Cantate pour un défunt Un office funéraire à la mémoire du Prince de Cöthen Jean-Sébastien
Bach, Cantate BWV 244a Ensemble Pygmalion
Ensemble Pygmalion, dir. Raphaël Pichon Sabine Devieilhe (soprano) Terry Wey (alto) James Gilchrist (ténor) Benoît Arnould
(basse)
Jean-Sébastien Bach, « reconstruction » de la cantate BWV 244a Motets In funeribus extraits du recueil Florilegium Portense (1608).
Lorsqu'il habitait à Leipzig, Jean-Sébastien Bach composait une cantate pour chaque office. Sur le nombre
considérable d'œuvres qu'il livra durant cette période, un tiers demeure introuvable
L'ensemble Pygmalion tente de « reconstituer » la cantate BWV 244a du cantor de Leipzig.
Dans ce travail, l'ensemble s'est inspiré de l'Ode funèbre BWV 198, qui rend hommage à la défunte Christiane Eberhardine de
Brandebourg-Bayreuth.
Au programme du concert figurent d'autres œuvres faisant référence à l'office des morts, notamment des motets
de Johann Christoph Bach, illustre cousin de Jean Sébastien… L'ensemble Pygmalion exhume également des œuvres religieuses méconnues
du xviie siècle : des motets de Jakob Gallus, Hans Leo Hassler, Annibale Stabile… Passionné par le répertoire sacré,
l'ensemble Pygmalion projette l'enregistrement de la Messe en si mineur de Jean-Sébastien
Bach, dans la version originelle de 1733. Sous
la direction de Raphaël Pichon, ce jeune ensemble apporte une vision neuve et inventive du répertoire baroque.
Tarifs : entre15 et 2 €. Navette au départ de Paris au tarif unique de 5 € aller-retour. La réservation est obligatoire, dans la limite des places disponibles. Le lieu et l'heure du départ seront indiqués
pour chaque réservation au plus tard 7 jours avant la date du concert. https://www.festival-idf.fr/2011/fiche-concert.php?concert=19
En collaboration avec la ville de Taverny et Les Heures musicales de Taverny
Conférence, visite, masterclasse...
Parallèlement à ce concert, une conférence est organisée sur le thème de
« La parodie en musique », avec Raphaël Pichon, directeur artistique de l'Ensemble Pygmalion, et Raphaëlle
Legrand, professeure de musicologie à l'Université Paris 4... La parodie, l'art de réutiliser les musiques, entre autres à
différens textes, pas seulement pour en tirer ironie ou comique, mais par économie de métier. Vendredi 16 septembre à 19h30,
médiathèque Les Temps modernes, 7 rue du Chemin Vert de Boissy, 95150 Taverny. Entrée libre, réservation obligatoire au 01 58 71 01 01
ou au 01 30 40 55 00.
Métamorphose ? Et bien il y celles d'Ovide. Dans les collections du musée national de la Renaissance,
« Les Métamorphoses » ont inspiré les artistes. Orfèvres, émailleurs, ébénistes, se sont nourris
des divines aventures d'Actéon, de Daphné ou encore de Phaéton. Visite le samedi 17 septembre de 16h à 17h30 : 7 €. Réservation
au 01 58 71 01 01
En compagnie de Laure Schauinger, auteur de l'ouvrage L'église Notre-Dame de Taverny, découvrez
toutes les facettes de ce joyau du xiiie siècle, érigé grâce à la bienveillante famille
de Montmorency. Samedi 17 septembre à 19h. Gratuit, mais la réservation est recommandée : 01 58 71 01 01
Enfin, une masterclasse est dirigée par Raphaël Pichon auprès du chœur La Chapelle du Prince
de Conti, dirigé par Matthieu Boutet (L'Isle-Adam, 95). Restitution lors de la conférence « La parodie en musique »,
vendredi 16 septembre à 19h30, Médiathèque Les Temps modernes de Taverny (95).
samedi 17 septembre 2011, 20h30 Église
Saint-Bonnet de Vourles
_____________________________ Journées Européennes du Patrimoine « Humilité
et ambition »
Caline Malnoury (orgue) Mario Hacquard (baryton et récitant)
Humilité de la Vierge Marie à l'Annonciation, Humilité de l'enfant-Jésus dans
la crèche entre l'âne et le bœuf, Humilité du prophète Isaïe complètement recroquevillé en attendant la consolation
du Peuple d'Israël, Humilité des esclaves noirs clamant les Gospels dans les champs de coton.
Ambition des Grands de ce Monde, fustigée par le Sermon de Bossuet qui reste, après trois siècles,
d'une étonnante actualité.
Ambition et exubérance du Baroque qui enflamme la musique d'orgue.
Enfin Ambition des défenseurs du Patrimoine, conservé grâce aux petites-mains des habitants
de Vourles qui y œuvrent en toute Humilité.
Caline Malnoury est une organiste reconnue, elle est l'invitée de festivals internationaux en parallèle
avec ses activités d'enseignement et de master-class.
Mario Hacquard est plusieurs fois premier prix au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris,
Mario Hacquard est admis à l'unanimité à l'école d'art lyrique de l'Opéra de Paris. Il reçoit le Prix Ravel et
le Prix Jacques-Ibert au concours international de la Mélodie française. Baryton, il chante sur les scènes européennes et internationales
de nombreux opéras et oratorios.
Bach/Vivaldi : Concerto pour orgue Grégorien : Rorate Coeli desuper Monsieur Bénaut : Offertoire Grégorien
: Tractus Ave Maria Correa de Arauxo : Lauda Sion (chant et orgue alternés) Grégorien : Puer natus est - Hodie Christus natus est Pièce
anonyme anglaise de la Renaissance pour orgue Negro Spirituals : Were you there - Ev'ry time I feel de Spirit Couperin : Tierce en Taille (Messe
des Paroisses) Bossuet : Sermon sur l'Ambition Corette : Orage pour orgue
samedi 17 septembre 2011, 16h00 Saint-Guilhem-le-Désert Abbaye
de Gellone Salle du réfectoire des moines
Légendes Dorées: Saints du Languedoc
et d'ailleurs
Inspirée par les vies des grands saints du
Moyen-Âge méridional, une soirée
de poésie et musique des xiie
et xiiie siècles;.
: Saint Benoît d'Aniane, Saint Gilles du Gard,
Saint Guilhem du Désert, Sainte Marie Madeleine
de la Sainte Baume en Provence, et Sainte Léochade,
vénérée à Vic la Gardiole.
Ces passions, miracles et gestes sont chantés
et narrés en Occitan, Latin et Français
par Anne Azéma (chant et chifonie) et Joel Cohen
(luth et chant).
La Camerata Mediterranea, est un institut interculturel
de recherche et d'échanges. Elle oriente ses
travaux sur les anciennes musiques occidentales et orientales,
visant à mettre en valeur des interactions oubliées.
Elle cherche à rétablir un dialogue, à
la fois artistique, intellectuel et humain entre les
civilisations. La Camerata Méditerranea est en
résidence à Saint Guilhem le Désert.
______________________________ Ouverture
du 64e festival international de Besançon
Le festival, s'est ouvert en plein air avec Shéhérazade
de Nikolaï Rimski-Korsakov, interprétée
par l'orchestre philharmonique du Luxembourg sous la
direction d'Andrew Davis. Ce dernier, associé
du festival, sera le président du jury du concours
qui couronne tous les deux ans un jeune chef d'orchestre
parmi les 20 finalistes parmi les 137 candidats de 42
nationalités se sont présentés
aux présélections de Pékin, Berlin,
Montréal et Besançon.
Les épreuves se dérouleront à
Besançon jusqu'au 23 septembre, date de la finale
qui verra les trois candidats retenus interpréter
... ombres..., création
mondiale écrite sur commande pour le festival
bisontin par le compositeur suisse en résidence
Michael Jarrell.
Le lauréat de ce 52e concours gagnera un prix
de 12.000 euros et, surtout, l'assurance de diriger
une vingtaine dorchestres de renom.
Avec pour thème « Contes et légendes ,
l'édition 2011 du festival sera marquée
par le grand ballet romantique La
Belle au bois dormant de Louis-Fernand Hérold.
Le ballet sera recréé après plus
d'un siècle, par l'orchestre philharmonique de
Bruxelles dirigé par Hervé Niquet.
L'actrice Fanny Ardant interprétera Cassandre
de Michael Jarrell, ou le concert du London Philharmonic
Orchestra, dirigé par Vladimir Jurowski avec
Nikolaï Luganski au piano. L'association Elektrophonie
proposera une promenade nocturne en forêt, entre
installations plastiques et sonores.
samedi 17 septembre 2011
______________________________ Salaise
blues : monstres sacrés et sacrément
bon avec Ten Years After et Nina Attal le 8 octobre
Certainement un soirée à réserver
pour les amateurs de blues-rock, le 8 octobre à
Salaise. Les monstres sacrés Ten Years After
(sans Alvin Lee) et du sacrément bon de musique
et de jeunsese avec Nina Attal.
Avec son Festival de Blues en avril, Salaise sur
Sanne est une ville qui aime la musique et le blues
toute l'année. En 27 ans, John Mayall,
The Animals, Brian Lee, Nina Bellow Zero, Marc André
Leger, Steve Verbeke, Peter Green, Deborah Coleman,
The Yardbirds... Et bien d'autres encore s'y sont succédés.
Pour sa soirée blues d'octobre, les légendaires
Ten Years After et la plus vraie que nature Nina Attal.
Adolescente, alors que d'autres écoutent plus
facilement de la pop musique ou du R'n'B, Nina Attal,
elle, se nourrit au Blues, à la Soul et au Funk.
C'est à 12 ans
qu'elle acquiert sa première guitare. Ses
idoles sont d'abord les pères fondateurs :BB
King, Albert Collins, Etta James, Koko Taylor…mais très
rapidement elle découvrira aussi Sharon Jones,
Larry Graham, Prince et Lenny Kravitz pour ne citer
qu'eux. Une alchimie qui donne à sa musique un
style unique et exigeant.
À aujourd'hui tout juste 20 ans, Nina attal
a un parcours scénique déjà bien
rempli. Adoubée par ses pairs dès ses
débuts, ses premiers pas sur scène seront
précoces et ses concerts déjà nombreux.
Fin 2009, elle rafle la quasi-totalité des prix
au Festival « Blues sur Seine ». Depuis, de nombreux Festivals
lui ont ouvert leurs portes : Blues sur Seine, Europa
Jazz Festival, Cahors Blues Festival, Festiblues de
Montréal, Les Rendez-vous de l'Erdre, Rhino Jazz
Festival, Tourcoing Jazz Festival... mais elle donne
aussi des concerts au New Morning, la Scène Bastille.
Il était indispensable que Nina Attal vienne
jouer à Salaise sur sanne.
Pour son premier album « Urgency », mixé aux
studios d'Abbey Road à Londres, faut ce qu'il
faut.
C'est en novembre 1966 que le groupe Ten Years After
voit le jour.
Dès 1969, le groupe s'impose sur la scène
blues-rock de l'époque avec des titres comme
« Good Morning Little Schoolgirl », «
Bad Scene » ou « I
Woke Up This Morning » pour n´en nommer que quelques-uns.
Puis viendront des classiques incontournables comme
« Love Like A Man », « Goin' Home
»...
Le 17 août 1969, ils se produisent au festival
de Woodstock aux USA. Ils seront révélés
au monde entier dans le film réalisé sur
les 3 jours du festival et deviendront extrêmement
populaires à la sortie du film sur Woodstock
(1970). Les quatre musiciens sont à cette époque
encore très jeunes mais maîtrisent admirablement
leurs instruments et leurs prestations sur scène.
Le groupe excelle dans l'improvisation, chose rare
dans le rock. Ils se produiront alors dans le monde
entier, avec les USA comme seconde maison. Les Ten Years
After se séparent officiellement en 1975 après
une ultime tournée aux USA.
En 1997, les trois membres originaux Leo Lyons, Chick
Churchill et Ric Lee rencontrent Joe Gooch, un jeune
virtuose de la guitare né en 1977, qui donnera
un nouveau souffle, plus rock, à Ten Years After.
En 2002, les Ten Years After reprennent la route
à l´occasion de la sortie de l´album
« Now ». C´est le début d´une grande
tournée mondiale qui passera par les USA et la
plupart des pays d´Europe. Ils n´ont plus
jamais arrêté de tourner depuis.
L'énergie brute qui se dégage sur scène
est indubitablement le témoignage vivant de ce
Ten Years After ressuscité, toujours mythique
Leurs concerts sont aujourd'hui un dosage entre standards
du groupe que le public veut entendre ; « Love Like A
Man », « Hear Me Calling », «
I Can't Keep From Crying Sometimes »,
« Good Morning Little Schoolgirl »
... et des morceaux
extraits des trois albums récents enregistrés
avec Joe Gooch
samedi 17 septembre 2011
______________________________ Zaza Fournier, Bertrand Bellin, Alex Beaupain :
la
Grange dîmière de Fresnes (94)
se fait du bien à
la magnifique jeunesse musicante
Pour qui apprécie la chanson bien troussée,
trempée de recherche, de beauté, d'expression
et d'élixir de vie, c'est bien de n'être
pas trop loin de la Grange dîmière de Fresnes,
qui a du goût dans la programmation.
La jeunesse musicienne, chanteuse est foudroyante
— tous genres tous styles — quand elle ne cherche pas
à reproduire les tics de la génération
précédente, déjà pas mal
club auto reproductible, à l'image des médias
qui après le stade bling-bling a atteint celui
du pathétique. Sûr, qui ne rêverait
pas du CD de fer, or, platine et autres bois exotiques,
des plateaux de télé où l'on se
regarde les uns les autres le nombril, en pensant que
cela est passionnant... Tu te vois chez Drucker ? On
peut rêver mieux, j'en ai l'impression, en tout
cas c''est ce que chante Zaz (« je veux »).
En chantant pour un public en vrai (pas une foule dans
un stade ou un téléspectateur, ou un acheteur
de CD ciblé), qu'elle pense intelligent, exigeant,
écoutant, connaissant, citoyen,la jeunesse histrionique
met les petits plats dans les grands, sort son argenterie,
elle douée, belle, convaincante. Le critique
«variétés» d'un important
quotidien aimait me dire qu'il y avait beaucoup d'appelés
mais peu d'élus. Il n'lmaginait pas qu'on puisse
vouloir faire son métier sans ni être appelé
ni élu. Mais en réalité, il y a
très peu d'appelés, et beaucoup d'élus.
Trois concerts proposés par la grange dîmière
de Fresnes en feront la démonstration :
En première partie Billie, avec Amélie Lacaf-Moriquand
(voix), Delphine
Sarazin (violoncelle, basse)
Bio de Bertrand Belin
Vendredi 18 novembre 20h30 Alex
Beaupain
Alex Beaupain (chant, clavier) Valentine Duteil
(violoncelle,
basse) Nicolas Soubrechicot (claviers, basse° Victor Paimblanc
(guitares) Benjamin Vairon batterie
Bertrand Belin appartient à cette généalogie
de stylistes qui détournent les vieux fleuves
épuisés pour sculpter des jeux d'eau dans
des jardins savants. Il sait tout de la chanson, de
la pop, du rock, et compose dans un langage à
part où l'on surprend autant de l'art de Claude
Debussy que de Dominique A, autant d'Alain Bashung que
de Bob Dylan, autant de country music que d'Elvis Costello…
Avec « Hypernuit », son troisième
album solo, Bertrand Belin trace toujours son chemin
entre lyrisme et austérité. Une fois de
plus, il a trouvé l'équilibre le plus
limpide de la mélodie et de la poésie,
l'alchimie unique d'une musique à la fois luxuriante
et dénudée. Le disque a pour l'essentiel
été joué à trois, avec Tatiana
Mladenovitch à la batterie et Thibault Frisoni
à la basse. La musique d'« Hypernuit »
est grande ouverte, comme une maison qui se laisse emplir
par la brise et les senteurs de l'été,
même sur les quelques chansons que Bertrand Belin
a enregistrées seul. Des maisons, il lui arrive
d'en visiter. Il faut dire qu'il a de beaux voisins
tels que JP Nataf qui l'a invité sur «
Claire », son dernier album, ou Bastien Lallemant
pour lequel il vient de réaliser avec Albin de
la Simone « Le Verger ». Curieux, amateur
d'escapades et de hors-piste, on l'a vu également
dans les spectacles « Imbécile »
d'Olivier Libaux ou « Sombrero » de Philippe
Decouflé.
Avec les albums Bertrand Belin en 2005 et La Perdue
en 2007, il avait manifesté autant d'audace tranquille
que de singularité fervente. Il ne cache pas
qu'il aime que la trajectoire qui relie un album à
l'autre soit « Une route accidentée. Une
voie d'intranquillité qui me conduit au renouvellement.
Dans « Hypernuit », en tout état
de cause, il y a une évolution de l'ordre de
l'élagage, du tamisage. Cela répond à
un désir d'assèchement des figures et
des arrangements. Un éloignement de la rutilance
de « La Perdue ».»
Il y a trois ans, « La Perdue » était
peuplé d'échos de Ravel ou de Mendelssohn
et d'intrusions de l'orchestre classique. Pour «
Hypernuit », il n'a plus voulu des cordes et des
vents : « Si je parviens à célébrer
la musique que j'aime quand je compose, si l'on peut
reconnaître dans mes chansons une manière
d'empreinte de ce que j'aime et écoute sans que
j'aie besoin de disposer des pancartes et des signaux
lumineux, alors je suis ravi. « La Perdue »
a pu jouer ce rôle de vitrine. « Hypernuit
» parle moins mais dit plus. »
Belin a tenu à « utiliser le moins d'effets
possibles, aller chercher le caractère contemporain
ailleurs que dans le déploiement des signes et
des clichés qui le valideraient. Voir ce qui
reste de son temps quand on l'a délesté...
» Autrement dit, « rechercher le classicisme
» plutôt qu'emprunter au classique.
samedi 17 septembre 2011
______________________________ Alex Beaupain, chanteur
C'est en écoutant « Le Grand Sommeil
» que le jeune franc-comtois Alex Beaupain, né
en 1974, prend goût à la chanson : Etienne
Daho le mène naturellement aux mélodies
du Velvet Underground. Après l'apprentissage
du piano dans sa famille de milieu populaire (papa est
cheminot, maman institutrice) de Besançon, et
avoir passé son bac d'abord (option cinéma),
il séjourne à Nancy, puis rallie l'Institut
d'Études Politiques de Paris d'où il ressort
diplômé.
Dès la fin des années 1990, Alex Beaupain
compose pour le théâtre, puis se lie d'amitié
avec le metteur en scène Christophe Honoré,
dont il signe la partition de 17 Fois Cécile
Cassard (2002). En 2003, il poursuit dans la musique
de film en collaborant avec Gilles Marchand pour son
long-métrage Qui A Tué Bambi ?
En 2005 est édité son premier album,
Garçon D'Honneur, ce qui lui vaut un succès
d'estime et les éloges de la critique spécialisée.
L'année suivante, Alex Beaupain intervient dans
Un An, un mini-album cinq-titres de Foreign Office (avec
Lily Margot), puis retrouve Christophe Honoré
avec les musiques des films Dans Paris et Les Chansons
d'Amour (2007), ce dernier étant inspiré
de son album Garçon d'Honneur, et pour lequel
il est gratifié du César de la meilleure
musique de film. Toujours en 2007, il participe à
Chansons d'Amour, album de Frédéric Lo.
En 2008 sort son deuxième album. 33 Tours
se voit honoré du Grand Prix International de
l'Académie Charles-Cros. L'une des chansons du
disque est utilisée par Christophe Honoré
pour le compte du film La Belle personne. Dans son troisième
album Pourquoi Battait Mon Coeur, élaboré
avec Jean-Philippe Verdin et Frédéric
Lo et paru en avril 2011, Alex Beaupain marie son thème
de prédilection, l'amour, avec la chronique politique
dans « Au départ ».
samedi 17 septembre 2011
______________________________ Jorge Luis Prats à Aix-en- Provence le 1er
octobre
Jorge
Luis Prats (Photo Jan Willem Kaldenbach)
Jorge Luis Prats donnera un récital au Grand
Théâtre de Provence le 1er octobre 2011
à 20h30. Au programme :
En mai 2007, la carrière de Jorge Luis Prats
connait une ascension fulgurante suite à son
récital au Festival International de Miami. Il
fait ses débuts dans la prestigieuse Série
« Meister pianisten » au Concertgebouw d'Amsterdam avant
d'y être à nouveau ovationné en
novembre 2009. Il s'y reproduira en 2010 pour la 3e
fois consécutive (honneur seulement réservé
jusqu'alors à Brendel et Sokolov !). Jorge Luis
Prats s'est produit sur la scène de la Salle
Pleyel en mai 2010, remplaçant au pied levé
Nelson Freire souffrant, et soulevant l'enthousiasme
du public avant de triompher en septembre à «
Piano
aux Jacobins ».
Jorge Luis Prats est né le 3 juillet 1956
à Camagüey à Cuba, pays où
il reçoit l'enseignement de grands maîtres
(Cesar Perez Sentenar, Barbara Diaz Alea, Margot Rojas
et Alfredo Diez).
Après avoir obtenu son diplôme de l'Ecole
National des Arts, Jorge Luis reçoit une bourse
du Conservatoire Tchaïkovski de Moscou où
il étudie avec Rudolf Kerer. Il poursuit sa formation
au Conservatoire de Paris et plus tard à la Hochschüle
für Müsik und Künstler de Vienne auprès
de Paul Badura Skoda et Magda Tagliaferro.
À l'âge de 21 ans, Jorge Luis gagne
le Grand Prix du prestigieux Concours Marguerite Long
– Jacques Thibaud à Paris ainsi que des prix
spéciaux pour la meilleure interprétation
d'oeuvres de Maurice Ravel et d'André Jolivet.
Il reçoit aussi d'autres prix (Médaille
d'or au Festival Katia Popova en Bulgarie et 1er Prix
au Concours Amadeo Roldan de La Havanne).
Régulièrement invité comme professeur
dans de prestigieuses institutions comme l'Université
Nationale de Colombia à Bogota, l'Ecole Nationale
des Arts à la Havanne, le Centre des Arts à
Mexico, le Conservatoire de Cordoba en Espagne, et le
Conservatoire Royal Glenn Gould à Toronto, il
fut également le Directeur Artistique de l'Orchestre
National Cubain de 1985 à 2002.
Ses tournées de concerts l'emmènent
sur tous les continents : Europe, Amérique Centrale
et du Sud, Chine, Japon et Corée… Il a joué
avec le RPO à Londres, l'Orchestre de la BBC,
l'EOS Orchestra de New York et le Dallas Symphony. À
Mexico, il s'est produit avec le Mexico City Orchestra,
l'Ofunam Orchestra et le Jalapa Orchestra. En Amérique
du Sud, il apparaît avec le Colombia Philharmonic,
l'Orchestre vénézuélien Simon Bolivar
et l'Orchestre Municipal de Caracas…
Il a enregistré avec les plus grandes maisons
de disques : EMI, Deutsche Gramophone… Sa discographie
inclut le tout premier enregistrement des 24 Préludes
et du Poème Satanique de Scriabine, des oeuvres
de Beethoven, le Concerto pour piano de Grieg, l'intégrale
des oeuvres pour piano et orchestre de Rachmaninov,
les Concertos pour piano de Chopin et de la musique
cubaine.
Son concert du 27 février 2007 au Broward
Center for the Performing Arts durant le Festival de
piano International de Miami a été enregistré
et édité en DVD par VAI. Son répertoire
inclut les oeuvres majeures du répertoire pour
piano et orchestre, ainsi que de nombreuses pièces
de Bach (Clavier bien tempéré, les Suites
et Partitas …), l'intégrale des sonates de Mozart,
un très grand nombre de sonates de Beethoven,
l'oeuvre complète de Chopin, les sonates et études
de Liszt ainsi que ses Rhapsodies hongroises sans oublier
Ravel, Debussy, Villa-Lobos, ainsi que la musique classique
cubaine des 18e et 19e siècles (Manuel Saumell,
d'Ignacio Cervantes et les oeuvres pour piano d'Ernesto
Lecuona). Jorge Luis Prats vient de signer un contrat
d'exclusivité avec le label Decca et son premier
enregistrement consacré aux Goyescas de Granados
est paru en juin 2011.
samedi 17 septembre 2011
______________________________ La nouvelle production de « Faust
» à l'Opéra de Paris sera
dirigée par Alain Altinoglu
Alain Altinoglu dirigera la nouvelle production de
Faust à l'Opéra national de
Paris, dont la première aura lieu jeudi, a annoncé
l'Opéra de Paris dans un communiqué.
Il remplacera Alain Lombard, dont le retour était
attendu pour cette production de l'opéra de Gounod,
avec Roberto Alagna dans le rôle de Faust.
Alain Lombard n'a plus dirigé à l'Opéra
de Paris depuis 1988. Il retrouvera l'Opéra de
Paris dès la saison prochaine, précise
le communiqué évasif.
samedi 17 septembre 2011
______________________________ À
l'agenda de musicologie.org