Musique de chambre à Strasbourg : Glazounov, Prokofiev, Szymanowski

 

 

Donizetti à la française : La Favorite entre grand opéra et melodramma (Théâtre des Champs Elysées, 7 février 2013)

par Frédéric Norac —

Curieux opéra que cette Favorite, pilier du répertoire de l'Opéra de Paris de sa création jusqu'en 1918 et depuis lors quasiment disparu des scènes françaises. La dernière production parisienne remonte à 1991 à l'Opéra Comique et Montpellier s'y est également risqué en 2008. Donizetti semble vouloir y rivaliser avec Meyerbeer et Halévy et s'approprier les codes du grand opéra. Le livret, dû à la plume d'Alphonse Royer et Gustave Vaëz, originellement prévu pour un opéra refusé, L'Ange de Nisida , et revu par l'inévitable Scribe,  porte tous les traits du genre : arrière plan historique appelant le plus grand décorum scénique et intrigue aux situations d'une totale invraisemblance, doublée de sentiments d'une absolue convention. Pourtant, sur ce terreau vicié croît une des plus belles fleurs du langage tardif du compositeur, celui qui annonce déjà Verdi  et le second romantisme.

La Favorite. Théâtre des Champs-Elysées
Photographie © Vincent Pontet – Wikispectacle

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Duos d'amour wagnériens sans passion à l'Opéra de Monte-Carlo

 

par Jean-Luc Vannier —

 

Robert Dean Smith (Tristan et Siegmund) et Ann Petersen (Isolde et Sieglinde).
Photographie © Opéra de Monte-Carlo.

Chaque établissement lyrique commémore, en 2013, le bicentenaire de la naissance de Richard Wagner à sa façon. Le maître de Leipzig est devenu au fil des ans « une entreprise florissante et un paradigme du marketing » si l'on en croit l'impressionnant dossier que lui a consacré, dans son édition du 28 décembre 2012, le quotidien financier allemand, le Handelsblatt. Les illustrations ne manquent pas : dirigé par Andrejs Zagars lequel assistait récemment à « La Traviata » donnée sur le Rocher, l'Opéra National de Lettonie à Riga où le compositeur allemand vécut comme directeur musical avec sa première épouse Mina Planer, annonce pour juin 2013 une audacieuse « Tétralogie » tandis que le Staatsoper de Berlin prévoit de mars à avril un prestigieux « Festtage-Ring» conduit par Daniel Barenboim. L'Opéra de Nice avait pris un temps d'avance avec, l'année passée, un « Tristan und Isolde » de belle facture.

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« Janis The Pearl » par l'Orchestre de Franck Tortiller

 

par Alain Lambert —–

 

Jazz Album : Janis The Pearl par l'Orchestre de Franck Tortiller Label MCO 2012.

Le vibraphoniste et compositeur Franck Tortiller vient de sortir un hommage à Janis Joplin, Janis The Pearl, avec son orchestre, celui avec lequel il aime bien jouer à neuf. Car depuis qu'il a dirigé de 2005 à 2008 l'Orchestre National de Jazz,  chacune de ses incursions musicales dans les années soixante voit naître un nouveau nonet.  A neuf donc, et au double sens du terme, qui est aussi de reprendre en réinventant, sans vaine nostalgie ni copié-collé à la mode des Tribute Bands. Ainsi, en 2006, il avait osé et réussi, avec Close to Heaven, une relecture sans guitare ni voix de Led Zeppelin. (+) lire la suite

 

Œuvres de Mozart et de Fonscolombe à la Chapelle Saint-Bernard de Paris

Emmanuel de Fonscolombe est un compositeur romantique provençal, né en 1810 à Aix-en-Provence, il est l'arrière grand-père d'Antoine de Saint Exupéry. Voir la biographie

Die Zauberflöte à l'Opéra de Nice

 

 

L'Opéra de Nice met sur sa scène le célèbre opéra en deux actes de Wolfang Amadeus Mozart, composé sur un livret d'Emanuel Schikaneder (d'après Lulu, un conte oriental de « Dschinnistan » de Wielkand), et créé à Vienne le 30 septembre 1791.

Représentation les dimanche 10 février 2013 15h ; mardi 12 février 2013 20h ; jeudi 14 février 2013 20h ; samedi 16 février 2013, 20h.

C'est une féérie poétique dont l'action se déroule dans une Égypte imaginaire, à une époque indéterminée.

Tamino, un jeune prince, aime Pamina, fille de la Reine de la Nuit et prisonnière du méchant Monostatos.

Avec sa flûte et ses compagnons, Tamino surmonte les épreuves que lui impose le grand prêtre Sarastro et obtient qu'il veut, la belle Pamina.

De son côté, Papageno qui est malgré lui emporté dans l'histoire rencontre Papagena... Avec cette lutte de la lumière contre les ténèbres, une symbolique philosophique, maçonnique, mais aussi à l'époque explicitement politique, Mozart a produit l'un des plus beaux et des plus intrigants opéras du répertoire.

mise en scène et décors Mariane Clement ; décors et costumes Julia Hansen ; lumières Marion Hewlett ;

Opéra Nice Côte d'Azur, 4-6 rue Saint-François de Paule, 06300 Nice. 04.92.17.40.79. Tarif :De 12 € à 78 €.

Kurt Weil Project à Caen

 

 

François Chesnel (piano)
Yoann Loustalot (trompette)
Eric Sumrménian (contrebasse)
Ariel Mamane (batterie)

Le Projet Kurt Weill développe et distille une musique libre, profonde et intérieure. On y retrouve l'univers si particulier du compositeur allemand (mélodies aigres douces, harmonies subtiles et décalées…) sans cesse réinventé au fil des improvisations. Que ce soit le compositeur berlinois des années 20/30 ou le compositeur américain d'après-guerre, il s'agit toujours d'un matériau inépuisable que ces quatre musiciens explorent et transforment à leur guise.Concert à l'occasion de la sortie de l'album « Le voyant» sur le label «Sans Bruit».

En deuxième partie : orTie. Elodie Pasquier Clarinette, ocarina, objets - Grégoire Gensse piano, voix, objets.

Dimanche 10 février CAEN - Jazz Dudim au Conservatoire - 9/6€

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