samedi 11 avril 2015

Collioure : master classe de piano avec Éliane Reyes

L'association des Amis d'Alain Marinaro, en partenariat avec la ville de Collioure propose une Master-Classe de piano du 11 au 17 avril 2015., conduite par Éliane Reyes, professeur au conservatoire royal de Bruxelles et concertiste internationale.

Éliane Reyes. Photographie © musicologie.org.

Dans un cadre idéal de convivialité et de travail au bord de la mer Méditerranée, dans un village pittoresque, ce stage offre à chaque élève un moment priviliégié d'écoute, d'échanges et de partage, propice à l'enrichissement et au perfectionnement de ses connaissances et capacités pianistiques et musicales.

Ses objetfs viseront à :

Améliorer l'efficacité technique du travail personnel de chaque pianiste
Dégager l'essentiel des difficultés des œuvres afin des les résoudre rationnellement.
Améliorer la connaissance de son moi musical pour approfondir le discours interprétatif des œuvres.
Respecter fidèlement le langage et le style des différents compositeurs.

Déroulement :

Les étudiants recevront chaque jour un cours d'interprétation sur un pia- no à queue au Centre Culturel de Collioure. Plusieurs pianos droits seront mis à leur disposition. L'emploi du temps est conçu de manière à leur per- mettre un temps optimal de travail avec le professeur tout en privilégiant le travail personnel de mise au point. Ils participeront à un concert final le vendredi 17 avril à 21 heures.

Contact : 04 68 89 65 96
Télécharger le bulletin d'inscription

« Eliane Reyes « Un merveilleux talent pour la musique » Martha Argerich

« Eliane Reyes travaille magnifiquement sur les timbres grâce à la souplesse d'un jeu qui sait raconter » Stéphane Friederich (piano magazine)

Formée par samère, Eliane Reyes étudie au Conservatoire Royal de Bruxelles dans la classe de Jean-Claude Vanden Eynden puis à la Chapelle musicale Reine Elisabeth, à la Hochschule des Künste de Berlin, au Mozarteum de Salzbourg ainsi qu'au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris sous l'égide de H.Leygraf, B. Engerer, J. Rouvier et M.Beroff. Elle s'est produite tant en Amérique du Nord qu'en Extrême-Orient , ainsi qu'en Europe, dans les festivals et les salles les plus prestigieuses telles que le Musikverein à Vienne, le Konzerthaus à Berlin, le palais des Bozar à Bruxelles, la Cité de la Musique à Paris... Elle est invitée en récital à Berlin par le pianiste Vladimir Ashkenazy ainsi qu'au festival « Progetto Martha Argerich » à Lugano.

Elle a eu l'occasion de jouer avec des artistes tels que Misha Maisky, Ivry Gitlis, José van Dam ou Augustin Dumay. Elle sera invitée du festival des Arcs en France en juillet 2015.

Sa discographie pour la firme Naxos a obtenu de nombreuses récompenses. Eliane Reyes est nommée à trois reprises aux« International Classical Music Awards », en 2011,2012 et 2014. En 2010, Eliane Reyes obtient une « Octave » de la musique pour l'ensemble de sa carrière ainsi que le trophée « Fuga ». Elle est également lauréate de la fondation belge de la vocation (vocatio) et est à deux reprises pianiste-officielle du concours Reine Elisabeth.

En 2015, ses projets porteront sur porteront sur un enregistrement d'un nouvel album entièrement consacré à l'intégrale des Valses de Chopin.

L'enregistrement aura lieu au très prestigieux Studio 4 à Flagey (Bruxelles) en juillet 2015.

Elle sortira également deux nouveaux disques en automne 2015 dans la collection « Grand Piano », consacrés au compositeur romantique français Benjamin Godard. Ce disque fait partie des célébrations du 120^e anniversaire de la mort de B. Godard et est soutenu par la fondation Bru Zane. En 2015, elle se produira à deux et trois pianos avec Franck Braley, Anne Queffelec, Jean-Claude Vanden Eynden et Rémi Geniet dans les concertos de Bach.

Professeur de piano au Conservatoire Royal de Musique de Bruxelles et de piano-complémentaire au CNSM de Paris, Eliane Reyes s'associe avec Jean-Yves et Dalila Marinaro pour les Premières « Rencontres Pianistiques » de Collioure, du 11 au 17 avril 2015 et co-fondatrice, avec Nicolas Bacri et Lorenzo Gatto, des Sérénades d'Ittre dont la première édition est prévue en septembre 2015.

Visual Manifestations of Power and Repression in Music, Dance, and Dramatic Arts

9-10 novembre 2015, Columbus (USA)

15th Conference of Association RIdIM (Repertoire International d‘Iconographie Musicale)

The Ohio State University Libraries, Columbus, Ohio 9-10 November 2015

CFP Deadline: 22 June 2015

The Conference will address research related to manifestations of power and repression reflected in the visual representation of music, dance, and dramatic arts of all periods, cultures and media, including topics related to

• the oppression of peoples and systems.
• the establishment and performance of power, supremacy and repression.
• peoples in diaspora and slavery.
• Colonial and Postcolonial discourses.
• social classes, ethnic groups, gender, sexuality.
• economic, social, religious and political discrimination.
• media and style-related discourses (for example, “photography and power”).

Also of particular interest are papers and posters that contextualise objects and issues of visual culture in its wider sense and thus present contemporary media within the subject areas. We would also be interested in papers and posters that focus on meta-discourses on manifestations of power and repression as linked with the representation of music, dance, and dramatic arts.

In recognition of the fact that the conference is hosted by The Ohio State University Libraries, the home of the Editorial Centre of the Association RIdIM database, sessions and activities related to data strategies will form an important part of the Conference. Paper and poster proposals in this area are therefore most welcome.

Paper presentations will be 20 minutes in length followed by 10 minutes time for discussion. For poster presentations a specific time slot will be assigned prior to the conference.

Proposals for papers and posters must be submitted by Monday, 22 June 2015. Authors will be notified about acceptance of submissions by Friday, 21 August 2015.

Please see
ttp://ridim.org/conferences/association-ridim-conference-2015/
for further details.

Une exposition pour le centième anniversaire d'Édith Piaf à la BnF

Cette exposition, organisée à l'occasion du centenaire de la naissance d'Edith Piaf, née le 19 décembre 1915 et morte le 10 octobre 1963, se tiendra du 14 avril au 23 août à la Bibliothèque nationale de France de Paris, site Tolbiac. Plus de 400 pièces, dont des photos, paroles de chansons, lettres, affiches, documents audiovisuels, objets divers certaines inédites seront exposées.

La robe noire symbolise Edith Piaf. Celle exposée à Paris, des années 1950, en maille de soie, don de sa dernière secrétaire Danielle Bonel, était sa robe fétiche : jupe plissée, manches longues pour masquer des séquelles d'accidents de voitures, grande emmanchure pour qu'elle puisse lever les bras en chantant.

On y verra également la charlotte qu'elle portait le film de Sacha Guitry en 1954, Et si Versailles m'était conté (1954), dans lequel elle campe une révolutionnaire chantant Ah, ça ira.

Le maillot du cycliste Louis (dit Toto) Gérardin que la chanteuse conservait religieusement dans ses archives, qui fut brièvement l'amant de la chanteuse après la disparition tragique de Marcel Cerdan, dont les gants sont également exposés.

Une des six matrices originales de chansons des années 1940 et restées inédites plus de 60 ans.

Les 78 tours, dont la maison de disques Polydor s'était débarrassé, ont dormi de longues années dans les archives de la Bibliothèque nationale. Avant d'être exploités en 2003 par deux passionnés qui ont notamment découvert l'enregistrement de la chanson Je ne veux plus faire la vaisselle.

Trois récitals pianistiques privés : Maxim Bernard, Jean Dubé, Konstantin Lapshin

Par Strapontin au Paradis ——

Nous reçevons de temps à autre des invitations à des concerts plus ou moins privés, réservés ou ouverts (c'est selon) à un cercle plus ou moins restreint, organisé par l'artiste lui-même ou par une association, chez un particulier ou dans un salon dont l'accès au public est plus ou moins limité.

À la fin du mois de mars, Strapontin au Paradis a assisté aux tois récitals de trois talentueux pianistes de trois pays différents : le Canadien Maxim Bernard le 22 mars, le Français Jean Dubé le 25 et le Russe Konstantin Lapshin le 29.

Récital du 22 mars chez Mme Danièle Bloch, Paris 15^e

Maxim Bernard. Photographie © D.R.

Maxim Bernard, originaire du Québec, s'est pris de passion pour le piano à 13 ans. Rapidement, il a été reconnu sur le plan national et international, notamment grâce à son prix Tremplin international du Concours de musique du Canada en 2006. Élève de Menahem Pressler à la Jacob's School of Music de l'Université d'Indiana, son jeu se distingue par les expressions franches et ouvertes, propres aux artistes Nord-Américains (selon le point de vue européen). Il donne ce jour son premier récital parisien avec le programme « la Grande Guerre », qu'il présente actuellement en tournée canadienne.

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Sous le charme de Diana Damrau à l'opéra de Monte-Carlo

Diana Damrau et Jacques Lacombe (direction). Photographie © Opéra de Monte-Carlo.

Par Jean-Luc Vannier ——

Un moment privilégié. Tel était le sentiment des mélomanes, vendredi 10 avril à l'auditorium Rainier III, à l'issue du concert exceptionnel donné par Diana Damrau pour l'opéra de Monte-Carlo. Malgré le désistement au dernier instant de la basse Nicolas Testé avec laquelle la soprano allemande devait notamment interpréter le duo « Tu puniscimi… » tiré de Luisa Miller (Verdi), cette soirée « Gala Belcanto » mêlant célèbres ouvertures et arias acrobatiques dédiées aux maîtres italiens du lyrisme, a côtoyé, musicalement et vocalement, la perfection.

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La 20^e Nuit du jazz au théâtre de Caen, italienne jusqu'au bout des doigts, avec Antonio Farao et Paolo Fresu

Par Alain Lambert ——

Une 20^e nuit du jazz bien chaleureuse, hier soir, à la fin d'une belle journée d'été, et après un an d'interruption pour cause de travaux du théâtre de Caen.

Trio Farao, Caen, avril 2015. Photographie © Christian Mariette.

Italienne donc, d'abord avec le trio d'Antonio Farao au piano, Martin Gjakonouski à la contrebasse et Gene Calderazzo à la batterie. Une belle complicité des trois musiciens alternant les ballades mélodiques et les envolées rythmiques, juste une contrebasse limpide, un clavier virtuose, aux phrasés étonnants dans l'aigu, et une batterie tonique, qui les mène souvent dans une impétuosité proche du power trio.

Deux concerts de musique de chambre par des jeunes talents au Louvre

Par strapontin au Paradis ——

Comme certains lecteurs l'ont déjà remarqué, Strapontin au Paradis est un habitué des concerts du jeudi, à midi et demi, à l'Auditorium du Louvre. Récemment, le Quatuor Hermès et le duo Stéphane Tétreault (violoncelle) / Marie-Ève Scarfone (piano) ont encore fait preuve de l'excellence de la série.

Par Strapontin au Paradis ——

Concert du Quatuor Hermès, 19 mars 2015

Formé en 2008 par des étudiants du Conservatoire national supérieur de musique de Lyon, le quatuor Hermès s'impose aujourd'hui dans le paysage français et européen de musique de chambre. Leur jeu, très dynamique avec grande fraîcheur, a déjà valu, un an après leur fondation, le premier prix, le prix du public et le prix de la Sacem au Concours international de musique de chambre de Lyon, qui a ouvert un palmarès : 1^er prix du Concours de Genève, prix de l'Académie Maurice Ravel, celui de la Fondation Charles Oulmont (2011), 1^er prix des Young Concert Artists de New York (2012).

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