Changer
les pneus d'hiver en été, cela passe par les boulons
mercredi 11 avril 2012
______________________________
Littérature et musique d'outre-mer.
Autour d'Edouard Glissant.
Rouen, Maison de l'Université.
CEREDI, Centre d'études et de recheche Editer-Interpréter
CMOPC, Conception et mise en oeuvre de projets culturels
En 1643, la Compagnie maritime de Rouen constituée de deux vaisseaux, après un voyage fort tourmenté, fonda les premières « habitations » de Guyane. Ainsi commençait une littérature et des échanges « culturels » entre la Normandie et le Cap Nord amazonien. Avant, après, la même histoire se répète dans chaque île de l'espace caraïbéen, aux Antilles, aux Amériques. Les « sauvages » relégués, les esclaves dépossédés, et toutes les populations entrent dans une spirale d'influences mutuelles y compris artistiques. La poésie d'Edouard Glissant, qui vient de mourir en 2011 – ce colloque lui rend hommage –, illustre parfaitement les rapports intimes entre la musique et la littérature, plus particulièrement entre la musique créole, le jazz, la négritude et la diversité ultra-marine – de Victor Ségalen, Léon Gontran-Damas, Saint-John Perse à Aimé Césaire, Patrick Chamoiseau... Pourtant, Glissant revendique une nonappartenanceà une communauté, une ouverture sur le Tout-monde, au Chaos-monde, une pensée du Tremblement, de la Créolisation, de la Relation. Autant de concepts-métaphores susceptibles d'éclairer cette affirmation du poète : « Mon style d'écriture est le style de jazz de Miles Davis ». Des rives du Maroni en Guyane où vivent les amérindiens et les Bushi Konde Sama (fils des esclaves fugitifs aussi appelés « marrons ») au littoral créole, asiatique, duLamentin à la montagne Pelée en Martinique, de la France au Brésil, à la Louisiane… la littérature plonge plus qu'ailleurs ses racines dans la Musique et dans l'Oralité.
Ouverture de la Journée : Marie-Claude Penloup,
Doyen de l'UFR des Lettres et Sciences humaines
Partie I Edouard Glissant
Président de séance : Nicolas Darbon
Paul Paumier « Figures de Toussaint Louverture : Monsieur Toussaint d'Edouard Glissant confronté au regard des historiens contemporains »
Jean-Luc Tamby « Edouard Glissant, une poétique politique du rythme »
Pause café
Thierry Pécou avec Jean-Luc Tamby :
Débat avec le compositeur : E. Glissant et autres sources littéraires.
Hughes Azered « La parfaite mesure du monde : Edouard Glissant réinvente la poésie française du XIXe siècle »
Pause
Partie II Antilles, Caraïbes,
Guyane, Amazonie
Président de séance : Pierre Albert Castenet
Apollinaire Anakesa Kululuka : « Musique de parole, parole musicale guyanaise : écho à la mémoire du verbe poétique d'Edouard Glissant »
Émile Yaouang « Entre mer et source, flux et reflux dans les romans d'Edouard Glissant et d'Alejo Carpentier »
Pause café
Nicolas Darbon « Veillées noires – Texte, littérature et oralité dans les musiques dites actuelles de Guyane »
Dimi Ferreira avec Betty Mercier Lefèvre:
A corps ouvert (extrait), spectacle dansé, projection et débat.
TABLE RONDE – Avec Jean-Pol Madou
mercredi 11 avril 2012
______________________________
En attendant le Messie au Théâtre
musical de Besançon, d'après
Hanokh Levin
Hanokh Levin, à l'image de sa patrie, fascine et dérange. Né en Palestine mandataire en 1943, il meurt en territoire israélien en 1999. Sa vie durant il n'a cessé de mettre en lumière, sans jamais mâcher ses mots, les contradictions inhérentes à la société israélienne, fabuleux laboratoire du vivre ensemble.
Les textes choisis par Jean-Philippe Salério (Douce vengeance et Que d'espoir) questionnent des thématiques universelles qui prennent toute leur épaisseur lorsque les mots jaillissent de la plume d'un Juif israélien vivant sans Dieu ni maître : la recherche d'un monde meilleur, de la paix, d'un idéal d'égalité et de solidarité.
En attendant le Messie est une œuvre pessimiste et drôle, incisive et légère, portée par des personnages cruels et absurdes, dissertant sur Dieu, la guerre et la politique dans un langage des plus fleuris.
Quatre musiciens, quatre chanteurs-comédiens, un décor sobre et coloré, des costumes actuels et fantaisistes dessineront les contours de cet opéra-théâtre-cabaret.
La musique de Denis Chouillet « ne peut tenir bien longtemps l'humour à distance. À moins que ce ne soit l'inverse : tenir la distance sans l'humour... », ce qui sied parfaitement aux textes de Levin. Il a pour cela fait le choix de « musiciens polyvalents, jouant de jouets, appeaux et autres bidules, pas toujours en ut, de même que d'êtres scéniquement engagés, sachant faire théâtre du geste instrumental et donner de la voix ».
Laurence Sendrowicz, textes français | Denis Chouillet, musique | Jean-Philippe Salério, mise en scène et adaptation | Marie-Noël Semet, costumes et scénographie Yoann Tivoli, lumières | Yvan Bernardet, régie | Avec : Edwige Bourdy, soprano Rodolphe Briand, ténor | Jean-Louis Meunier, ténor | Franck Lequérinel, baryton Denis Chouillet, piano | Fabrice Villard, clarinette | Nicolas Crosse, contrebasse Guillaume Lantonnet, percussions
mercredi 11 avril 2012
______________________________
The Stranglers passent à Marseille avant l'Olympia de Paris
The Stranglers étaient en concert mardi soir à l'Espace Julien à Marseille. Ils seront à l'Olympia de Paris vendredi.
Trente-cinq ans après la sortie de Rattus Norvegicus, leur premier album, The Stranglers, fêtaient sur scène leur 17e album studio : Giants.
Le groupe est composé du bassiste Jean-Jacques Burnel, membre originel et auteur des principaux textes, Dave Greenfield au clavier, également historique du groupe, Baz Warne, chanteur et guitariste depuis 2006 et Ian Barnard, remplaçant le batteur Jet Black, hospitalisé.
le groupe compte 11 dates françaises et des concerts dans toute l'Europe.
mercredi 11 avril 2012
______________________________ Revue de presse musicale, culturelle
et citoyenne du 11 avtil 2012