L'Orchestre Philharmonique de Marseille quitte pour un soir la fosse de l'Opéra
de Marseille et ouvre cette cinquième saison du Grand Théâtre
de Provence. Le Concerto pour violoncelle de l'Américain Samuel Barber
révèle un sens inné de la mélodie et de la rythmique.
La Symphonie n°4 de Tchaïkovski, parfois mélancolique, parfois
traversée d'arabesques capricieuses et joyeuses, est, d'après
les mots mêmes du compositeur “une oeuvre exceptionnelle, ce que j'ai
fait de mieux jusqu'à présent”...
______________________________ Musique et théorie
queer : Appel à contribution : Revue Transposition.
Musique et sciences sociales nº 3
La théorie queer est probablement l'un des
courants de pensée critique récents les
plus célèbres et controversés,
dont l'impact s'est fait sentir aussi bien dans le domaine
universitaire qu'en dehors de celui-ci. Apparu aux débuts
des années 90 aux États-Unis, étroitement
lié aux collectifs LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels
et transgenres) et fortement influencé par les
travaux de Foucault (son Histoire de la sexualité
et des concepts comme le « biopolitique »
en particulier) et le déconstructionnisme derridien,
ce courant de pensée se caractérise, sans
pour autant constituer une tendance homogène,
par une mise en question de la notion de genre et de
l'idée d'un déterminisme génétique
de l'identité et du comportement sexuel. Face
à cela, la théorie queer propose l'hypothèse
selon laquelle la sexualité serait le résultat
d'une construction sociale. Il n'y auraient donc pas
des sexualités biologiquement inscrites dans
la nature humaine, mais plutôt des formes socialement
changeantes d'exercer une ou plusieurs identités
sexuelles, ce qui conduit à critiquer les classements
sociaux provenant de la psychologie, la philosophie,
l'anthropologie et la sociologie traditionnelles qui
ont tendance à privilégier un seul étalon
de segmentation (classe sociale, sexe, etc.).
La musicologie ne semble pas être restée
à l'écart de l'influence de la théorie
queer avec la création de groupes de recherche
et la publication d'ouvrages, articles et thèses
de doctorat dans lesquelles ont été traitées
des problématiques relativement peu abordées,
voire taboues, souvent autour de la construction des
identités sexuelles à travers ou dans
la musique. D'un point de vue méthodologique,
on pourrait affirmer que cette perspective a participé
du renouvellement théorique récemment
intervenu à échelle internationale où
les méthodes « traditionnels » issus
de l'analyse musicale et la musicologie historique rencontrent
l'histoire, la sociologie, la littérature, l'esthétique,
l'anthropologie ou la géographie sociale, afin
de saisir le processus de construction de l'objet «
musique » et sa dimension sociale dans toute sa
complexité.
Ce numéro de la revue Transposition. Musique
et sciences sociales prétend participer à
ce renouveau disciplinaire à travers des articles
et des études de cas qui explorent des notions
et des concepts issus de la théorie queer dans
la musique, tout genre confondus, sans toutefois exclure
des contributions plus théoriques qui interrogent
sur les apports de ce courant de pensée dans
la discipline musicologique, voire les impasses auxquelles
il conduit.
Les textes (en français ou en anglais), conformes
aux normes exigées par la revue (https://transposition-revue.org/spip.php?rubrique4),
devront être adressés au comité
de rédaction de Transposition avant le 31 mars
2012 à cette adresse : transposition.submission@gmail.com
mardi 27
septembre 2011
______________________________ Week-end Pakistan au Théâtre
de la Ville de Paris, les 8 et 9 octobre
Le Théâtre de la Ville à Paris
organise les 8 et 9 octobre un week-end consacré
au Pakistan, à ses musiques, ses contes et poèmes.
Le Pakistan est le pays du qawwali, un chant d'extase
auquel Nusrat Fateh Ali Khan a donné une dimension
internationale dans les années 1980-1990.
Le Pakistan recèle aussi d'autres musiques,
pashtounes, sindhis et baloutches, que ce week-end contribuera
à faire découvrir à tavers un concert
au long cours intitulé « Voyage Nomade »
le 8. Un autre concert, le 9, offrira l'opportunité
à la jeune génération de chanteurs
soufi de s'exprimer.
mardi 27
septembre 2011
______________________________ Pascal Comelade à
la Cigale le 8 octobre
Pascal Comelade, artisan musicien. Pascal Comelade,
peu connu du grand public mais souvent cité en
référence par ses pairs, aura le 8 octobre
les honneurs d'une grande salle parisienne, La Cigale.
Il appartient à la lignée des Joseph
Racaille, Jean-Claude Vannier, Albert Marcoeur, musiciens
apparus dans les années 70, bricolant leur musique
à l'abri de l'agitation médiatique.
Comme eux, Pascal Comelade, qui vit dans un village
de l'arrière-pays catalan, est adepte d'un humour
poétique et décalé. Sa musique
recèle des bribes de punk-rock, des réminiscences
de musiques catalanes, de musique classique contemporaine,
du music-hall...
A La Cigale, ce musicien qui joue du piano et du
piano-jouet, sera à la tête du Bel Canto
Orchestra, véhicule de ses rêveries enfantines
depuis 1983.
mardi 27
septembre 2011
______________________________ Saison de trios jazz à Vincennes
L'Espace Sorano de Vincennes-sous-Bois, présente
une saison de trios de jazz, à raison d'un concert
par mois, dont la programmation a été
confiée à Laurent De Wilde.
Ce dernier lancera la saison le
8 octobre entouré du contrebassiste Jérôme
Regard et du batteur Donald Kontomanou.
Outre ce format
classique piano-basse-batterie, le trio en jazz peut
rêvetir différentes formes. Friendship,
en clôture (5 mai), associera le pianiste
Pierre de Bethmann, le guitariste Nelson Veras et l'harmoniciste
Olivier Ker Ourio.
Un autre trio audacieux réunira
le 10 mars trois pianistes qui ne dédaignent
pas le groove et les sonorités électroniques:
Laurent de Wilde, Eric Legnini et Benjamin Moussay,
qui jongleront ce soir-là entre piano acoustique,
orgue et piano électrique.
mardi 27
septembre 2011
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