Vingt-sept concertos pour violoncelle ? Ce n'est
rien comparé aux quatre cents concertos pour
violon ou quarante concertos pour basson composés
par le prolifique Vivaldi. Malgré leur nombre
élevé, assez commun au 18e siècle,
chaque concerto révèle ses différences,
ses couleurs propres et exige une grande virtuosité
technique de la part du soliste. Jean-Guihen Queyras,
aussi bouleversant dans le répertoire contemporain
que prodigieux dans le répertoire baroque, est
certainement le mieux à-même pour mettre
en lumière la modernité de ces concertos.
Il est de plus accompagné par l'un des meilleurs
ensembles baroques du monde, l'Akademie für Alte
Musik Berlin
______________________________ L'orchestre Sainte-Cécile
de Rome en tournée européenne
L'Orchestre de l'Académie Sainte-Cécile
de Rome, prépare une tournée européenne
qui passera aux Pays-Bas, en France, en Allemagne et
en Russie.
Première étape à Amsterdam au
Concertgebouw le 31 octobre, puis le 1er novembre à
Paris à la Salle Pleyel, où l'orchestre
sera dirigée par Antonio Pappano, avec Hélène
Grimaud au piano. Au programme, le concerto pour piano
n° 1 de Brahms et la Symphonie pathétique
n° 6 de Tchaïkovski.
En mars, l'orchestre sera en en Allemagne pour quatre
concerts : le 8 à Cologne, le 9 à
Düsseldorf, le 10 à Francfort et le 11 à
Fribourg.
Le 27 avril, l'orchestre joouera à Moscou,
avec le pianiste Yuja Wang.
Jeudi 20 octobre 2011
______________________________ Documentaires
télévisés pour le double anniversaire
de Georges Brassens
Georges Brassens sera né il y a 90 ans samedi,
et mort depûis 30 ans le 29 octobre.
Mercredi, France 2 progreamme
un téléfilm, «Brassens, la mauvaise
réputation», qui retrace la vie de Georges
Brassens de l'adolescence jusqu'au succès.
Le comédien Stéphane Rideau y incarne
ce jeune Brassens qui suit un parcours initiatique marqué
par des rencontres (comme Jeanne et Marcel Planche,
Marie-Anne Chazel et Bruno Lochet à l'écran),
des étapes fondatrices : Sète et les quatre voleurs, l'exil
à Paris, le STO, la première guitare,
l'anarchisme, Bobino...
France 3 lui consacre deux documentaires.
Dans « Brassens est en nous , diffusé
le 24 octobre, le critique Didier Varrod met en lumière
l'héritage de Brassens à travers l'amitié,
les femmes et l'amour, la langue, la musique, le Brassens
libertaire et sa postérité.
Au milieu d'images d'archives, des chanteurs (Maxime
Le Forestier, Olivia Ruiz, Christophe, etc.), mais aussi
des journalistes, des historiens, des humoristes y racontent
comment le « petit père peinard s'est
insinué dans leur vie.
Le second documentaire, « Brassens et la Jeanne,
dévoile l'histoire de celle qui fût son
amante, sa confidente et son ange gardien. C'est impasse Florimont, dans le 14e arrondissement
de Paris, que le jeune Brassens trouva refuge pendant
la guerre chez Jeanne et Marcel Planche. Il y restera
22 ans, y forgeant ses plus grands succès, dont
la célèbre « Cane de Jeanne ».
Le documentaire sera diffusé le 12 octobre
sur France 3 Centre et France 3 Île-de-France.
La chaîne du satellite Planète+
Thalassa, propose le 23 octobre « En bateau avec
Georges Brassens », dont le fil rouge est la reconstruction
de son bateau « Le Gyss » dans le port de Sète.
Jeudi 20 octobre 2011
______________________________ La revue de presse
musicale et culturelle du 20 octobre 2011