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Actualités musicalesmercredi 29 mai 2013Albert Marcœur et le Quatuor Béla aux Bouffes du Nord
Albert Marcœur et le Quatuor Béla. Photogramhie © musicologie.org.
Mercredi 29 mai 2013, 20h30 Concert donné dans le cadre Festival Jazz Nomades / La Voix est Libre 2013, en coproduction avec l'Atelier du Plateau Si oui, oui. Albert Marcœur Quatuor Béla En 2013 l'aventure continue, Béla et Marcoeur décident de former un petit quintette de musique de chambre. Sans suivre une thématique particulière, la petite heure de musique qu'il crée pour ce nouvel opus va tenter de casser (éternelle quête…) le clivage invisible mais têtu qui sépare les musiques dites savantes des musiques populaires. L'enjeu ne sera pas bien sûr de juxtaposer le son « précieux » des cordes classiques à la voix d'un chanteur de rock mais bien de mettre à jour la complicité sincère qui s'est tissée entre eux, années après années. Albert Marcœur et le Quaqtuor Béla. Photographie © musicologie.org. Tarifs : de 5 à 24 €. Renseignement au 01 46 07 34 50
Cent ans après, le Sacre, du scandale à l'électro
Par Alain Lambert ——
Le Sacre du printemps, créé le 29 mai 1913 à Paris au théâtre des Champs Elysées, fut le grand scandale artistique du XXe siècle. Une salle debout qui applaudit, hurle ou siffle, des danseurs égarés, un chef d'orchestre, Pierre Monteux, qui essaie de garder la cadence malgré le tumulte, un chorégraphe, Vaslav Nijinsky, qui compte les pas de ses danseurs, une claque de jeunes gens payés par Serge Diaghilev dont l'enthousiasme outré attise la fureur des scandalisés ; enfin une presse internationale déchaînée le lendemain :
Perle orientale tardive : Maroûf à l'Opéra Comique (27 mai 2013)
Par Frédéric Norac ——
De gauche à droite : Ahmad le pâtissier (Luc Bertin-Hugault), Mârouf (Jean-Sébastien Bou), Fattoumah (Doris Lamprecht), Le Kâdi (Olivier Déjean). À un an près, c'est à un quasi centenaire que l'Opéra-Comique convie le public parisien pour sa fin de saison, avec cette nouvelle production de Maroûf, savetier du Caire, opéra-comique en cinq actes, créé in loco en mai 1914. Célèbre et finalement méconnue, l'œuvre a fait les beaux jours des scènes lyriques parisiennes pendant un demi-siècle, passant de Favart à Garnier en 1930 pour disparaître progressivement de l'affiche après la Deuxième Guerre mondiale. Chœur des hommes. Photographie © Pierre Grosbois. S'agit-il d'un chef-d'œuvre ignoré ou d'une simple curiosité ? D'évidence, Henri Rabaud était un compositeur de bonne école, orchestrateur raffiné, mélodiste agréable, d'une modernité tempérée, un rien éclectique, ayant écouté et entendu ses aînés et ses contemporains, Debussy et Ravel, notamment, et sachant utiliser les traditions pour donner un support à une certaine liberté harmonique. Reste que son opéra ne parvient que par intermittence à captiver l'auditeur et ne convainc pas totalement.
Revue de presse musicale du 29 mai 2013
(Rolling Stones) Pussy Riot Member on Hunger Strike Taken to Hospital (Libération) Dutilleux : «On impose au public des horreurs à la radio (RTBF) Opera royal de Wallonie: toujours pas d'acquéreur pour le chapiteau (Culturebox) Opéra de Rennes : la cantatrice de «La Traviata» numérisée ! (RTBF) Le Steinway, histoire de pianos (Le Figaro) Radio France organise les 24 heures de l'Olympia (La Provence) Festival : retour à La Roque d'Anthéron (La Point) Stromae : « Formidable » (AFP/Voila) Le deuxième scandale du « Sacre du Printemps » : celui des droits d'auteur (AFP) Mohammad Assaf redonne une voix aux Palestiniens (vidéo) (Le Point) David Bowie, la beauté du diable (vidéo) À propos du site S'abonner au bulletin Collaborations éditoriales |
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