Actualités musicalesvendredi 4 janvier 2013Ménestrier Claude-François (1631-1705) Black Roots pour la 1re fois en concert à Paris, au Cabaret sauvage, après 20 ans de silenceLe groupe britannique de reggae, Black Root, formé par des musiciens d'origine jamaïcaine, connu les années 1980, sort un un album après 20 ans de silence discographique. Le groupe formé en 1979 à Bristol sera sur la scène du Cabaret Sauvage de Paris, demain, samedi.
Rudolf Noureev à l'honneur
À l'occasion du 20e anniversaire de la mort de Rudolf Noureev, une série d'hommages à travers le monde honoreront sa mémoire. L'Opéra de Paris, où Rudolf Noureev fut directeur de la danse de 1983 à 1989, donne le 6 mars une soirée de gala. Le ballet de l'Opéra de Vienne donnera un gala dédié à Noureev du 4 au 6 juillet, dans le cadre des « Etés de la danse », au théâtre du Châtelet. Les Médailles et a Monnaie de Paris éditent le 7 janvier deux pièces de collection, à l'effigie du danseur, par Christian Lacroix. A Londres, le Royal Ballet a programmé en janvier Raymonda et en février Marguerite et Armand, avec une exposition consacrée à Noureev dans le foyer du théâtre. Le ballet du Kremlin quant à lui dansera Cendrillon de Noureev. En Autriche, un gala sera donné le 29 juin à l'Opéra de Vienne. Le De Young Museum de San Francisco expose jusqu'en février les costumes de scène de Noureev. Le Centre national du costume de scène français (CNCS) de Moulins, ouvrira un « lieu de mémoire » dédie au danseur en septembre.
Une « Traviata » de l'entre-deux-guerres au Deutsche Oper de Berlin
par Jean-Luc Vannier — Un des piliers de la trilogie verdienne avec « Rigoletto » et « Il Trovatore », cet opéra en trois actes créé le 6 mars 1853 à La Fenice de Venise sur un livret en italien de Francesco Maria Piave et d'après le roman d'Alexandre Dumas fils, fut un jour résumé avec ironie par un célèbre critique musical parisien : « c'est une p….Il l'aime. Elle meurt ». Donnée en version « italienne sous titrée en allemand » mercredi 3 janvier au Deutsche Oper de Berlin, « La Traviata » fut également l'une des trois œuvres préférées de La Callas pour ce jusqu'auboutisme sacrificiel féminin. La mise en scène berlinoise reprise de Götz Friedriech, un ancien responsable du Komische Oper de Berlin-Est puis de grandes scènes internationales, décédé en 2000, place le mélodrame dans la période de l'entre-deux-guerres, époque politiquement ambivalente, même si le message n'est pas très explicite dans cette production. Frank Philipp Schlössmann signe des décors d'un esthétisme marqué par des oppositions très stendhaliennes entre le rouge vif et le noir glacé et sur lesquels pouvait s'étayer la direction d'acteurs de Claudia Gotta. (+) lire la suite Revue de presse du 4 janvier 2013
(La Croix) Le bain de jouvence de l'Opéra-Comique (Le Huffington Post) Simone Dinnerstein: Furtwängler au piano (La Dépêche) Simorre. Concours de piano gersois (France Musique) Les musiques de Stefan Zweig (Culturebox) Vingt ans après, inoubliable Rudolf Noureev |
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