____________________________ dEUS + Balthazar,
le top du rock made in Begium au Krakatoa de
Mérignac
Le Grand retour du plus culte des Rock Bands Belges
! Tom Barman, plus leader que jamais, et sa bande reviennent,
enfin, avec un nouvel album à la hauteur de leur
talent ! Monstre de scène, dEUS est en forme,
et ça risque de s'entendre. _La première
partie sera assurée par les belges de Balthazar.
_____________________________ Création
du fonds « Mémoire de la création
contemporaine »
L'Institut Mémoires de l'édition contemporaine
annonce la création d'un fonds de dotation destiné
à apporter une réponse concrète
aux questions posées lors de la succession et
de la transmission d'une oeuvre artistique, littéraire
et intellectuelle.
Ce fonds « Mémoire de la création
contemporaine » a été créé
par un groupe de mécènes issus du monde
de l'édition, de la conservation, de la recherche,
de la création, et bénéficie de
l'expertise de l'IMEC.
Le fonds conseille notamment les auteurs et leurs
ayants droit pour trouver les meilleures institutions
accueillant archives et oeuvres d'art, organise la gestion
des droits patrimoniaux et l'exercice du droit moral,
ou encore promeut, par le mécénat, des
actions de valorisation.
Le fonds Mémoire de la création contemporaine,
vient de confier les archives de la photographe
Gisèle Freund à l'IMEC, qui veille désormais
sur son oeuvre en partenariat avec un institut culturel
allemand (die Hamburger Stiftung zur Förderung
von Wissenschaft und Kultur).
Les archives photographiques de Gisèle Freund
comportent tirages originaux couleurs et noir et blanc,
négatifs noir et blancs originaux accompagnés
de leurs planches contacts, diapositives, contretypes
et tirages de presse.
S'y s'ajoutent ses archives personnelles et professionnelles
: manuscrits et correspondances, dossiers de gestion
de l'oeuvre ainsi qu'une importante bibliothèque
personnelle.
Jeudi 27 octobre 2011
______________________________ L'art contre le
christianisme radical : comité de soutien
à Roméo Castellucci
Depuis le 20 octobre, date de la première,
des activistes chrétiens empêchent le bon
déroulement du spectacle, ayant, lors de la deuxième
jeté des œufs et de l'huile de vidange sur les
spectateurs qui voulaient entrer dans le théâtre.
Dans un communiqué Roméo Castellucci,
affirmant son appartenance à la religion catholique,
a souhaité accorder son pardon aux intégristes
: « Je leur pardonne car ils ne savent pas
ce qu' ils font. Ils n'ont jamais vu le spectacle ;
ils ne savent pas qu'il est spirituel et christique
; c'est à dire porteur de l'image du Christ.
Je ne cherche pas de raccourcis et je déteste
la provocation. Pour cette raison, je ne peux accepter
la caricature et l'effrayante simplification effectuées
par ces personnes. Mais je leur pardonne car ils sont
ignorants, et leur ignorance est d'autant plus arrogante
et néfaste qu'elle fait appel à la foi.
Ces personnes sont dépourvues de la foi catholique
même sur le plan doctrinal et dogmatique ; ils
croient à tort défendre les symboles d'une
identité perdue, en brandissant menace et violence.
Désolé, mais l'art n'est champion que
de la liberté d'expression. »
L'appel d'Emmanuel Demarcy-Mota, directeur et
de l'équipe du Théâtre de la Ville.
Depuis le 20 octobre, date de la première,
les représentations de « Sur le concept
du visage du fils de Dieu », de Romeo Castellucci,
au Théâtre de la Ville, donnent lieu à
des événements graves.
Un groupe organisé d'individus qualifiés
d'intégristes chrétiens, se réclamant
en partie de l'Action française, a tenté
d'empêcher l'accès au Théâtre
de la Ville en bloquant les portes, en agressant le
public, en le menaçant, en l'aspergeant d'huile
de vidange, de gaz lacrymogènes et en lui jetant
œufs et boules puantes, tandis que leurs complices,
militants du Renouveau Français, entrés
dans la salle, ont interrompu la représentation
dès le début en occupant la scène
et en déployant leur mot d'ordre : « La
christianophobie, ça suffit ».
L'AGRIF avait demandé par voie de justice
l'interdiction du spectacle et avait été
déboutée de sa demande par le Tribunal
de Grande Instance le 18 octobre 2011.
La police doit donc intervenir chaque jour à
l'entrée du théâtre, et nous nous
sommes vus dans l'obligation de l'appeler à l'intérieur
de la salle à plusieurs reprises pour qu'elle
évacue ceux qui occupaient la scène, ce
qui s'est fait sans heurts, parce que nous avons veillé
à éviter des affrontements entre ces envahisseurs
et le public outré de tels agissements.
Le personnel du théâtre s'est montré
résolu et efficace en ces pénibles circonstances,
et, malgré les nombreux incidents et interruptions,
les représentations ont pu, jusqu'à présent,
avoir lieu.
Que ces groupes d'individus violents et organisés,
qui se réclament de la religion contre une soi-disant
« christianophobie », obéissent à
des mouvements religieux ou politiques, demande une
enquête ; pour nous, en tout cas, ces comportements
relèvent à l'évidence du fanatisme,
cet ennemi des Lumières et de la liberté
contre lequel, à de glorieuses époques,
la France a su si bien lutter. Le théâtre
a d'ailleurs très souvent été pour
ces luttes, un lieu décisif.
On ne peut en rester là. De tels agissements
sont graves, ils prennent une tournure nouvelle, nettement
fascisante. Ces groupes d'individus s'empressent en
outre de décréter blasphématoires,
de façon automatique, des spectacles qui ne sont
dirigés ni contre les croyants, ni contre le
christianisme. Des critiques de journaux importants,
qui ne font pas mystère de leur foi chrétienne,
ont d'ailleurs loué sans réserve ce spectacle
lors de sa présentation en Avignon. Nous vous
invitons aussi à lire les déclarations
de Romeo Castellucci, publiées dans le programme
distribué chaque soir au public, pour comprendre
ses intentions et son propos d'artiste.
Nous n'entendons pas céder à ces menaces
odieuses, et ce spectacle sera maintenu malgré
toutes les tentatives d'intimidation. Nous invitons
le public à y assister, en toute liberté.
Le spectacle, coproduit par le Théâtre
de la Ville, y est présenté jusqu'au 30
octobre ; puis il sera repris, dans le cadre de notre
partenariat, au Centquatre du 2 au 6 novembre.
Il est d'ailleurs à noter que ce spectacle
a été présenté sans troubles
en Allemagne, en Belgique, en Norvège, en Grande-Bretagne,
en Espagne, en Russie, aux Pays-Bas, en Grèce,
en Suisse, en Pologne et en Italie, et que c'est en
France qu'ont lieu ces manifestations d'intolérance.
Nous créons donc un comité de soutien
s'adressant à toutes les personnes de bonne volonté
– et cette expression est ici particulièrement
bienvenue – pour défendre au-delà même
du spectacle de Romeo Castellucci, la liberté
d'expression, la liberté des artistes et la liberté
de pensée, contre ce nouveau fanatisme.
Emmanuel Demarcy-Mota, directeur et l'équipe
du Théâtre de la Ville.
Premiers signataires
Patrice Chéreau, metteur en scène
Stéphane Hessel
Michel Piccoli, comédien
Sylvie Testud, comédienne
Sasha Waltz, chorégraphe, Berlin
Arnaud Desplechin, cinéaste
Luc Bondy, metteur en scène,
Jean-Michel Ribes, auteur, metteur en scène, directeur de théâtre
Bulle Ogier, comédienne
Barbet Schroeder, cinéaste
Juliette Binoche, comédienne
Elodie Bouchez, comédienne
Claude Régy, metteur en scène
Christophe Girard, Président du Centquatre
Joseph Melillo, directeur de la Brooklyn Academy of Music, New York
Stéphane Lissner, directeur de la Scala, Milan
Dominique Mercy, directeur du Tanztheater Wuppertal Pina Bausch
Brigitte Jaques Wajeman, metteur en scène
Jean-Claude Milner, philosophe
Pascal Bonitzer, cinéaste
Jacques-Alain Miller, psychanalyste
Judith Miller, philosophe
Marc Olivier Dupin, compositeur
Peter de Caluwe, directeur général de la Monnaie, Bruxelles
Christian Longchamp, Adjoint artistique & directeur de la dramaturgie,
la Monnaie, Bruxelles
Jean-Luc Choplin, directeur du Théâtre du Châtelet
Yorgos Loukos, directeur du Festival d'Athènes
Simon McBurney, metteur en scène, Grande Bretagne
José Manuel Goncalves, directeur du Centquatre
François Le Pillouer, Président du SYNDEAC
Lloyd Newson, chorégraphe, Grande Bretagne
Anne Delbée, écrivain et metteur en scène
Jack Ralite, Ancien ministre
Ushio Amagatsu, chorégraphe, Japon
Georges Banu, Président d'honneur de l'association internationale des critiques
de théâtre
Monique Veaute, Présidente de la Fondation RomaEuropa
______________________________ Musée d'Orsay :
portes closes depuis près d'une semaine en
raison d'une grève
Le musée d'Orsay était toujours fermé
au public mercredi en raison d'un mouvement de grève
entamé jeudi par une partie des personnels qui
réclament des effectifs supplémentaires,
notamment dans les salles.
Comme chaque jour depuis le début de ce mouvement,
la grève a été reconduite lors
d'une assemblée générale qui s'est
tenue dans la matinée.
Il s'agit du sixième jour de fermeture pour
le public puisque le lundi est le jour de fermeture
hebdomadaire de ce musée parisien.
Orsay a inauguré le 12 octobre ses nouveaux
espaces (il a gagné 2.000 m2 de surface d'exposition
en aménageant le Pavillon Amont), ainsi que la
galerie impressionniste totalement refaite.
Les syndicats, qui ont déjà été
reçus deux fois au ministère de la Culture,
réclament 20 postes supplémentaires pour
pouvoir accueillir correctement les visiteurs au sein
des nouveaux espaces et de la galerie rénovée.
Jeudi 27 octobre 2011
______________________________ Le Bolchoï
rénové rouvre dans toute sa splendeur
impériale
Le Bolchoï, fondé en 1776, fleuron de
la culture russe, rouvre vendredi, après
six années de travaux avec une soirée
de gala retransmise en direct dans 100 cinémas
du monde entier.
Nathalie Dessay et Angela Gheorghiu chanteront vendredi
pour les invités de marque qui auront également
l'occasion d'admirer la prestation d'étoiles
de la danse comme Svetlana Zakharova, Natalia Ossipova
et Ivan Vassiliev.
La cérémonie, qui offrira également
une rétrospective historique sur le théâtre,
sera retransmise en direct pour les Moscovites sur la
place qui se trouve devant le Bolchoï mais aussi
à la télévision russe, sur ARTE
et dans des cinémas du monde entier.
Tout doré, ses armoiries tsaristes retrouvées
et toute trace de la République socialiste disparue,
gageons que le théâtre du Bolchoï
fera les délices des nouveaux riches blingbling,
le peuple n'ayant plus le libre accès à
la culture, faute de moyens.
Donc vive la splendeur du xixe
siècle retrouvée [sic les agences
de presse].
Après la soirée de gala, la saison
s'ouvrira le 2 novembre sur cette scène historique
avec Rouslan et Lioudmila de Glinka, mis en scène
par Dmitri Tcherniakov qui a révolutionné
l'opéra russe.
Jeudi 27 octobre 2011
______________________________ Prix record à
Paris pour des sculptures de Carpeaux
Une paire de sculptures en marbre de Jean-Baptiste
Carpeaux (1827-1875), « La Jeune fille et
le Pêcheur à la Coquille »,
a été vendue jeudi à un acheteur
anonyme pour 936.750 euros.
Le précédent record pour une oeuvre
de Carpeaux avait été enregistré
en mai à Londres, avec une adjudication de 300.475
euros pour un marbre intitulé « La
Frileuse ».
Ce record a été établi lors
de la première journée de la vente de
de la collection de la galerie Fabius Frères,
de réputation mondiale, qui disparaît après
129 années d'activité au sommet de l'antiquité
d'exception.
400 oeuvres dont plusieurs pièces muséales
estimées 10 millions d'euros, devaient être
dispersées jusqu'à jeudi soir en deux
vacations.
Jeudi 27 octobre 2011
______________________________ Annonces de colloques