La voix humaine de
Francis
Poulenc, tragédie lyrique en un acte sur
un livret de Jean Cocteau, créée à
l'Opéra-comique de Paris le 6 février
1959, avec dans le rôle de la voix humaine Denise
Duval, la chanteuse fétiche du compositeur.
Barbara Haveman dans le rôle de la voix
humaine.
La partition de La voix humaine, troisième
et dernier opéra de Francis Poulenc, est précédée
de deux pages d'instructions. La première est
rédigée par Jean Cocteau, créateur
de la mise en scène de la première représentation,
donne des directives générales sur le
décor et l'action. La seconde du compositeur,
précise que le rôle unique doit être
« tenu par une femme jeune et élégante
».
La voix humaine est une pièce de théâtre
de Jean Cocteau, adaptée sous forme de tragédie
lyrique par Francis Poulenc en 1958. Le thème
est celui d'une femme abandonnée par son amant.
Elle a tenté de se suicider après qu'il
ait annoncé son projet de se marier le lendemain
et l'on peut supposer qu'il s'agit de leur dernière
conversation téléphonique.
Le Château de Barbe-Bleue
de Béla
Bartók, Opéra en un acte sur un livret
de Béla Balasz, créée à
Budapest le 24 mai 1918.
Direction musicale Philippe Auguin Mise en
scène, costumes René Koering Assistante
mise en scène Irène Fridricci Décors
Virgile Koering Lumières Patrick Méeus Barbe-Bleue
Istvan Kovacs Judith Andrea Melath Le barde
Louis Beyler
Le conte de Barbe-Bleue a été une source
d'inspiration pour de nombreux écrivains, cinéastes
et musiciens parmi lesquels Béla Bartók
qui y voyait un conflit entre l'homme, créatif
et rationnel et la femme, émotive et vulnérable.
Le récitant annonce le conte. Judith a tout
quitté pour suivre Barbe-Bleue. Ensemble, ils
pénètrent dans le château sombre,
froid et humide. Judith promet d'y faire entrer le soleil.
Apercevant sept portes closes, elle supplie Barbe-Bleue
de lui donner les clefs. Elle ouvre la première
porte et aperçoit le sang, les chaînes,
les pieux acérés d'une salle de torture.
Derrière la deuxième porte, elle découvre
un arsenal. La troisième lui révèle
pierreries, couronnes et riches vêtements, le
trésor ensanglanté de Barbe-Bleue. Judith
ouvre la quatrième porte et aperçoit un
jardin parfumé ; la suivante est celle de l'empire
de Barbe-Bleue, « prairies de soie, forêts
de velours ». Mais le sang recouvre tout. Barbe-Bleue
offre sa fortune à Judith, mais elle le supplie
d'ouvrir les deux dernières portes. Derrières
la sixième s'étend un lac de larmes. Barbe-Bleue
invite Judith à ne plus poser de questions. Mais
elle l'interroge encore, réclame la septième
clef et découvre les anciennes épouses
toutes couronnées. Barbe-Bleue tombe aux pieds
de ces femmes qu'il a aimées et auxquelles il
a tout donné. Il pose une couronne sur la tête
de Judith qui suit les épouses. La septième
porte se referme sur elle. Barbe-Bleue reste seul.
Vendredi 7 octobre 2011,
21h00
______________________________ Shemekia Copeland, au Centre culturel
Paul Bailliart de Massy
Accueillir Shemekia Copeland, c'est recevoir l'une des dernières véritables
divas du Blues. Tous les amateurs de Koko Taylor, (en plus jeune), ou de Etta
James (en moins soul) savent qu'elle est d'abord la fille du génial guitariste
texan Johnny Copeland, et que sa carrière doit remplir de fierté
son père confortablement installé aujourd'hui au paradis des bluesmen.
Grâce à son paternel, Shemekia est sur scène dans les clubs
de Harlem dès l'âge de 8 ans, puis sort son premier disque à
19 ans, sur le fameux label Alligator. Sa carrière lui fait rencontrer
les Stones, B.B. King, Taj Mahal, Dr John, John Mayer et tant d'autres. Depuis,
elle brille dans toutes les salles de part et d'autre de l'Atlantique, et participe
aux plus grands festivals. Son dernier album Never Going Back a montré
qu'elle était loin d'avoir dit son dernier mot…
Le super guitariste Arthur Neilson, qui l'avait brillamment accompagnée
dans son travail incendiaire est annoncé présent pour cette tournée,
à la tête d'un groupe de fidèles, prêts à tout
pour Miss Copeland.
En première partie nina van horn En ouverture de soirée, Nina
Van Horn : non pas une Reine, mais plutôt la présidente de la République
Blues de France et d'ailleurs… Nina ne cesse de chanter à travers le
monde le répertoire des blueswomen les plus fameuses telles Memphis Minnie,
Ma Rainey, Odetta, Bessie Smith ou encore Billie Holida
Paul B 6 allée de Québec, 91300 Massy Tél 01 69
75 12 80 Fax 01 69 20 82 08 contact@paul-b.fr https://www.paul-b.fr
Vendredi 7 octobre 2011,
21h30 Château de Laborie
______________________________ Shaï Maestro
au château de Laborie
Shaï Maestro, piano Jorge
Roeder, contrebasse Ziv Ravitz, batterie
Shaï Maestro, pianiste d'Avishaï Cohen
de 2006 à juillet 2011 sur scène et en
studio, a déjà fait à 24 ans plusieurs
fois le tour du monde et laissé son toucher sur
les pianos des grands festivals internationaux et des
plus grandes salles. Nombreux sont les spécialistes
et les passionnés qui ont repéré
ce jeune musicien pétri de talent, qui patiemment
attendit son heure avant de se lancer dans une carrière
de pianiste Leader. Chose est faite depuis ce mois de
septembre ; désormais compositeur, le voici reparti
à la conquête de « son » monde.
Jeune pianiste, étudiant résidant à
Limoges, passionné de musique, Alexis Colosio
s'est fait remarquer à plusieurs reprises sur
la scène régionale. Membre actif de l'Association
L'Air Libre, il cherche à se confronter, à
renforcer son talent prometteur… L'occasion est trop
belle !
______________________________ Buenos Aires,
ville imaginaire ars nova ensemble instrumental
Vendredi 7 & samedi 8 octobre à 20h00 Salle André Obey, L'Hippodrome scène
nationale de Douai
Chant, Isa Lagarde Violon, Catherine
Jacquet Violoncelle, Isabelle Veyrier Accordéon,
Pascal Contet Sous le regard de Gabriel Sivak, compositeur
Ce concert propose un voyage musical passionnant
au cœur de l'Argentine, à la découverte
du tango ; des tangos traditionnels aux tangos d'aujourd'hui
en passant par les tangos chantés et la musique
de Piazzolla, quatre musiciens d'Ars Nova révèlent
toute l'émotion et la magie de cette musique.
Isa
Lagarde
8 € à 15 €. Renseignements et résevations,
03 27 99 66 66. Place du Barlet,
59500 Douai, du mardi au samedi de 14 h 00 à
18 h 45. https://www.hippodromedouai.com
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Le programme 2011-2012 du séminaire interarts
de Paris ______________________________
Jeudi 9-12 heures, Centre Panthéon, salle
216. Entrée par le 12 place du Panthéon,
Paris 5e.
L'ironie
20 octobre
Marc JIMENEZ (Panthéon-Sorbonne)
: L'art de l'ironie.
Isabelle Rieusset-LemariÉ (Panthéon-Sorbonne)
: Du « witz » à l'hypermodernité
: le difficile réenchantement de l'ironie ?
Présidente de séance : Murielle Gagnebin
(Sorbonne Nouvelle)
24 novembre
David Lengyel (Sorbonne Nouvelle et INALCO)
: Voyez comme on danse : l'ironie de Satantango (Béla
Tarr).
Danièle Pistone (Paris-Sorbonne) : Aux frontières
de l'ironie. Réflexions sur une ambiguïté
artistique.
Présidente de séance : Murielle Gagnebin
(Sorbonne Nouvelle)
26 janvier
Danielle Cohen-LEvinas (Paris-Sorbonne)
: Nietzsche : entre le tragique et le rire, l'ironie.
Pascal Terrien (UCO, Angers) : L'ironie au service
de l'opéra.
Présidente de séance : Danièle
Pistone (Paris-Sorbonne)
09 février
Sébastien Rongier (Panthéon-Sorbonne)
: L'ironie, pour quoi faire ?
Stéphane Dumas (Panthéon-Sorbonne)
: Danse macabre et rayons X. L'ironie entre tendresse
et désespoir
Président de séance : Marc Jimenez
(Panthéon-Sorbonne)
08 mars
François Soulages (Paris VIII) : L'ironie
socratique et l'art contemporain
Jean-Yves Bosseur (CNRS) : L'ironie dans la musique
contemporaine
Président de séance : François
Soulages (Paris VIII)
22 mars
Valérie Arrault (Montpellier III) :
Il ne reste plus qu'à être ironique.
Karine Pinel (Montpellier III) : L'ironie comme forme
et valeur contemporaine de la performance en rue.
Président de séance : Marc Jimenez
(Panthéon-Sorbonne)
12 avril
Claude AMEY (Paris VIII) : Que nie l'ironie
?
Emmanuelle JACQUES (Montpellier III) : Entre parodie
et ironie : le cas de « Rayman contre les lapins
crétins » dans les jeux vidéo
Président de séance : Claude Amey (Paris
VIII)
24 mai
Michel Fischer (Paris-Sorbonne) : Les leçons
de l'ironie ravélienne.
Jean-Baptiste Chantoiseau (Sorbonne Nouvelle) : L'ironie
dans la cinématographie de Bresson.
Présidente de séance : Danièle
Pistone (Paris-Sorbonne)
Comité scientifique : Panthéon-Sorbonne
: Éliane Chiron, Marc Jimenez ; Sorbonne Nouvelle
: Murielle Gagnebin, Jean-Louis Leutrat V ; Paris-Sorbonne
: Georges Molinié, Danièle Pistone ; Paris
VIII : Suzanne Liandrat-Guigues, François Soulages,
Philippe Tancelin
Les actes de ces séminaires sont publiés
dans la collection « L'Université des arts
», éditions Klincksieck-Les Belles Lettres,
36 rue de Fleurus, 75006 Paris (Directeur de la
publication : Marc Jimenez)
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Le philharmonique de Nice en novembre 2011 ______________________________
Les concerts philharmoniques à l'Opéra
et à l'Acropolis, le Festival Manca, la participation
à la septième édition de C'est
pas classique, viennent enrichir l'offre que la phalange
niçoise propose à son public.
Un programme romantique sera à l'affiche du
concert symphonique du 4 et 5 novembre prochains à
l'Opéra de Nice avec deux symphonies qui portent
le même numéro, le 4. Toutes les deux font
partie des plus belles pages du romantisme musical européen,
allemand pour Félix Mendelssohn et russe pour
Piotr Ilitch Tchaïkovsky.
Saison après saison, l'Orchestre Philharmonique
de Nice confirme son implication dans le cadre du Festival
Manca où un large répertoire d'oeuvres,
avec ou sans électronique, y sont présentées.
Une occasion de rencontrer les acteurs de la musique
contemporaine comme le chef d'orchestre Pierre-André
Valade, spécialiste de ce répertoire qui
sera à la tête de la phalange niçoise.
Sous la baguette de son Directeur musical Philippe
Auguin, l'Orchestre Philharmonique de Nice proposera
deux concerts interactifs, le 24 novembre à 20h
et à 21h30. Un tirage au sort aura lieu pour
désigner, parmi les vainqueurs du quiz «
Questions pour C'est Pas Classique
», celles et ceux qui se verront proposer de diriger
l'Orchestre Philharmonique de Nice pendant quelques
mesures de l'Ouverture des Noces de Figaro, après
un rapide cours de direction d'orchestre donné
par Philippe Auguin.
L'Orchestre se produira, comme chaque année
à la septième édition da la manifestation
C'est pas classique pour
un concert à la Salle Apollon le 26 novembre
à 20h30 avec le Choeur de l'Opéra dans
un programme Berlioz. Des extraits de La damnation de
Faust et des Troyens seront programmés avec la
participation exceptionnelle de la soprano américaine
Barbara Hendricks. Le lendemain, un programme très
festif tout français avec le Boléro de
Ravel, l'Arlésienne de Berlioz et La gaieté
parisienne d'Offenbach clôturera ainsi l'édition
2011 de C'est pas classique.
Tarifs : de 5 € à 28 €. Concerts dans le cadre
de C'est pas classique entrée libre dans la limite
des places disponibles. Opéra Nice Côte
d'Azur, 4-6 rue Saint-François de Paule 06300
Nice. 04.92.17.40.79.