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  Lundi 17 octobre 2011

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L'art phallique ancestral Bhoutan

Au royaume himalayen du Bhoutan, le phallus, symbole ancestral peint sur les murs des maisons pour éloigner les esprits maléfiques, est en voie de disparition.

Les premiers touristes étrangers n'arrivèrent qu'en 1974 et la télévision fut bannie jusqu'en 1999, de crainte de l'impact des mirages occidentaux, dans un pays n'ayant jamais été colonisé.

A la périphérie de Thimphu, Tshewang Nidup est fier de ses pénis de deux mètres peints de chaque côté de la porte d'entrée de sa maison.

« Le pénis est devenu un symbole important parce nous pensons qu'avec le phallus, le diable sera écarté », résume cet homme de 46 ans, père de six enfants. Il sert aussi de protection contre l'infertilité.

L'origine du phallus dans la culture bhoutanaise provient d'une figure mythique appelée Drukpa Kunley, connu sur le nom de « Divin fou ». Ce sage tibétain aurait parcouru le pays en séduisant des femmes et en se battant contre le diable aux 15e et 16e siècles.

« Il est venu et a dompté les démones en utilisant son pénis » assure M. Nidup, co-auteur d'un ouvrage sur les proverbes bhoutanais. « Il méditait et produisait une chaleur interne qui transformait son phallus en une chaude barre de fer qu'il utilisait pour les brûler ».

« Je pense que les gens ici se sentent un peu embarrassés », estime Dasho Karma Ura, chercheur au sein du Centre d'études bhoutanaises. « En ville, les gens sont beaucoup plus influencés par ce qui se ferait en Occident. Or ils voient ce genre d'images nulle part ailleurs ».

La préservation de la culture nationale est l'un des quatre piliers du "Bonheur national brut", un indicateur de développement inventé par l'ancien roi dans les années 70 et préféré au "Produit national brut", fondé sur la croissance économique.

Selon M. Ura, le changement d'attitude sur le phallus reflète l'écart croissant entre les jeunes et les vieux, entre les citadins et les ruraux.

Mais environ 70% des Bhoutanais vit toujours à la campagne et dans de nombreux villages, des phallus en bois continuent d'être utilisés lors de festivals religieux ou plantés dans les champs pour protéger le bétail.

"En général, les gens ne réalisent qu'après coup ce qu'ils ont perdu. La culture du Bhoutan, influencée par les valeurs bouddhistes, est quelque chose de très précieux qu'il faut préserver", estime ce chercheur.

 

 Lundi 17 octobre 2011

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La revue de presse musicale et
culturelle du 17 octobre 2011 

 (AFP/DNA) Album «américain», concerts dans le noir: Amadou et Mariam continuent leurs explorations
 (AFP/La Croix) "Paul Klee Polyphonies": l'itinéraire du peintre et musicien accompli exposé à Paris
 (AFP/Le Point) (L'écrivain Sansal obtient un prix à la foire du livre de Francfort

 Lundi 17 octobre 2011

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À voir hors les murs

Deux facteurs de pianoforte strasbourgeois méconnus : J. C. Loegel (1776 - 1824) et A. T Schott (1798 - 1836)
Le Mélotétraphone d'Edmond de Vlaminck

 Lundi 17 octobre 2011

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Petites annonces

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