Création lyrique et scénique en France 1920-1968
Neuvième, dixième et onzième journées d'études
du groupe de recherches OPEFRA :
Création lyrique et scénique en France 1920-1968, 16 mai, Université de Poitiers, 17 mai, Opéra de Paris, et 18 mai, Université Paris-4 Sorbonne.
Comité scientifique :
Cécile Auzolle (Université de Poitiers), Mathias Auclair (Bibliothèque nationale de France),
Marc Battier (Université Paris-Sorbonne), Tamamo Nagai (Université Paris-Sorbonne),
Alain Bonardi (Université Paris 8/IRCAM), Danièle Pistone (Université Paris-Sorbonne), Leslie Sprout (Drew University, Madison),
Steven Huebner (Université McGill, Montreal), Richard Langham Smith (Royal College of Music, London)
Depuis son adolescence, Francis Poulenc (1899-1963), un des membres du Groupe des Six, s'est intéressé à des genres
de musique liés à la voix et aux mouvements chorégraphiques du corps. En se nourrissant de culture littéraire, théâtrale
et scénique, il a commencé par composer des mélodies avec La Rapsodie Nègreen 1917 puis un ballet, Les Biches,en
1921. À l'issue de ces expériences, Poulenc s'est tourné vers l'opéra, en 1947, avec Les Mamelles de Tirésias, puis
Dialogues des Carmélites en 1957, avant la Voix humaineen 1959, trois œuvres de moyens et d'esthétiques
volontairement opposés.
Cette diversité des genres ausein de la carrière d'un seul compositeur illustre les interrogations d'une époque sur la
fonction de l'art lyrique mais aussi sur ses modes, lieux et cadres de représentation. Comment l'onde de choc des Ballets
Russes à la Belle Époque puis au sortir de la Première Guerre mondiale modifie-t-elle les usages de la scène,
notamment en matière de collaborations interartistiques ? Comment, dans l'entre-deux-guerres, à l'heure de l'avènement
de la société de loisirs, proposer des spectacles lyriques qui satisfassent le public habituel de l'opéra et motivent les
jeunes générations déjà acquises au cinéma et au sport ? Comment, au fil de ces transformations culturelles, la mise en
scène, le décor, et finalement la scénographie peuvent-ils épauler les compositeurs et les librettistes dans leur entreprise
novatrice, les servant parfois, les désservant aussi ? Comment la mode et le développement des festivals renouvellent-ils
l'économie, voire la conception-même d'un genre « en crise » ? Étudier une époque mal-aimée des historiens de la
musique et de l'art lyrique parce que somme toute disparate mais surtout hâtivement réputée pour un conservatisme
ennuyeux, permettra de comprendre comment elle a pu aussi receler les germes d'une renaissance inespérée.
Ces journées d'étude seront donc consacrées à la création lyrique et scénique en France de 1920 à 1968, à l'Opéra de
Paris comme dans les théâtres, les salles et les festivals. Si les communications peuvent s'attacher, à l'occasion du
cinquantenaire de la disparition de Poulenc, à ses oeuvres pour la scène, elles ne manqueront pas d'envisager celles
d'autres compositeurs dont les opéras ont été créés en France entre 1920 et 1968, voire des reprises d'opéras oubliés,
comme Les Indes galantesmises en scène par Maurice Lehmann à l'Opéra en 1952. À partir des fonds d'archives des
théâtres et des artistes, nous invitons les chercheurs à porter leurs investigations sur les entreprises novatrices en matière
de mise en scène et de scénographie, et plus particulièrement sur les relations entre musiciens, plasticiens, couturiers,
metteurs en scène et chorégraphes. On ne manquera pas non plus d'examiner l'importance déterminante des chefs
d'institutions, comme le directeur de l'Opéra Jacques Rouché, ses successeurs à la tête de la direction de la Réunion des
Théâtres Lyriques Nationaux (Georges Hirsch, Maurice Lehmann, A. M. Julien ou Georges Auric) mais aussi les
hommes qui ont favorisé la création lyrique au Théâtre des Nations, dans les Opéras de Lyon, Strasbourg, Mulhouse,
Nancy, Marseille, Nice, Toulouse, Bordeaux, Angers, Nantes, Tours, Rouen, ou encore au festival d'Aix en Provence.
La « Leningrad » de Chostakovitch à strasbourg
Jeudi 16 mai 2013, 20h30
Vendredi 17 mai 2013 20h30
Stsasbourg
Palais de la musique et des congrès
Orchestre Philharmonique de Strasbourg
Direction,
Marko Letonja
Maurice Ravel
La Valse
poème chorégraphique pour orchestre
György Ligeti
Atmosphères
Dmitri Chostakovitch
Symphonie n° 7 en ut majeur « Leningrad »
Prix des billets : de 24 € à 41 € - tarifs jeunes (cartes OPS, Culture, Atout voir : 5,5 €).
Renseignements et réservations 03 69 06 37 06.
L'épique symphonie « Leningrad », composée et créée en pleine guerre, fut un symbole de la résistance face au nazisme, bine au-delà de la Russie, car la partition fut transmise à Londres sur microfiche.
Pétrie de violence et d'indignation, de tristesse et de nostalgie, de fierté, il s'agit là d'une des œuvres musicales les plus importantes du XXe siècle.
Jazz à Saint-Germain des Prés: la 13e édition s'ouvre rive droite
Le Tabou, le Club Saint-Germain, Le Chat qui Pêche... ne son plus que des noms légendaires des lieux qui hissaient le Quartier Saint-Germain au titre de temple mondial du jazz.
Les concerts de la 13e édition de Jazz à Saint-Germain se dérouleront à la Maison des Cultures du Monde, au Théâtre de l'Odéon, à Église Saint-Germain, à l'Amphithéâtre Richelieu de la Sorbonne (bonjour l'acoustique pourrie), à la Maison des Océans, à la Salle des Fêtes de la Mairie du VIe arrondissement, place Saint-Germain-des-Prés pour des concerts gratuits... et au Café de la danse, ou Stéphane Huchard ouvrira les festivités avec son quintette.
On entendra le duo italien Paolo Fresu-Bebo Ferra, le pianiste Edouard Ferlet, le pianiste-chanteur Raphael Gualazzi, Biréli Lagrène, Monty Alexander en trio.
Le 25 juin, les danseurs sont invités à un grand bal swing dans la cour du Centre Culturel irlandais.
Fermeture du corps de ballet du « Mai Musical florentin »
Le corps de ballet du « Mai Musical florentin », organisateur d'un des plus importants festivals lyriques européens, va être supprimé pour éponger les dettes de ce célèbre ensemble, placé sous tutelle administrative depuis février.
Sur un total de 375 salariés du théâtre, dirigé depuis 1985 par Zubin Mehta, 75 personnes, dont 16 danseurs, vont donc être licenciées.
Tenez-vous bien : selon Francesco Bianchi, l'administrateur, les danseurs sont licenciés non pas en raison d'un manque de mérite, mais sur des critères purement économiques, car si le ballet est négligeable au niveau du bilan, il est quand même trop onéreux pour ce qu'il rapporte !
Petites annonces
L'association. «Muse» de Saint-Priest (69), cherche son directeur pédagogique
Revue de presse musicale du 16 mai 2013
(Cordes et âmes) Let's go digital ! Par Hannelore Guittet
(Le Figaro) C'est le Mozart tchèque qu'on ressuscite !
(Rue 89) « Pourquoi j'ai mangé mon père » : un opéra bouffe gratuit !
(Le Nouvel Observateur) Danse: Benjamin Millepied présente une création à Paris
(AFP/Le Point) «iTMOi», le «Sacre du Printemps» très personnel d'Akram Khan
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(AFP/NVI) Millepied, Carlson et l'Afrique du Sud à Lyon pour la prochaine saison