vendredi 2 octobre 2015
Les salons européens : les salons musicaux au 19e siècle.Conférence Bilingue internationale 2 au 4 octobre 2015, Université Nationale d'Irlande, Maynooth
Intervenants principaux : Professeure Susan Youens, Professeur Glenn Stanley, et Professeur Harald Krebs
En tant qu'institutions socio-culturelles, les salons ont eu une importance politique, artistique et scientifique majeure dans l'histoire du 19ème siècle. La sociabilité caractéristique de ces salons fournissait aux artistes, issus de milieux sociaux et culturels variés, l'opportunité unique de partager leurs savoirs et leurs talents dans une sphère quasi-publique. En fait, la tentative de dépasser les limites sociales, religieuses et éducatives dans les salons était un phénomène singulier de l'époque. Même si les objectifs des salons du 19ème siècle étaient variés, ils avaient en commun l'omniprésence de la musique. Cette conférence interdisciplinaire vise à réapprécier l'importance à la fois de l'étendue et de la diversité des musiques produites dans et/ou composées pour les salons, mais aussi les fonctions hors musique de salon dans le cadre des échanges socio-culturels du 19ème siècle.
Pour plus de détails, consulter https://www.nuim.ie/news-events/international-bilingual-conference Shakespeare et la musique en France, 19e-21e siècles6-7 octobre 2016, Metz Ce colloque a pour objet l'étude des adaptations musicales de Shakespeare en France du 19e siècle à nos jours. Il est organisé par le centre Ecritures (université de Lorraine) et se tiendra à Metz les 6 et 7 octobre 2016. Comme dans d'autres pays européens, et comme aux États-Unis, la redécouverte de l'œuvre de Shakespeare au cours du 19e siècle coïncide en France avec une vague d' adaptations musicales. L'intérêt des musiciens pour le théâtre et la poésie de Shakespeare, une fois éveillé, ne s'est plus démenti jusqu'à nos jours et fait intervenir des média toujours plus nombreux et des stratégies d'appropriation de plus en plus variées, comme le met en évidence l'étude de Julie Sanders, Shakespeare and Music : Afterlives and Borrowings. Du jazz à l'opéra, du music-hall au ballet et à la musique de film, Sanders montre la diversité et la richesse des adaptations et réappropriations musicales de Shakespeare dans le monde anglo-saxon. Tetsuo Kishi et Graham Bradshaw font de même pour le Japon (Shakespeare and Japan), tandis que Joseph M. Ortiz (Shakespeare and the Culture of Romanticism) aborde les liens entre Shakespeare et la musique dans le romantisme européen. Partout, la musique contribue à faire redécouvrir le dramaturge et le poète, et témoigne de la pénétration culturelle de Shakespeare. La France n'est pas en reste. Les musiciens français montrent pour Shakespeare, depuis le milieu du 19e siècle, une intense fascination, qui ne saurait se limiter aux contributions (certes majeures) de Berlioz et de Gounod. Du marquis d'Ivry au groupe des Six, en passant par Ambroise Thomas, Reynaldo Hahn, Gabriel Fauré ou Pascal Dusapin, et jusqu'aux appropriations par la danse moderne (Angelin Prejlocaj, « Paysage après la bataille »), ce patrimoine est d'un intérêt considérable par son étendue mais aussi par la variété des genres et des formes musicaux qu'il suscite, variété qui suggère la complexité des stratégies de sélection et d'adaptation mises en oeuvre. Pourtant, aucune étude n'envisage spécifiquement, et dans sa globalité, les rapports de la musique avec Shakespeare en France. Le colloque « Shakespeare et la musique en France » se propose d'établir les bases d'une telle étude dans une perspective diachronique, pluridisciplinaire et interdisciplinaire. Il invite les éclairages croisés des musicologues, des littéraires, des historiens des idées et des artistes sur tous les aspects de la postérité musicale de Shakespeare en France, en prêtant une attention particulière aux modalités culturelles sous-jacentes au transfert sélectif des textes shakespeariens dans la culture musicale française. Le colloque se propose particulièrement d'apporter des éléments de réponse aux questions suivantes : Quelles sont les logiques (générique, historique, textuelle) qui président à la sélection des œuvres, et à l'intérieur de celles-ci de certains personnages, épisodes ou citations ? Comment les adaptations musicales françaises de Shakespeare peuvent-elles éclairer les paradigmes culturels, notamment musicaux, de leur époque? En quoi les conditions de réception des œuvres de Shakespeare en France ont-elles pu influer sur les adaptations musicales qui en ont été faites ? Quelles sont les modalités de la transposition des genres dramatiques et poétiques dans les genres musicaux ? Dans ce cadre, on pourra s'intéresser
Comité scientifique Claire Bardelmann (MCF 11), université de Lorraine ; Jean-Christophe Branger (PR 18), université de Lorraine ; Pierre Degott (PR 11), université de Lorraine ; Vincent Giroud (PR 10), université de Franche-Comté ; Jean-Philippe Heberlé (PR 11), université de Lorraine ; Alban Ramaut (PR 18), université de St-Etienne ; Frédéric Sounac (MCF 10), université Toulouse 2. Merci d'envoyer le titre de votre proposition, un résumé de 250 à 300 mots et une notice biographique de 100 mots environ avant le 31 décembre 2015, aux adresses suivantes : claire.bardelmann@univ-lorraine.fr ;jean-philippe.heberle@univ-lorraine.fr ; fredericsounac@aol.com Les communications seront en français ou en anglais. Une sélection d'entre elles fera l'objet d'une publication. New Research on Old Chants In Honour of Andrew Hughes11-14 août 2016, Toronto Colloquium organized by The Gregorian Institute of Canada The Gregorian Institute of Canada maintains a vision of chant studies where the practical and the academic contribute equally to the evolving understanding of the medieval musical world. This kind of double ideal for chant research was nowhere more clearly set out than in the life of Dr. Andrew Hughes, Professor Emeritus at the University of Toronto and major force in the international community of chant scholars. Hughes passed away at the end of 2013 but his work remains as a witness to his dedication, innovation, and tireless curiosity. Throughout his career, Hughes organized concerts of newly transcribed material, re-enacted medieval ceremony, and wrote the program notes for many well-known ensembles. Both a realist and a visionary, Hughes also anticipated the usefulness of computer-aided chant research decades before it became common. As fellow Canadian heirs to his legacy, the Gregorian Institute of Canada is honoured to host colloquium sessions dedicated to the memory of Andrew Hughes and his persistent passion for chant research. Authors are encouraged to submit not only abstracts pertaining to Hughes' work directly, but also any research that contributes something new to our overall understanding of chant and medieval liturgical books in general. Please send a 250-word abstract to the program committee: chant -at- gregorian.ca. Abstracts may be sent and papers presented in either English or French. Colloquium papers will be limited to 30 minutes, followed by a 10-minute discussion period. Performance practice workshops will last 40 minutes. The deadline for proposals is January 15, 2016. For further information, registration, and colloquium updates, please visit the Gregorian Institute of Canada website at www.gregorian.ca. Hamlet Transgression : les mots, le chant, la mort, par le Théâtre de l'ErreLaurence Malherbe. Hamlet Transgression est un spectacle conçu à partir du Hamlet-Machine de Heiner Müller, bien entendu du Hamlet de Shakespeare, plus étonnamment du cycle Winterreise de Franz Schubert. Il s'agit, disent les initiateurs, d'opposer ou de mêler le flot de paroles qui recule sans cesse le moment de la vengeance (ou de la mort comme Al Pacino dans le film The Humnbling, mais là c'est le Roi Lear), à des vagues lyriques. Le tout « transgressé », c'est-à-dire très librement interprété ou réinventé. Deux voyages vers la mort, l'un déclamé (Dominique Jacquet), l'autre chanté (Laurence Malherbe). Laurence Malherbe continue et amplifie ici une expérience qu'elle développe depuis quelques années : investir de manière fantasque, donc en créatrice, son répertoire habituel de soprano d'opéra, d'oratorio ou de récital, dans une esthétique Cold-Wave. On se souvient de son disque Schubert Transgression (Cristal Classic 2012). Plus récemment elle a créé Mutant : fantaisie numérique avec l'ensemble Archimusic, puis, avec Laurent David (basse), Éric Groleau (batterie), Philippe Faro (guitare), Excursus, parcours onirique dans le Lied romantique viennois. Production du Théâtre de l'Erre, cet opéra-théâtre, est adapté et mis en scène par Jacques David. Dramaturge (Élise Blaché), scénographie (Emmanuelle Debeusscher), costumes (Agnès Marillier), composition sonore (Christophe Séchet). Un extrait de ce spectacle — à sa dernière étape de création — sera présenté les 10 et 12 octobre (20 h) à Lilas en Scène. Lilas en Scène, 23 bis rue Chassagnolle, 93260 Les Lilas. 01 43 63 41 61. Revue de presse musicale(Culturebox) Douglas Boyd à l'Orchestre de chambre de Paris: l'engagement par la musique (Le Parisien) Julie Fuchs, la soprano qui grimpe un peu, beaucoup, à la folie
©musicologie.org 2015 Samedi 3 Octobre, 2015 3:00 |
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