Des années 1830 et 1831, ces neuf pièces (quatre et cinq respectivement) témoignent déjà d’un art tout personnel et d’une belle variété d’inspiration. On aura inévitablement un faible pour les opus 7 nos 1 à 3 : la première (en si bémol majeur), dont Schumann disait qu’on « ne peut l’imaginer que dansée au moins par des comtesses », et qui pourtant garde une appréciable saveur rustique, n’est pas pour rien une des mazurkas les plus connues ; la seconde (en la mineur), presque aussi célèbre, est toute de poésie et de mélancolie, avec ses points d’orgue et ses glissements chromatiques ; la troisième (en fa mineur) frappe avant tout par sa versatilité d’humeur, et étonne par le naturel avec lequel Chopin associe émotion, désinvolture et vivacité.
Frédéric Chopin, Mazurka opus 7, no 1, par Arthur RubinsteinVoir : introduction ; Piano : polonaises ; mazurkas ; valses ; Scherzos ; impromptus ; nocturnes ; ballades ; préludes ; études ; sonates ; diverses œuvres pour piano ; musique de chambre ; musique concertante.
Michel Rusquet
11 septembre 2020
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