jours avant la date du concert.
 https://www.festival-idf.fr/2011/fiche-concert.php?concert=19

En collaboration avec la ville de Taverny et Les Heures musicales de Taverny

Conférence, visite, masterclasse...

Parallèlement à ce concert, une conférence est organisée sur le thème de « La  parodie en musique », avec Raphaël Pichon, directeur artistique de l'Ensemble Pygmalion, et  Raphaëlle Legrand, professeure de musicologie à l'Université Paris 4... La parodie, l'art de réutiliser les musiques, entre autres à différens textes, pas seulement pour en tirer ironie ou comique, mais par économie de métier. Vendredi 16 septembre à 19h30, médiathèque Les Temps modernes, 7 rue du Chemin Vert de Boissy, 95150 Taverny. Entrée libre, réservation obligatoire au 01 58 71 01 01 ou au 01 30 40 55 00.

Métamorphose ? Et bien il y celles d'Ovide. Dans les collections du musée national de la Renaissance,  « Les Métamorphoses » ont inspiré les artistes. Orfèvres, émailleurs, ébénistes, se sont nourris des divines aventures d'Actéon, de Daphné ou encore de Phaéton. Visite le samedi 17 septembre de 16h à 17h30 : 7 €. Réservation au 01 58 71 01 01

En compagnie de Laure Schauinger, auteur de l'ouvrage L'église Notre-Dame de Taverny, découvrez toutes les facettes de ce joyau du xiiie siècle, érigé grâce à la bienveillante famille de Montmorency. Samedi 17 septembre à 19h. Gratuit, mais la réservation est recommandée : 01 58 71 01 01

Enfin, une masterclasse est dirigée par Raphaël Pichon auprès du chœur La Chapelle du Prince de Conti, dirigé par Matthieu Boutet (L'Isle-Adam, 95).  Restitution lors de la conférence « La parodie en musique », vendredi 16 septembre à 19h30, Médiathèque Les Temps modernes de Taverny (95).

samedi 17 septembre 2011, 20h30
Église Saint-Bonnet de Vourles

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Journées Européennes du
Patrimoine
« Humilité et ambition »

Parcours littéraire et musical
Chant grégorien - Negro Spirituals
Lecture de Bossuet
Pièces d'orgue d'Arauxo, Bach, Vivaldi, Corette, Couperin, Monsieur Benaut

Caline Malnoury (orgue)
Mario Hacquard (baryton et récitant)

Humilité de la Vierge Marie à l'Annonciation, Humilité de l'enfant-Jésus dans la crèche entre l'âne et le bœuf, Humilité du prophète Isaïe complètement recroquevillé en attendant la consolation du Peuple d'Israël, Humilité des esclaves noirs clamant les Gospels dans les champs de coton.

Ambition des Grands de ce Monde, fustigée par le Sermon de Bossuet qui reste, après trois siècles, d'une étonnante actualité.

Ambition et exubérance du Baroque qui enflamme la musique d'orgue.

Enfin Ambition des défenseurs du Patrimoine, conservé grâce aux petites-mains des habitants de Vourles qui y œuvrent en toute Humilité.

Caline Malnoury est une organiste reconnue, elle est l'invitée de festivals internationaux en parallèle avec ses activités d'enseignement et de master-class.

Mario Hacquard est plusieurs fois premier prix au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, Mario Hacquard est admis à l'unanimité à l'école d'art lyrique de l'Opéra de Paris. Il reçoit le Prix Ravel et le Prix Jacques-Ibert au concours international de la Mélodie française. Baryton, il chante sur les scènes européennes et internationales de nombreux opéras et oratorios.

Entrée libre. Mairie de Vourles, Tél : 04 78 05 12 05.
https://www.vourles.fr

Programme

Bach/Vivaldi : Concerto pour orgue
Grégorien : Rorate Coeli desuper
Monsieur Bénaut : Offertoire
Grégorien : Tractus Ave Maria
Correa de Arauxo : Lauda Sion (chant et orgue alternés)
Grégorien : Puer natus est - Hodie Christus natus est
Pièce anonyme anglaise de la Renaissance pour orgue
Negro Spirituals : Were you there - Ev'ry time I feel de Spirit
Couperin : Tierce en Taille (Messe des Paroisses)
Bossuet : Sermon sur l'Ambition
Corette : Orage pour orgue

samedi 17 septembre 2011, 16h00
Saint-Guilhem-le-Désert
Abbaye de Gellone
Salle du réfectoire des moines

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Camerata Mediterranea

Légendes Dorées: Saints du Languedoc et d'ailleurs

Inspirée par les vies des grands saints du Moyen-Âge méridional, une soirée de poésie et musique des xiie et xiiie siècles;. : Saint Benoît d'Aniane, Saint Gilles du Gard, Saint Guilhem du Désert, Sainte Marie Madeleine de la Sainte Baume en Provence, et Sainte Léochade, vénérée à Vic la Gardiole.

Ces passions, miracles et gestes sont chantés et narrés en Occitan, Latin et Français par Anne Azéma (chant et chifonie) et Joel Cohen (luth et chant).

La Camerata Mediterranea, est un institut interculturel de recherche et d'échanges. Elle oriente ses travaux sur les anciennes musiques occidentales et orientales, visant à mettre en valeur des interactions oubliées. Elle cherche à rétablir un dialogue, à la fois artistique, intellectuel et humain entre les civilisations. La Camerata Méditerranea est en résidence à Saint Guilhem le Désert.

Renseignements et Réservations : Mairie 04 67 57 70 17 / 06 58 49 88 69

 

samedi 17 septembre 2011

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Ouverture du 64e festival
international de Besançon

Le festival, s'est ouvert en plein air avec Shéhérazade de Nikolaï Rimski-Korsakov, interprétée par l'orchestre philharmonique du Luxembourg sous la direction d'Andrew Davis. Ce dernier, associé du festival, sera le président du jury du concours qui couronne tous les deux ans un jeune chef d'orchestre parmi les 20 finalistes parmi les 137 candidats de 42 nationalités se sont présentés aux présélections de Pékin, Berlin, Montréal et Besançon.

Les épreuves se dérouleront à Besançon jusqu'au 23 septembre, date de la finale qui verra les trois candidats retenus interpréter ... ombres..., création mondiale écrite sur commande pour le festival bisontin par le compositeur suisse en résidence Michael Jarrell.

Le lauréat de ce 52e concours gagnera un prix de 12.000 euros et, surtout, l'assurance de diriger une vingtaine dorchestres de renom.

Avec pour thème « Contes et légendes , l'édition 2011 du festival sera marquée par le grand ballet romantique La Belle au bois dormant de Louis-Fernand Hérold. Le ballet sera recréé après plus d'un siècle, par l'orchestre philharmonique de Bruxelles dirigé par Hervé Niquet.

L'actrice Fanny Ardant interprétera Cassandre de Michael Jarrell, ou le concert du London Philharmonic Orchestra, dirigé par Vladimir Jurowski avec Nikolaï Luganski au piano. L'association Elektrophonie proposera une promenade nocturne en forêt, entre installations plastiques et sonores.

samedi 17 septembre 2011

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Salaise blues : monstres sacrés et
sacrément bon avec Ten Years After
et Nina Attal le 8 octobre

Certainement un soirée à réserver pour les amateurs de blues-rock, le 8 octobre à Salaise. Les monstres sacrés Ten Years After (sans Alvin Lee) et du sacrément bon de musique et de jeunsese avec  Nina Attal.

Avec son Festival de Blues en avril, Salaise sur Sanne est une ville qui aime la musique et le blues toute l'année.  En 27 ans, John Mayall, The Animals, Brian Lee, Nina Bellow Zero, Marc André Leger, Steve Verbeke, Peter Green, Deborah Coleman, The Yardbirds... Et bien d'autres encore s'y sont succédés. Pour sa soirée blues d'octobre, les légendaires Ten Years After et la plus vraie que nature Nina Attal.

Adolescente, alors que d'autres écoutent plus facilement de la pop musique ou du R'n'B, Nina Attal, elle, se nourrit au Blues, à la Soul et au Funk. C'est à 12 ans

qu'elle acquiert sa première guitare. Ses idoles sont d'abord les pères fondateurs :BB King, Albert Collins, Etta James, Koko Taylor…mais très rapidement elle découvrira aussi Sharon Jones, Larry Graham, Prince et Lenny Kravitz pour ne citer qu'eux. Une alchimie qui donne à sa musique un style unique et exigeant.

À aujourd'hui tout juste 20 ans, Nina attal a un parcours scénique déjà bien rempli. Adoubée par ses pairs dès ses débuts, ses premiers pas sur scène seront précoces et ses concerts déjà nombreux. Fin 2009, elle rafle la quasi-totalité des prix au Festival « Blues sur Seine ». Depuis, de nombreux Festivals lui ont ouvert leurs portes : Blues sur Seine, Europa Jazz Festival, Cahors Blues Festival, Festiblues de Montréal, Les Rendez-vous de l'Erdre, Rhino Jazz Festival, Tourcoing Jazz Festival... mais elle donne aussi des concerts au New Morning, la Scène Bastille. Il était indispensable que Nina Attal vienne jouer à Salaise sur sanne.

Pour son premier album « Urgency », mixé aux studios d'Abbey Road à Londres, faut ce qu'il faut.

 C'est en novembre 1966 que le groupe Ten Years After voit le jour.

Dès 1969, le groupe s'impose sur la scène blues-rock de l'époque avec des titres comme « Good Morning Little Schoolgirl », « Bad Scene » ou « I Woke Up This Morning » pour n´en nommer que quelques-uns. Puis viendront des classiques incontournables comme « Love Like A Man », « Goin' Home »...

Le 17 août 1969, ils se produisent au festival de Woodstock aux USA. Ils seront révélés au monde entier dans le film réalisé sur les 3 jours du festival et deviendront extrêmement populaires à la sortie du film sur Woodstock (1970). Les quatre musiciens sont à cette époque encore très jeunes mais maîtrisent admirablement leurs instruments et leurs prestations sur scène.

Le groupe excelle dans l'improvisation, chose rare dans le rock. Ils se produiront alors dans le monde entier, avec les USA comme seconde maison. Les Ten Years After se séparent officiellement en 1975 après une ultime tournée aux USA.

En 1997, les trois membres originaux Leo Lyons, Chick Churchill et Ric Lee rencontrent Joe Gooch, un jeune virtuose de la guitare né en 1977, qui donnera un nouveau souffle, plus rock, à Ten Years After.

En 2002, les Ten Years After reprennent la route à l´occasion de la sortie de l´album « Now ». C´est le début d´une grande tournée mondiale qui passera par les USA et la plupart des pays d´Europe. Ils n´ont plus jamais arrêté de tourner depuis.

L'énergie brute qui se dégage sur scène est indubitablement le témoignage vivant de ce Ten Years After ressuscité, toujours mythique

Leurs concerts sont aujourd'hui un dosage entre standards du groupe que le public veut entendre ; « Love Like A Man », « Hear Me Calling », « I Can't Keep From Crying Sometimes », « Good Morning Little Schoolgirl » ... et des morceaux extraits des trois albums récents enregistrés avec Joe Gooch

 

  samedi 17 septembre 2011

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Zaza Fournier, Bertrand Bellin, Alex
Beaupain : la Grange dîmière  de
Fresnes (94) se fait du bien à la
magnifique jeunesse musicante

Pour qui apprécie la chanson bien troussée, trempée de recherche, de beauté, d'expression et d'élixir de vie, c'est bien de n'être pas trop loin de la Grange dîmière de Fresnes, qui a du goût dans la programmation.

La jeunesse musicienne, chanteuse est foudroyante — tous genres tous styles — quand elle ne cherche pas à reproduire les tics de la génération précédente, déjà pas mal club auto reproductible, à l'image des médias qui après le stade bling-bling a atteint celui du pathétique. Sûr, qui ne rêverait pas du CD de fer, or, platine et autres bois exotiques, des plateaux de télé où l'on se regarde les uns les autres le nombril, en pensant que cela est passionnant... Tu te vois chez Drucker ? On peut rêver mieux, j'en ai l'impression, en tout cas c''est ce que chante Zaz (« je veux »). En chantant pour un public en vrai (pas une foule dans un stade ou un téléspectateur, ou un acheteur de CD ciblé), qu'elle pense intelligent, exigeant, écoutant, connaissant, citoyen,la jeunesse histrionique met les petits plats dans les grands, sort son argenterie, elle douée, belle, convaincante. Le critique «variétés» d'un important quotidien aimait me dire qu'il y avait beaucoup d'appelés mais peu d'élus. Il n'lmaginait pas qu'on puisse vouloir faire son métier sans ni être appelé ni élu. Mais en réalité, il y a très peu d'appelés, et beaucoup d'élus.

Trois concerts proposés par la grange dîmière de Fresnes en feront la démonstration  :

Vendredi 23. septembre, à 20h30
Zaza Fournier

Zaza Fournier (chant, accordéon)
Mathieu Gayou (Batterie)
Rob (Clavier)
Seb Dousson (Basse)
Nico Bogue (Guitare)

Bio de Zaza Fournier

Dimanche 2 octobre 17h00
Bertrand Belin

Bertrand Belin (Guitare et Chant)
Olivier Daviaud (Clavier)
Tatiana Mladenovitch (Batterie)
Thibault Frisoni (Basse)

En première partie Billie, avec Amélie Lacaf-Moriquand (voix), Delphine Sarazin (violoncelle, basse)

Bio de Bertrand Belin

 

Vendredi 18 novembre 20h30
Alex Beaupain

Alex Beaupain (chant, clavier)
Valentine Duteil (violoncelle, basse)
Nicolas Soubrechicot (claviers, basse°
Victor Paimblanc (guitares)
Benjamin Vairon batterie

 

   samedi 17 septembre 2011

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Bertrand Belin, chanteur

Bertrand Belin appartient à cette généalogie de stylistes qui détournent les vieux fleuves épuisés pour sculpter des jeux d'eau dans des jardins savants. Il sait tout de la chanson, de la pop, du rock, et compose dans un langage à part où l'on surprend autant de l'art de Claude Debussy que de Dominique A, autant d'Alain Bashung que de Bob Dylan, autant de country music que d'Elvis Costello…

Avec « Hypernuit », son troisième album solo, Bertrand Belin trace toujours son chemin entre lyrisme et austérité. Une fois de plus, il a trouvé l'équilibre le plus limpide de la mélodie et de la poésie, l'alchimie unique d'une musique à la fois luxuriante et dénudée. Le disque a pour l'essentiel été joué à trois, avec Tatiana Mladenovitch à la batterie et Thibault Frisoni à la basse. La musique d'« Hypernuit » est grande ouverte, comme une maison qui se laisse emplir par la brise et les senteurs de l'été, même sur les quelques chansons que Bertrand Belin a enregistrées seul. Des maisons, il lui arrive d'en visiter. Il faut dire qu'il a de beaux voisins tels que JP Nataf qui l'a invité sur « Claire », son dernier album, ou Bastien Lallemant pour lequel il vient de réaliser avec Albin de la Simone « Le Verger ». Curieux, amateur d'escapades et de hors-piste, on l'a vu également dans les spectacles « Imbécile » d'Olivier Libaux ou « Sombrero » de Philippe Decouflé.

Avec les albums Bertrand Belin en 2005 et La Perdue en 2007, il avait manifesté autant d'audace tranquille que de singularité fervente. Il ne cache pas qu'il aime que la trajectoire qui relie un album à l'autre soit « Une route accidentée. Une voie d'intranquillité qui me conduit au renouvellement. Dans « Hypernuit », en tout état de cause, il y a une évolution de l'ordre de l'élagage, du tamisage. Cela répond à un désir d'assèchement des figures et des arrangements. Un éloignement de la rutilance de « La Perdue ».»

Il y a trois ans, « La Perdue » était peuplé d'échos de Ravel ou de Mendelssohn et d'intrusions de l'orchestre classique. Pour « Hypernuit », il n'a plus voulu des cordes et des vents : « Si je parviens à célébrer la musique que j'aime quand je compose, si l'on peut reconnaître dans mes chansons une manière d'empreinte de ce que j'aime et écoute sans que j'aie besoin de disposer des pancartes et des signaux lumineux, alors je suis ravi. « La Perdue » a pu jouer ce rôle de vitrine. « Hypernuit » parle moins mais dit plus. »

Belin a tenu à « utiliser le moins d'effets possibles, aller chercher le caractère contemporain ailleurs que dans le déploiement des signes et des clichés qui le valideraient. Voir ce qui reste de son temps quand on l'a délesté... » Autrement dit, « rechercher le classicisme » plutôt qu'emprunter au classique.

 

   samedi 17 septembre 2011

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Alex Beaupain, chanteur

C'est en écoutant « Le Grand Sommeil » que le jeune franc-comtois Alex Beaupain, né en 1974, prend goût à la chanson : Etienne Daho le mène naturellement aux mélodies du Velvet Underground. Après l'apprentissage du piano dans sa famille de milieu populaire (papa est cheminot, maman institutrice) de Besançon, et avoir passé son bac d'abord (option cinéma), il séjourne à Nancy, puis rallie l'Institut d'Études Politiques de Paris d'où il ressort diplômé.

Dès la fin des années 1990, Alex Beaupain compose pour le théâtre, puis se lie d'amitié avec le metteur en scène Christophe Honoré, dont il signe la partition de 17 Fois Cécile Cassard (2002). En 2003, il poursuit dans la musique de film en collaborant avec Gilles Marchand pour son long-métrage Qui A Tué Bambi ?

En 2005 est édité son premier album, Garçon D'Honneur, ce qui lui vaut un succès d'estime et les éloges de la critique spécialisée. L'année suivante, Alex Beaupain intervient dans Un An, un mini-album cinq-titres de Foreign Office (avec Lily Margot), puis retrouve Christophe Honoré avec les musiques des films Dans Paris et Les Chansons d'Amour (2007), ce dernier étant inspiré de son album Garçon d'Honneur, et pour lequel il est gratifié du César de la meilleure musique de film. Toujours en 2007, il participe à Chansons d'Amour, album de Frédéric Lo.

En 2008 sort son deuxième album. 33 Tours se voit honoré du Grand Prix International de l'Académie Charles-Cros. L'une des chansons du disque est utilisée par Christophe Honoré pour le compte du film La Belle personne. Dans son troisième album Pourquoi Battait Mon Coeur, élaboré avec Jean-Philippe Verdin et Frédéric Lo et paru en avril 2011, Alex Beaupain marie son thème de prédilection, l'amour, avec la chronique politique dans « Au départ ».

 

samedi 17 septembre 2011

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Jorge Luis Prats à Aix-en-
Provence le 1er octobre


Jorge Luis Prats (Photo Jan Willem Kaldenbach)

Jorge Luis Prats donnera un récital au Grand Théâtre de Provence le 1er octobre 2011 à 20h30. Au programme  :

Heitor Villa-Lobos, (1887-1959)
Bacchiana Brasileira n° 4

Enrique Granados, (1867-1916)
Goyescas

Carlos Fariñas, (1934-2002)
Alta gracia (tango)

Maurice Ravel, (1875-1937)
La Valse

Ignacio Cervantes Kawanagh, (1847-1905)
Danza Cubana

Prix des places de 8 € à 34 €. réservations 08 2013 2013. https://www.legrandtheatre.net

 En mai 2007, la carrière de Jorge Luis Prats connait une ascension fulgurante suite à son récital au Festival International de Miami. Il fait ses débuts dans la prestigieuse Série « Meister pianisten » au Concertgebouw d'Amsterdam avant d'y être à nouveau ovationné en novembre 2009. Il s'y reproduira en 2010 pour la 3e fois consécutive (honneur seulement réservé jusqu'alors à Brendel et Sokolov !). Jorge Luis Prats s'est produit sur la scène de la Salle Pleyel en mai 2010, remplaçant au pied levé Nelson Freire souffrant, et soulevant l'enthousiasme du public avant de triompher en septembre à « Piano aux Jacobins ».

Jorge Luis Prats est né le 3 juillet 1956 à Camagüey à Cuba, pays où il reçoit l'enseignement de grands maîtres (Cesar Perez Sentenar, Barbara Diaz Alea, Margot Rojas et Alfredo Diez).

Après avoir obtenu son diplôme de l'Ecole National des Arts, Jorge Luis reçoit une bourse du Conservatoire Tchaïkovski de Moscou où il étudie avec Rudolf Kerer. Il poursuit sa formation au Conservatoire de Paris et plus tard à la Hochschüle für Müsik und Künstler de Vienne auprès de Paul Badura Skoda et Magda Tagliaferro.

À l'âge de 21 ans, Jorge Luis gagne le Grand Prix du prestigieux Concours Marguerite Long – Jacques Thibaud à Paris ainsi que des prix spéciaux pour la meilleure interprétation d'oeuvres de Maurice Ravel et d'André Jolivet. Il reçoit aussi d'autres prix (Médaille d'or au Festival Katia Popova en Bulgarie et 1er Prix au Concours Amadeo Roldan de La Havanne).

Régulièrement invité comme professeur dans de prestigieuses institutions comme l'Université Nationale de Colombia à Bogota, l'Ecole Nationale des Arts à la Havanne, le Centre des Arts à Mexico, le Conservatoire de Cordoba en Espagne, et le Conservatoire Royal Glenn Gould à Toronto, il fut également le Directeur Artistique de l'Orchestre National Cubain de 1985 à 2002.

Ses tournées de concerts l'emmènent sur tous les continents : Europe, Amérique Centrale et du Sud, Chine, Japon et Corée… Il a joué avec le RPO à Londres, l'Orchestre de la BBC, l'EOS Orchestra de New York et le Dallas Symphony. À Mexico, il s'est produit avec le Mexico City Orchestra, l'Ofunam Orchestra et le Jalapa Orchestra. En Amérique du Sud, il apparaît avec le Colombia Philharmonic, l'Orchestre vénézuélien Simon Bolivar et l'Orchestre Municipal de Caracas…

Il a enregistré avec les plus grandes maisons de disques : EMI, Deutsche Gramophone… Sa discographie inclut le tout premier enregistrement des 24 Préludes et du Poème Satanique de Scriabine, des oeuvres de Beethoven, le Concerto pour piano de Grieg, l'intégrale des oeuvres pour piano et orchestre de Rachmaninov, les Concertos pour piano de Chopin et de la musique cubaine.

Son concert du 27 février 2007 au Broward Center for the Performing Arts durant le Festival de piano International de Miami a été enregistré et édité en DVD par VAI. Son répertoire inclut les oeuvres majeures du répertoire pour piano et orchestre, ainsi que de nombreuses pièces de Bach (Clavier bien tempéré, les Suites et Partitas …), l'intégrale des sonates de Mozart, un très grand nombre de sonates de Beethoven, l'oeuvre complète de Chopin, les sonates et études de Liszt ainsi que ses Rhapsodies hongroises sans oublier Ravel, Debussy, Villa-Lobos, ainsi que la musique classique cubaine des 18e et 19e siècles (Manuel Saumell, d'Ignacio Cervantes et les oeuvres pour piano d'Ernesto Lecuona). Jorge Luis Prats vient de signer un contrat d'exclusivité avec le label Decca et son premier enregistrement consacré aux Goyescas de Granados est paru en juin 2011.

 

  samedi 17 septembre 2011

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La nouvelle production de
« Faust » à l'Opéra de Paris sera
dirigée par Alain Altinoglu

Alain Altinoglu dirigera la nouvelle production de Faust à l'Opéra national de Paris, dont la première aura lieu jeudi, a annoncé l'Opéra de Paris dans un communiqué.

Il remplacera Alain Lombard, dont le retour était attendu pour cette production de l'opéra de Gounod, avec Roberto Alagna dans le rôle de Faust.

Alain Lombard n'a plus dirigé à l'Opéra de Paris depuis 1988. Il retrouvera l'Opéra de Paris dès la saison prochaine, précise le communiqué évasif.

  samedi 17 septembre 2011

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À l'agenda de musicologie.org

  samedi 17 septembre 2011

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La revue de presse musicale et
culturelle

 Ouverture du 64e festival international de Besançon
 Salaise sur blues : des monstres sacrés et du sacrément bon avec Ten Years After et Nina Attal le 8 octobre
 Zaza Fournier, Bertrand Bellin, Alex Beaupain, La Grange dîmière se fait du bien à la chanson et sa magnifique jeunesse
 Bertrand Belin, chanteur
 Alex Beaupain, chanteur
 Jorge Luis Prats à Aix-en-Provence le 1er octobre
 La nouvelle production de Faust sera dirigée par Alain Altinoglu à l'Opéra de Paris
(Nice Premium) Festival de Violon à Beaulieu sur Mer et Saint-Jean-Cap Ferrat
(Le Figaro) Le Quatuor, des fils Bach aux Frères Jacques 
(France 24) Pour le directeur de l'Opéra d'Israël, musique ne doit pas rimer avec politique
(AFP/Le Point) James Conlon, « homo universalis » et chef d'orchestre à l'insatiable appétit
(AFP/La Croix) Super Heavy : quand Mick Jagger jamme avec Damian Marley et Joss Stone
(AFP/Le Point) Clive Owen ouvre le 59e festival de Saint-Sébastien, assombri par la crise
(AFP/DNA)  La Guerre est déclarée sélectionné pour représenter la France aux Oscars
(AFP/La Croix) Une Séparation sélectionné pour représenter l'Iran aux Oscars
(AFP/NVI) Le cinéma français satisfait de sa prestation à Toronto déjoue la crise
(AFP/LePoint) L'écrivain Philip Roth se livre sans complexe face à la caméra
(AFP/DNA) Marseille: un ancien silo à grains transformé en salle de spectacle
(AFP/NVI) Théorie du genre dans les manuels: un

           


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