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Music and Structures of Society
GAMMA-UT:
Call for Papers
12th Annual Conference
The University
of Texas at Austin
Saturday, April 14, 2012
GAMMA-UT,
the Graduate Association for Music and Musicians at
the University of Texas at Austin, announces its eleventh
annual conference, "Music and Structures of Society,"
to be held on Saturday, April 14, 2012 at The University
of Texas at Austin.
Graduate
students from areas such as music theory, musicology,
ethnomusicology, education and learning, composition,
performance, and related areas will meet to share their
research, and composers will present their works in
a concert held that evening.
This year's
keynote speaker is Joseph Horowitz. Horowitz has written
extensively on the institution of classical music and
has worked as a concert producer and artistic director
for orchestras. His latest book, Artists in Exile (2008),
explores the effects of the intellectual migration during
the tumultuous 20th-century from Europe to the United
States. He is currently completing a book about U.S.
culture
during the fin de siècle.
Call for
Papers
GAMMA-UT
is soliciting student papers in the areas of music theory,
musicology, ethnomusicology, and education and learning.
Papers may deal with any aspect of music research and
analysis, particularly those topics that relate to the
theme of "Music and the Structures of Society."
Prospective presenters should submit an abstract of
250 words or less for blind review to iangerg at mail.utexas.edu
by February 15, 2012.
Please
include your name, email address, mailing address, institutional
affiliation, student status, and any specials needs
for A/V equipment. Papers are to be approximately 20
minutes in length, followed by a 10-minute question
session. Applicants will be notified of the program
committee's decision via email by February 21, 2012.
Questions
can be directed to Ian Gerg (conference chair) via email:
iangerg at mail.utexas.edu
samedi
14 avril 2012
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Stabat Mater de Dvořák à Nice par
l'ensemble Tutti Vocalis
14 avril 2012 à 20h30
Nice, Église du Port
Ensemble vocal Tutti Vocalis
Concert inaugural
Anton Dvořák
Syabat Mater
Version 1876.
Béla Bartók
Quatre Chants Slovaques
Oriane Pons, soprano lyrique
Eugénie Danglade, mezzo-soprano
Patrick Garayt, ténor
Bernard Imbert, basse
Régine Capelle, pianoe
Alain Joutard, direction
En 1875, marqué par la mort de sa fille Josefa 2 jours après sa naissance, Dvořák entreprend la composition d'un Stabat Mater, qu'il laisse à quatre voix et piano. L'année suivante, de nouveau marqué par la perte de deux autres de ses enfants — Ruzena et Otokar — il reprend la composition de son œuvre qu'il amende, amplifie, orchestre. Cette œuvre créée à Prague en 1880 est devenue une pièce importante du répertoire musical.
En 2004, la première version a été retrouvée dans une collection privée, elle est au programme de ce concert niçois.
En l'an 1000, en Angleterre, une noble dame souhaitait convaincre son mari, seigneur de la ville, de réduire les impôts. Elle traversa Coventry, nue sur son cheval, sa longue chevelure protégeant sa pudeur... Elle s'appelait Lady Godiva.
Lady Godiva,
opéra pour un flipper Jeune Public
Coralie Fayolle, musique
Nathalie Fillion, livret
Didier Grosjman, direction musicale
François Berdeaux, mise en scène
CREA, Centre d'éveil artistique d'Aulnay-sous-bois :
Cynthia Abraham, Thibault Béjérano, Jérôme Bouter, Lyggie Brenner, Elisa Chartier, Thibault Frasnier, Jérémie Jeandidier, Gabrielle Jourdain, Claire Le Bihan, Léa Le Garrec, Roxane Le Toumelin, Alexis Leymarie, Lydie Mathon, Éloïse Milet, Emilie Mioullet, Tomas Padrino, Léo Pochat, Célidja Pornon, Mady Senga-Remoué, Jonathan Sollier, Manon Souidi, William Ubelmann, Alexandre Vuillermoz, Flora Wadel, Clément Zielinski
Lady Godiva est l'adaptation d'une fable du 11e siècle transposée dans un flipper. L'univers de cet opéra est donc d'emblée très marqué et décalé. J'ai décidé de pousser cette logique un peu plus loin et d'embarquer le flipper au Japon, où il en existe une forme très particulière entièrement verticale. Je me suis rendu compte que tous les personnages issus de ce conte celte étaient aisément transposables dans l'univers et la culture japonaise contemporaine. Au croisement du manga et de la tradition, les protagonistes originels se transforment en samouraïs, geisha, robots de l'espace et jeunes écolières en uniformes, autant de figures emblématiques d'une vision d'un Japon fantasmé. Mon parti pris est donc délibérément tourné vers un code de jeu et une esthétique très marquée. J'espère qu'en m'éloignant de la fable, j'en retrouverai l'essence.
François Berdeaux
Lady Godiva est le nom de la grande prêtresse du flipper, celle qui s'exhibe et trône, fascinante dans sa longue chevelure, sur la machine électronique. Le joueur qui gagne la partie après avoir abattu toutes les cibles peut voir danser Lady Godiva. Mais ni les bumpers, ni les cibles, ni l'extra balle - aucun des personnages du flipper n'ont jamais pu assister à sa danse. Seul Peeping Tom, le voyeur qui voit tout et qui vaut 100 000 points, dit qu'il l'a vue un jour dans sa transe, d'une beauté renversante.
Ainsi vit depuis des siècles Lady Godiva, oisive et lascive, régnant de tout son charme sur ses sujets, cibles soumises, condamnés à rester à leur place, à être abattus puis ressuscités au gré des hasards du jeu. Lady Godiva garde sa danse et son secret pour de rares joueurs chanceux.
samedi
14 avril 2012
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Trois conférences du séminaire
« Musique et arts plastiques :
interactions »
Université Paris 4, UFR de musicologie, École dictorale « Concepts et langages ». Maison de la Recherche (28 rue Serpente),
Samedi 14 avril de 10h à 13h (D 323)
Émilie RAULT (Université Paris-Sorbonne)
Wieland Wagner met en scène Der Ring des Nibelungen : vers une réconciliation du temps musical et du temps scénique à l'Opéra.
Dans le Bayreuth de l'après Seconde Guerre mondiale, Wieland Wagner (1917-1966) révolutionne l'art de la mise en scène d'opéra grâce à son travail sur les oeuvres de son grand-père, Richard Wagner.
Sa profonde re-conceptualisation de l'espace scénique fait scandale. Sur une scène hantée par le vide, ses chanteurs-acteurs se meuvent et se déplacent d'une manière nouvelle : toute visée « naturaliste » est abolie, chaque déplacement et geste prend sens grâce à la musique. Celle-ci détermine et incarne le temps de l'oeuvre, et c'est ainsi que Wieland Wagner décide de créer un espace susceptible d'entrer en adéquation avec cette temporalité wagnérienne si particulière, plus proche de celle du genre romanesque que théâtral. Grâce à l'analyse de la construction spatiale de la progression dramatique d'une scène clé de la dernière mise en scène de Wieland Wagner de la Tétralogie, nous tenterons de mettre en évidence la complexité du travail du metteur en scène d'un point de vue formel, et en quoi ce travail fut toujours au service du contenu dramatique.
Titulaire d'un master de musicologie à l'université Paris-Sorbonne, Émilie Rault rédige son mémoire, « L'espace sonore : mettre en scène Der Ring des Nibelungen de Richard Wagner (1951-2010) », sous la direction de Sylvie Douche. Parallèlement à ses études musicologiques, il suit une formation théâtrale auprès de Jean-Laurent Cochet à Paris et à la Royal Academy of Dramatic Arts à Londres. C'est à Columbia University qu'elle achève ses recherches de master (échange international Paris-Sorbonne) et qu'elle fait ses premiers pas de metteur en scène. Fin 2011, elle fonde l'association artistique L'OEuvre d'Art Vivant, et assume la position de directrice artistique ainsi que de metteur en scène pour son premier projet, une nouvelle production du Couronnement de Poppée de Monteverdi. Les premières représentations sont prévues pour juin 2012.
Caroline BARBIER de REULLE (Doctorante de l'université Paris-Sorbonne)
Dali et Wagner : le concept d'art total
Les références à Richard Wagner sont extrêmement nombreuses dans l'oeuvre de Salvador Dali. Le peintre catalan est notamment l'auteur d'oeuvres scéniques s'inspirant des livrets du compositeur allemand. Il s'agira d'étudier l'influence de Wagner dans les mises en scène daliniennes tout en abordant le rôle de « l'art total » dans la création de l'artiste surréaliste.
Caroline Barbier de Reulle est doctorante contractuelle à l'université Paris-Sorbonne sous la direction de Michèle Barbe. Son sujet de thèse étudie les relations entre Salvador Dali et la musique.
Professeur agrégé de musique et titulaire d'un DEM de piano obtenu au CRR de Bordeaux et de divers premiers prix (musique de chambre, formation musicale, analyse), elle est l'auteur de : « La perception des révolutions musicales par les contemporains de "l'époque classique" » (L'Analyse musicale 61 : Musique et révolutions, CAPES-Agrégation 2010, décembre 2009, p. 34-41), « Le Carnaval des Animaux de Saint-Saëns : humour, burlesque, parodie et autres fantaisies...(Humoresques, « Humour et musique », n° 32, automne 2010, p. 27-44) et « Des "voix" qui se voient : la représentation des perceptions sonores et visuelles de Jeanne d'Arc dans quelques peintures et sculptures du XIXe siècle » (Le Paon d'Héra/Hera's Peacock, n°8, « Jeanne d'Arc », Éditions du Murmure, septembre 2011, p. 201-229).
Mara LACCHE (Université Paris-Sorbonne ; Università degli Studi di Roma "Tor Vergata" ; Università degli Studi di Macerata)
L'esprit de la musique et du théâtre : Alberto Savinio, compositeur et scénographe
Artiste, musicien, écrivain : la personnalité polyédrique d'Alberto Savinio (1891-1952) s'est exprimée à travers son oeuvre picturale et littéraire, ainsi que de chercheur, traducteur, critique, compositeur de musique instrumentale et pour le théâtre musical. C'est sur cet aspect de sa production artistique, considéré dans une perspective historico-esthétique, que nous concentrerons notre attention. Nous proposons ainsi une analyse de ses compositions opératiques (Orfeo vedovo en particulier) et de son oeuvre de scénographe, à travers les maquettes conservées par le Fondo Alberto Savinio à Florence, par le Teatro alla Scala à Milan, et présentes dans l'Archive historique du Teatro del Maggio Musicale Fiorentino. Dans cette recherche d'une théâtralité surréaliste liée à l'inspiration mythique et à une conception philosophique de la peinture, nous essayerons de mettre en évidence le rôle central de la musique dans cette alliance des arts – considérée par les critiques comme une forme de dilettantisme – qui a hanté son imaginaire musical et figuratif.
Docteur d'Histoire de la Musique et Musicologie des universités Paris-Sorbonne (Paris IV) et Roma II"Tor Vergata", Mara Lacchè consacre ses recherches aux rapports entre mythe et musique aux XIXe et XXe siècles et à l'imaginaire musical, dans le cadre du projet international de recherche reliant les universités Paris IV et Rome II (éd., L'imaginaire musicale entre création et interprétation, Paris, L'Harmattan, coll. « Univers Musical », 2006 et Il mondo cortese di Gentile da Fabriano e l'immaginario musicale, Roma, Aracne editrice, 2008). Elle est actuellement professeur d'Histoire de la Musique moderne et contemporaine à l'Université de Macerata (Italie).
samedi
14 avril 2012
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Décès de Margarita Lilova
La mezzo-soprano Margarita Lilova est décédée vendredi à l'âge de 76 ans des suites d'une grave maladie.
Née en 1935 à Tcherven Briag, en Bulgarie, Margarita Lilova a étudié le chant à l'académie de musique de Sofia et fait ses débuts en 1959 à Varna.
Elle fait sa première apparition à l'Opéra de Vienne en 1963, dans le rôle d'Amneris dans Aïda de Giuseppe Verdi et fut présente au Staatsoper jusqu'en 1995, où elle chante la voix de la mère dans Les Contes d'Hoffmann de Jacques Offenbach et 45 autres rôles.
samedi
14 avril 2012
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Décès de Heinz Holecek
Le baryton Heinz Holecek est décédé vendredi le jour de son 74e anniversaire. Il était soigné après une attaque cardiaque.
Né le 13 avril 1938 à Vienne, Heinz Holecek, surnommé « Honzo », a étudié le chant au Conservatoire de Vienne et à la Musikakademie jusqu'en 1958.
Il a donné son premier concert à 21 ans au Musikverein de Vienne et a fait sa première apparition à l'Opéra de Vienne en 1962, dans le rôle de Papageno dans La flûte enchantée. Il a également chanté Figaro dans Les Noces de Figaro, Leporello dans Don Giovanni et Schaunard dans La Bohème.
Il était aussi parodiste à la télévision autrichienne dans les années 1960. Comme acteur, il était connu pour son interprétation du rôle de Bottom dans le Songe d'une nuit d'été Shakespeare.
samedi
14 avril 2012
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Michael Kiwanuka, élu « son
de 2012 » de la BBC
Élu « son de 2012 », par la BBC, Michael Kiwanuka, est un représentant d'une folk-soul dépouillée et intemporelle.
Le jeune homme d'origine ougandaise, à la coupe afro et au look 70s, bénéficie depuis plusieurs mois d'un bouche-à-oreille flatteur.
Ses arrangements sont sobres et son timbre légèrement éraillé.
Michael Kiwanuka a découvert ses dispositions de chanteur sur le tard. Il a d'abord été guitariste, musicien de studio, compositeur.
samedi
14 avril 2012
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Pétition pour sauver le Théâtre
et le philharmonique de Thuringe
Les financements n'étant pas garantis, l'existence des cinq divisions du théâtre de Thuringe sera sérieusement menacée en 2013.
La direction peut envisager deux solutions.
Première est de réduire substantiellement les salaires et le nombre des emplois.
La seconde consisterait en la fermeture du théâtre dramatique et du théâtre de marionnettes.
Dans les deux cas, rien de compensera les pertes qualitatives et de touts façon, la riche tradition du Altenburg und Gera sera sauvé-cassé