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samedi 14 mars 2015

 

« Alsassinée », la chanson qu'il faut assassiner !

Des artistes alsaciens ne sont pas contents de la restructuration régionale engagée par le gouvernement. Ils le chantent.

Les réactions à cette chanson sont curieuses.... Il semble que les chansons porteuses d'idées sociales (comme le rap) sont soit ringardes (mais qui chante encore de la chanson engagée ? entend-on à longueur de média à propos de l'anniversaire du décès de Jean Ferrat), soit horriblement horrible, politiquement indécent (la chasse est ouverte). La médiocratie n'a ni oreilles ni rien entre, mais la polémique à propos des enfoirés montre que le public sait écouter. Les cons ne sont ceux qu'on croit.

Là, rendez-vous compte compte ! « Alsassinée », cette chanson prétend que les politiques sont des criminels ! (ce qui est vrai par ailleurs si on pense aux interventions militaires et à la misère organisée). ... En réalité, il faut assassiner cette chanson, le concours est lancé pour lui trouver tous les défauts du monde, et donner un contresens à chacun de ses mots.

Allez ! Au boulot les laquais !

jmw

 

Eric Clapton en concerts avec ses 70 ans

Eric Clapton donnera deux concerts, les 1er et 2 mai au Madison Square Garden de New York (pour la 47e fois !), peu avant une série de spectacles à Londres, pour son 70e anniversaire.

Il y a 50 ans, en 1968, il inaugurait avec son groupe Cream, le nouveau Madison Square Garden qui peut acceuillr 20 000 spectateurs.

Il sera accompagné de Paul Carrack, Steve Gadd, Nathan East, Chris Stainton, Sharon White and Michelle John.

À partir du 14 mai, il sera au Royal Albert Hall pour 7 représentations.

 

« Der Kaiser von Atlantis » de Viktor Ullmann: la mort tranquille

Der Kaiser von Atlantis. Opéra de Dijon, mars 2015. Photographie © Gilles Abegg.

Par Eusebius ——

À l'opéra, une création se programme plusieurs années d'avance. Les décideurs ne peuvent imaginer l'actualité lorsque le spectacle sera présenté au public. Or, plus qu'aucune autre création, Der Kaiser von Atlantis nous concerne singulièrement par ses interrogations et par le message qu'il véhicule. L'épidémie de peste brune gagne l'Europe, d‘une part, et, d'autre part, la Mort, personnage central de la « Legende », est au cœur des débats parlementaires sur la fin de vie…

Interné à Terezin1, Viktor Ullmann l'écrivit pour y être joué. La censure, puis son transfert en octobre 1944 à Auschwitz, où il périt, interdirent la création de l'opéra. Le manuscrit, confié à un ami, se retrouva à Londres, et Kerry Woodward le révisa pour le produire à Amsterdam le 16 décembre 1975. Enregistré par Lothar Zagrosek en 1994 pour la série Entartete Musik (Decca), Der Kaiser von Atlantis, malgré ses extraordinaires qualités, connut une diffusion restreinte2.

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Le spectacle du patrimoine : onzième Rencontre internationale des jeunes chercheurs en patrimoine

Appel à communications

4 au 7 novembre 2015, Universidade Estadual de Campinas (UNICAMP, Brésil)

Cette onzième rencontre des jeunes chercheurs en patrimoine porte sur la spectacularisation du patrimoine urbain. Il y a déjà 25 ans, le sociologue David Harvey (1989) annonçait la spectacularisation croissante des espaces urbains devant accompagner la rapide transformation des modes de représentation des populations dans la société occidentale et dans ses aires d'influence culturelle. Sa thèse, dont nous confirmons chaque jour la pertinence, consistait à dire qu'une compétition accrue s'organise dans la production d'images dont est faite l'expérience quotidienne des individus dans la ville néolibérale. Dans la forêt de signes produits par la collectivité, seuls les artéfacts les plus scintillants arriveraient momentanément à attirer notre attention. Toute production culturelle conçue sous le règne de la vision tendrait ainsi à devenir spectacle, à être structurée à partir de son extériorité, confirmant ainsi les spéculations de Guy Debord (1967) sur la société du spectacle et la thèse de Baudrillard (1995) sur la « disparition du réel ».

Le sort du patrimoine dans cette course effrénée à l'attention médiatique est marqué du fait qu'on le pense déjà à partir de la menace de disparition qui pèse sur lui. On peut alors se demander comment ils parviendront à émerger dans le flux des événements spectaculaires s'ils souffrent déjà d'un certain déficit d'intérêt à leur égard. Au-delà de la peur de la perte, d'autres projets patrimoniaux cristallisent des désirs de légitimation qui se manifestent par la mise sous projecteur de pratiques et d'objets d'ores et déjà reconnus et institutionnalisés, mais aussi de lieux de vie et de mémoires conflictuelles où l'horreur, le tragique, la misère ou la mort sont rendus spectacle. La représentation du patrimoine serait-elle en train de supplanter son contenu? Ce sont les processus et les enjeux de cette nouvelle manière de faire et de penser le patrimoine qu'il faut interroger et penser.

L'édition de 2015 de la Rencontre internationale des jeunes chercheurs en patrimoine se déroulera au Brésil. Son patrimoine urbain comptant pas moins de sept centres historiques inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO – dont l'icône du patrimoine moderne qu'est Brasilia –, le Brésil reste le lieu par excellence du spectacle patrimonial. À cet égard, les paysages construits qui font l'image du Brésil à l'échelle internationale sont autant d'exemples exprimant la cohabitation parfois difficile entre des représentations patrimoniales spectacularisées et les significations collectives locales qui traversent ces sites urbains. Les mégaévénements comme le Mondial de football ou les Jeux olympiques participent eux aussi de cette dynamique spectaculaire. C'est ainsi qu'on mobilise autour de ces événements mondiaux un filet d'images patrimoniales, un folklore brésilien qui masque, non sans ironie, le travail des bulldozeurs qui se trame dans tout le pays. Au niveau des pratiques locales, la mise en patrimoine des espaces de répressions pendant la dictature ou encore des favelas de Rio de Janeiro met aussi le pied dans l'étrier de la spectacularisation du patrimoine en tentant d'attirer l'attention sur des patrimoines controversés.

Pour cette Onzième Rencontre, nous invitons les jeunes chercheurs de toutes disciplines et de tous pays à soumettre des propositions de communication à partir d'études de cas qui permettent de discuter duspectacle du patrimoine observé dans les paysages construits ainsi que dans l'espace public à des niveaux micro, méso et macro sociaux. Ces rencontres se veulent une occasion d'échange, de réflexion et de questionnement sur le rôle de l'image dans la diffusion du patrimoine, mais également sur les différentes manières de créer, de produire et d'adapter le patrimoine pour le rendre captivant, attractif et désirable, des réflexions qui portent enfin la société qui fabrique le patrimoine. Nous proposons d'interroger les défis et les enjeux éthiques, économiques, politiques, culturels et sociaux de cette mise en spectacle du patrimoine sous quatre grands axes, mais pas exclusivement :

  1. Les mégaévénements et le patrimoine : suivre la parade ou la faire dévier?
  2. Vie ou survie des patrimoines dans la sphère médiatique
  3. Le spectacle de la mémoire conflictuelle et des inégalités : une image vaut-elle mille mots?
  4. Lieux de culte et culte du lieu

Depuis 2005, les Rencontres internationales des jeunes chercheurs en patrimoine invitent chaque année la relève scientifique à présenter ses recherches sur divers aspects de la patrimonialisation, initialement au Québec et en Europe, sous la tutelle scientifique de la Chaire de recherche du Canada en patrimoine urbain (Dr. Prof. Luc Noppen et Dr. Prof. Lucie K Morisset, École des sciences de la gestion, Université du Québec à Montréal) et de PARVI (le groupe interuniversitaire de recherche sur les paysages de la représentation, la ville et les identités urbaines).
Pour sa onzième édition, les Rencontres franchiront pour la première fois l'équateur pour être organisées en partenariat avec le Programa de Pós-Graduação em História do Instituto de Filosofia e Ciências Humanas de l'Universidade Estadual de Campinas UNICAMP (programme aux cycles supérieurs en histoire de l'institut de philosophie et de sciences humaines de l'Université d'état de Campinas), sous la direction scientifique du Pr. Cristina Meneguello, de Dr. Jessica Roda (Chaire de recherche en patrimoine urbain de l'Université du Québec à Montréal) et de Dr. Guillaume Ethier (Institut d'études canadiennes de McGill).

La date limite pour soumettre une proposition est fixée au 16 mars 2015. Pour ce faire, veuillez envoyer le titre de votre proposition, un résumé d'un maximum de 500 mots (à prévoir pour une communication d'une durée de vingt minutes) ainsi qu'une courte notice biographique à l'adresse suivante : crcpatrimoineurbain@gmail.com. Les propositions peuvent être soumises en français, anglais et portugais mais les communications devront être présentées en ANGLAIS ou PORTUGAIS. L'ensemble des propositions sera évalué par le comité scientifique en fonction de leur pertinence par rapport au thème et de leur originalité. Les frais de déplacement pourront être partiellement subventionnés, selon les disponibilités budgétaires. Après une évaluation scientifique, les meilleurs articles issus de la Onzième Rencontre internationale des jeunes chercheurs en patrimoine feront l'objet d'une publication dans le cadre d'un ouvrage collectif.

 

Don Giovanni à l'Opéra de Monte-Carlo du 20 au 29 mars 2015

Par un hasard de l'histoire, c'est à Prague que débute l'épopée de Don Giovanni. En 1786, Mozart y présente triomphalement Les Noces de Figaro et repart quatre semaines plus tard avec un contrat pour la saison suivante. Le choix du librettiste se porte tout naturellement sur Da Ponte. A l'empereur Joseph II, qui doute de la capacité du poète à mener de front les différents livrets qu'il doit produire, Da Ponte répond : « J'écrirai la nuit pour Mozart et ça sera comme si je lisais L'Enfer de Dante… ». Cette&comparaison n'est pas si extravagante : les deux œuvres présentent la particularité de mêler les styles et les caractères – chez Mozart, le bouffe et le sérieux. Ce mélange des genres est la grande force de Don Giovanni, trouvant sous la plume de Mozart une expression parfaite. Sa musique, rivée au mot, si versatile et profonde à la fois, réussit l'exploit de donner à ce mythe extraordinaire force de réalité. En même temps, sa complexité et son ambiguïté sont parfois si grandes qu'elles laissent aux interprètes et aux metteurs en scène une immense latitude. Et c'est certainement à cela que l'on reconnaît les chefs-d'œuvre universels.

Erwin Schrott sera Don Giovanni. Photographie Jason Bell.

L'Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo et le Chœur de l'Opéra de Monte-Carlo (Chef de chœur Stefano Visconti) sont sous la direction de Paolo Arrivabeni.

avec Erwin Schrott (Don Giovanni), Giacomo Prestia (Le Commandeur), Patrizia Ciofi, (Donna Anna), Maxim Mironov (Don Ottavio), Sonya Yoncheva, (Donna Elvira), Adrian Sampetrean (Leporello), Javier Radó (Masetto), Loriana Castellano (Zerlina)

Mise en scène de Jean-Louis Grinda, décors et costumes de Rudy Sabounghi, Lumières de Laurent Castaing.

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Semiramide de Rossini à l'Opéra de Nice du 18 au 24 mars 2015

« Melodramma tragico » en deux actes, Semiramide est le dernier ouvrage composé par Rossini pour l'Italie, avant son exil parisien. Rédigé par Gaetano Rossi, le livret s'inspire de la tragédie de Voltaire, Sémiramis (1748). Composée en moins de quarante jours, la partition privilégie le rôle-titre, confié à l'épouse du musicien, la diva Isabel Colbran, alors sur le déclin.

Joanna Mongiardo sera Semiramide.

Avec son ouverture aux vastes proportions, souvent inscrite aux programmes des concerts, ses choeurs scéniques imposants, ses arias aux abondantes fioritures, réclamant une virtuosité vocale exceptionnelle et une maîtrise absolue de la ligne de chant, Semiramide constitue l'apogée de l'opera seria rossinien. La création au Théâtre La Fenice de Venise, le 3 février 1823, est triomphale. Régulièrement affiché jusqu'à la fin du XIXe siècle, l'ouvrage de Rossini connaît ensuite une éclipse.

Sa redécouverte dans les années 60 est un des premiers jalons de la renaissance rossinienne.

L'Orchestre Philharmonique de Nice et le Choeur de l'Opéra de Nice seront sous le direction de George Petrou, dans une mise en scène de Jakob Peters-Messer, dans des des décors de Markus Meyer, des costumes de Sven Bindseil et des lumières d'Hervé Gary.

Avec Joanna Mongiardo (Semiramide), Kristina Hammarström (Arsace), Paolo Pecchioli (Assur), Daniele Zanfardino (Idreno), Claudia Sorokina (Azema), Ziyan Atfeh (Oroe) , Frédéric Diquero (Mitrane).

 

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Ann Arbor Symposium IV : Teaching and Learning Popular Music

Call for Papers

18-21 novembre 2015, Ann Arbor

School of Music, Theatre & Dance, university of Michigan

In the tradition of the Ann Arbor Symposia of 1978, 1979, and 1981, Symposium IV provides a forum for interdisciplinary discourse. The Symposium IV topic is the teaching and learning of popular music in elementary, secondary, and tertiary education. We welcome contributions from musicological, theoretical, and pedagogical perspectives. The primary goal is to examine how popular music and culture influences the ways we perform, create, analyze, listen to, and think about music in teaching and learning contexts, especially embracing intersections between the disciplines. Submissions are invited for spoken papers, poster presentations, and collaborative sessions on a special topic.

Symposium topics include, but are not limited to:

• Frameworks, conceptualizations, and analyses of popular music

• Historical developments and traditions in popular music

• Popular musicianship in the digital era

• World music and popular music

• Popular music and creativity

• Policy issues of popular music in school curricula

PROPOSAL SUBMISSION

Proposals for each type of contribution should be 500 words in length, detailing the purpose, methodology, findings, and recommendations of the study, using Times 12-point font, double-spaced, one-inch margins, in pdf format, without author information. Each proposal should be attached to an email providing author name, title, school affiliation, and full return contact information. Send proposals to annarborsymposium -at- umich.edu. Questions about the submission process or Symposium IV should be directed to:

Carlos Xavier Rodriguez
School of Music, Theatre & Dance
University of Michigan
Ann Arbor, MI 48109-2085
734-936-5369
annarborsymposium -at- umich.edu

Proposals must be received by June 1, 2015. Notification of acceptance will be made by June 15, 2015. Upon acceptance of the proposal, abstracts of 250 words will be requested of participants and printed in the Symposium program.

For updated information on the Symposium, please visit the Symposium website: music.umich.edu/symposium

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Dimanche 15 Mars, 2015 19:01

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