Bandeau biomusicologie 380
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Joseph Haydn
1732 - 1809

Joseph Haydn

Né le 31 mars (1er avril ?) 1732 à Rohrau an der Leitha (frontière austro-hongroise) ; mort le 31 mai 1809 à Vienne.

Il est le second de 12 enfants, dont 6 survivent. Son père, Mathias Haydn, né à Hainburg à 40 kilomètres de Vienne (1699–1763) est   charron. Il sera élu juge cantonal à Rohrau. Sa mère,  Anna Maria Koller (1707-1754) est avant le mariage (24 novembre 1728) cuisinière chez le comte Karl Anton Harrach, seigneur de Rohrau. Après la mort de son épouse Mathias se remarie le 19 juillet 1755 avec sa servante Maria Anna Seeder (1736-1798) (elle se remarie en 1764 avec un F. M. Ponnath).

Joseph HaydnLa maison natale de Haydn. Huile de W. Kröpsch, 1829.

Jusqu'à 1761, les événements de la vie de Haydn sont peu connus. Lui-même a écrit une lettre contenant une esquisse autobiographique en 1776. Ses premiers biographes, qui l'ont connu et qui ont recueilli ses souvenirs, divergent sur de nombreux points. Il s'agit de la biographie écrite par le diplomate Georg August Griesinger (1769-1845) parue à Leipzig en 1810, celle du peintre et compositeur à ses heures d'Albert Christoph Dies (1755-1822), publiée à Vienne en 1810, et celle de l'écrivain italien Giuseppe Carpani (1752-1825), Le Haydine, paru à Milan en 1812. Sigismund Neukomm, un des élèves les plus importants de Haydn, écrira sous le titre Bemerkungen, une série de remarques pour préciser et surtout corriger la biographie de Dies.

Joseph Haydn La cour de la maison natale de Haydn.

Joseph Haydn, esquisse autobiographique de 1776

Je suis né le dernier jour de mars 1733 [sic] , dans le bourg de Rohrau, Basse-Autriche, près de Prugg-sur-la-Leythâ. Mon père, Dieu ait son âme, était charron de profession et sujet du comte Harrach. Par nature grand amateur de musique, il jouait de la harpe sans connaître ses notes, et enfant de cinq ans, je l'imitais consciencieusement en chantant ses airs courts et simples, ce qui conduisit mon père à me confier à un parent, directeur d'école à Hainburg, pour y apprendre les rudiments de la musique ainsi que d'autres matières nécessaires à la jeunesse. Le dieu tout-puissant (à Lui seul je rends grâces pour tant de bienfaits) m'a doté, particulièrement en musique, de tant de facilité que, dès ma sixième année, je chantais quelques messes dans le choeur et jouais aussi diverses choses au clavecin et au violon. Dans ma septième année, feu le Capellmeister Reutter, passant par Hainburg, entendit par hasard ma voix, faible mais agréable. Il m'emmena aussitôt dans la chapelle où, tout en faisant mes études, j'ai appris d'excellents maîtres l'art du chant, du clavecin et du violon. J'ai ainsi chanté comme soprano avec grand succès, tant à Saint-Étienne qu'à la cour, jusqu'à ma dix-huitième année

StephansdomStephansdom. Dessin de Salomon Kleiner.

Georg ReutteGeorg Reutter (1708-1772). Huile. Gesellschaft der Musikfreunde, Wien.

Vers 1740 ( Dans ma septième année) il est donc recruté comme enfant de chœur à l'occasion d'un voyage à Hainburg de Georg Reutter (1708-1772), maître de chapelle de la cathédrale de Vienne (Stephansdom) depuis 1738 (il le sera plus tard à la cour). Par nécessité, les maîtrises délivraient une formation scolaire et musicale aux enfants. La cathédrale est un important lieu de cérémonies et pompes princières. Elle est le second centre musical après la chapelle de la cour.

Giuseppe Bonno Giuseppe Bonno (1711-1788)

Georg Reutter, élève de Johann Joseph Fux (1660-1740) est un compositeur fécond, on connaît de lui près de 700 oeuvres. Il est anobli en 1740 et cumule un grand nombre de charges. Il y avait en fait deux chapelles. Une chapelle secondaire, dite «chapelle mariale» et une chapelle principale. Reutter y était secondé par le violoniste Adam Gegenbauer. Elle comprenait un premier organiste, onze cordes, un cornet, un basson, neuf à 12 vocalistes et six petits chanteurs. En cas de besoin, on faisait appel à des trombones, trompettes, timbales de la chapelle de la cour.

On y joue essentiellement des compositeurs viennois et italiens, pratiquement tous au service de la chapelle impériale. Le dernier grand compositeur baroque, Johann Joseph Fux , auteur d'un traité qui fit autorité, Gradus ad Parnassum ; Georg Reutter (père, 1656-1738) ; Georg Reutter ; Caldara (1670-1736)  ; Matteo Palotta (1688-1758) ; Antonio Ziani (à Vienne vers 1700) ; Franz Ignace Anton Tuma (1704-1774) ; Giuseppe Bonno (1711-1788).

caldaraAntonio Caldara. Portrait à l'huile anonyme. Liceo musicale Bologna

Franz Ignaz Anton Tuma Franz Ignaz Anton Tuma

Vers 1745 son jeune frère Michael rejoint la maîtrise de la cathédrale. Il fera une brillante carrière de compositeur, plus précoce que celle de Joseph.

Johann Michael Haydn. Johann Michael Haydn. dessin de C. F. Stölzel.

Vers 1750, Haydn dont la voix a mué doit quitter la maîtrise.

Joseph Haydn, esquisse autobiographique de 1776 :

Finalement j'ai perdu ma voix, et dû passer huit pénibles années à instruire la jeunesse (N. B .: beaucoup de génies se détruisent à devoir gagner ainsi leur pain quotidien, car ils n'ont plus le temps d'étudier). J'en ai fait moi-même l'expérience, et jamais je n'aurais acquis le peu que j'ai appris si, dans mon zèle pour la composition, je n'y avais consacré mes nuits ; j'ai écrit avec diligence, mais pas très bien, jusqu'au moment où j'eus la chance d'apprendre du célèbre Porpora (qui était alors à Vienne) les vrais fondements de la composition.

On ne sait pas grand chose sur ces huit années. Dans sa biographie, Griesinger écrit : Haydn fut chassé de la maîtrise dans sa seizième année parce que sa voix avait mué ; de ses pauvres parents, il ne pouvait rien attendre.  On trouve ce créneau romantique plus ou moins (lourdement) romancé chez les autres biographes. La famille de Haydn n'était pas pauvre. Il est possible (selon Ignaz Pleyel cité par Pohl)  qu'au moment de son départ de la maîtrise, il ait été logé par Johann Michael Spangler (v. 1721-1794) et son épouse Maria Thesesia Kürner. Spangler est en 1749 ténor à l'église de la cour (Saint Michael) et éducateur, il sera en 1764 ténor dans le chœur du théâtre de la cour, en 1775 il obtiendra la régie du chœur de Saint-Michael. En 1768, Haydn fera entrer sa fille Maria Magdalena âgée de 18 ans à la chapelle esterhazy.

Haydn tire ses revenus de leçons de musique et en jouant le violon ou l'orgue. Il reçoit des héritages de sa grand-mère maternelle (Susanna Koller décédée en 1756), et de sa mère une centaine florins. Il est aussi aidé par un Johann Wilhelm Buchholz (1685-1769), un juge de paix, dont la petite-fille est nommée à l'article 58 de son testament À la jeune Anna Buchholz 100 florins, car dans ma jeunesse, quand j'étais d'un extrême misère, son grand-père me prêta 150 gouldens sans intérêts, somme que d'ailleurs j'ai déjà remboursée il y a plus de 50 ans.

MetastasioMetastasio. Gravure de G. A. Sasso d'après G. B. Bosio.

Niccolo porpora.Niccolo porpora.

Il peut payer le loyer « d'une mansarde » dans une maison côtoyant l'église Saint-Michel, sur le Kohlmarkt, la Michaelerhaus. Pietro Metastasio (1698-1782) occupe le troisième étage. Le premier étage est depuis 1745 occupé par le princesse Marie Octavia Esterhazy (1698-1762), mère de Paul Anton et de Nicolas le magnifique qui seront les employeurs de Haydn. C'est par Metastasio que Haydn aurait fait la connaissance de Nicolo Porpora (1686-1768)

Vers les années 1753-1754, il est engagé quelques mois comme valet de chambre et assistant par Porpora installé à Vienne. Il aurait trouvé en Porpora les conseils décisifs pour ce qui concerne les techniques de composition, connu des personnes utiles à sa carrière, bénéficié d'encouragements, et fait connaître ses compositions.

L'établissement du catalogue des oeuvres de Haydn pose de nombreux problèmes, en raison de son volume, de la négligence du compositeur, de la perte des documents, particulièrement lors des deux incendies de sa maison, d'attributions incertaines, et du manque de scrupules des éditeurs qui pour vendre, ont édité sous son nom un invraisemblable nombre d'oeuvres d'autre compositeurs. Pour les années 1750-1760, on compte «de la musique de scène» pour une comédie à succès, Der krumme Teufel de l'acteur comique et impresario F. Kurz-Bernardon qui est jouée à Vienne en  1751, 1753 et révisée en 1758 (la musique est perdue) ; une Messe brève en fa majeure, datée de 1749-1750 ; une sonate pour piano en do majeur, datée au plus tard de 1760 ; les 6 quatuors à cordes de l'opus 1, datés de 1755-1760 ; un concerto pour piano (décrit aussi pour orgue ou pour clavecin).

Joseph Haydn, esquisse autobiographique de 1776 :

Finalement, grâce à la recommandation du défunt Herr von Fürnberg (qui m'a prodigué de nombreuses marques de faveur), j'ai été engagé comme directeur par le comte von Morzin, et de là comme maître de chapelle chez son altesse le Prince [Esterházy] au service de qui je souhaite vivre et mourir.

Château de Weinzierl Château de Weinzierl du baron Fürnberg, où Haydn aurait fait connaissance de von Morzin.

Le Baron Carl Joseph Fürnberg (1720–1767) avait aussi engagé Haydn comme maître de musique de ses enfants et commissionné les premiers quatuors à cordes.

En 1759 (1757 ?) il prend ses fonctions chez le comte Karl Joseph Franz von Morzin (1717-1783) comme directeur de la musique (pour un salaire de 200 gouldens, le logement et la table de l'office). Il passe l'hiver à Vienne et les mois d'été à Lukaveç (Dolní Lukavice) en Bohème. Au cours de ce service, il compose sa première Symphonie en ré majeur en 1758 (?), et une quinzaine d'autres par la suite, des sonates pour clavier, des concertos, trios à cordes, des partitas pour fanfares, des divertissements, peut-être les quatuors à cordes opus 2.

Dès 1758, certaines de ses oeuvres sont copiés, comme sa symphonie n° 37 en ut mineur, trouvée dans les archives du château de Krumau (Krumlov) des princes Schwarzenberg.

Maria Anna KellerMaria Anna Keller.

Le 26 novembre 1760, il épouse Maria Anna Aloysia Apollonia Keller (1929-1800), la fille  de Johann Peter Keller, un perruquier viennois qui aurait aidé Haydn dans les années difficiles. Il semble qu'il était amoureux de Thérèse, la jeune sœur de Maria Anna entrée dans un couvent de Clarisses en 1755 ; elle figure sur le testament de Haydn comme «ex nonne». La tradition présente l'épouse de Haydn comme une harpie. Nous n'avons sur cette question l'opinion d'une seule des parties.

Dans les années 1760, Haydn compose environ 25 oeuvres, la plupart des symphonies dont la n° 22 en mi bémol majeur, Der Philosoph ; la n° 30 en do majeur, Alleluja ; La 31 en ré majeur Hornsignal ; plusieurs concertos pour différents instruments.

Il semble que des problèmes financiers obligent le comte Morzin à dissoudre son orchestre. Haydn est engagé par le prince Paul-Anton Esterházy, chef de la plus riche aristocratie hongroise, comme second maître de chapelle (le premier est Gregor Joseph Werner). Le prince restructure sa chapelle, sensible au changement de mode. Les revenus sont confortables (400 gouldens plus avantages en nature). Le contrat est signé le 1er mai 1761 [ le texte du contrat ]

Les premières compositions pour la cour d'Eisenstadt sont les symphonies n° 6 à 8, Le matin,  Le midi, Le soir en 1761

Nicolas le magnifiqueNicolas «Le Magnifique» Nikolaus der Prachtliebende

Le 18 mars 1762 le prince Paul-Anton décède. Son frère, Nicolaus « le magnifique » lui succède. Il augmente le traitement de Haydn qui s'élève à 600 gouldens, lui offre des primes après ses succès et pour les ouvres écrites pour son instrument, le baryton (de la famille de la viole, avec un système supplémentaire de cordes, qui par vibrations sympathiques peuvent accompagner). Au cours des années il augmente les effectifs de l'orchestre qui de 13-15 musiciens passe à 22-24 musiciens, parmi lesquels les meilleurs instrumentistes de l'époque : le violoniste Luigi Tomasini,  le violoncelliste Joseph Weigl remplacé par Anton Kraft, le corniste Carl Franz. La troupe d'opéra compte 12 personnes.

Vers 1762, des copies manuscrites des oeuvres de Haydn sont acquises ou effectuées par les riches abbayes autrichiennes. En 1763, plusieurs de ses oeuvres entrent au catalogue Breitkopf. En 1764, trois éditeurs parisiens éditent des oeuvres de Haydn.

Le 3 mars 1766, le premier maître de chapelle Werner meurt. Haydn devient premier maître de chapelle, et reprend, sans augmentation de salaire, les responsabilités que Werner avait conservées, notamment  la musique religieuse. Il peut quitter son logement, et prendre une maison en ville (qui est aujourd'hui le musée Haydn).

La maison de Haydn à EisensdadtLa maison de Haydn à Eisensdadt. Elle est détruite par un incendie en 1768 et en 1776.  Le Prince la fait reconstruire à ses frais.

C'est aussi l'époque des débuts fastueux d'Eszterháza, le nouveau château du prince Nicolaus Eszterháza, qui devait selon lui faire écho aux splendeurs légendaires de Versailles qu'il ne connut qu'en 1767. La cour, avec une partie des musiciens y séjourne l'été. Haydn commence à composer de grandes oeuvres vocales et religieuses ainsi que des opéras dans le goût italiens donnés dans la salle de spectacle de 400 places ou au théâtre de marionnettes, curiosité unique du lieu.

Schloss Eszterház, Schloss Eszterház, depuis le jardin.

 

Théâtre du château EsterhazLa façade du théâtre en 1784

opéra haydnCertainement le représentation de la scène finale de l'Incontro improviso (1775). Haydn est au clavecin. Gouache.

C'est aussi en 1766 que le nom de Haydn apparaît dans les journaux autrichiens, naturellement sur fond de polémique autour de la musique nouvelle.

Esquisse autobiographique de 1776

Dans le style de chambre, j'ai eu le bonheur de plaire à presque toutes les nations à l'exception des Berlinois, comme le montrent les journaux et des lettres qui me sont parvenues. Je m'étonne simplement de l'incapacité de ces messieurs de Berlin, d'ordinaire si raisonnables, à critiquer ma musique en termes pondérés : ils me portent aux nues dans tel hebdomadaire pour ensuite, dans tel autre, me traîner plus bas que terre, et tout cela sans jamais dire pourquoi. Moi, je sais très bien pourquoi : parce qu'ils sont incapables de jouer certaines de mes oeuvres, et trop vaniteux pour prendre la peine de les étudier comme il faut, ainsi que pour d'autres raisons auxquelles avec l'aide de Dieu je répondrai en temps voulu. Monsieur le Capell Meister v. Dittersdorf, de Silésie, m'a écrit récemment en me demandant de répliquer à leurs attaques, mais je lui ai répondu qu'une hirondelle ne faisait pas le printemps, peut-être un de ces jours quelqu'un d'impartial leur clouera-t-il le bec, comme cela leur est déjà arrivé quand ils m'accusaient de monotonie. Ils n'en font pas moins tout ce qu'ils peuvent pour avoir toutes mes oeuvres, comme me l'a assuré l'hiver dernier, à Vienne où il séjournait, Monsieur le baron v. Sviten [Swieten] , ambassadeur impérial et royal à Berlin. Assez sur ce sujet.

En 1772 il compose la Symphonie des adieux (n° 45 en fa # mineur)

Quand Nicolas le Magnifique décide de donner chaque année une saison d'opéra à Eszterháza, Haydn est connu dans toute l'Europe. Et c'est le 6 juillet 1776, à la demande d'Ignaz de Luca qu'il rédige son esquisse autobiographique.

Le 27 octobre 1778, Haydn vend sa maison d'Eisenstadt. C'est aussi l'année des débuts des frères Carlo (1747-1808) et Francesco (1744-1808) Artaria comme éditeurs de musique à Vienne (ils éditeront environ 300 oeuvres de Haydn).

En, 1779 le contrat entre Haydn et Nicolas le Magnifique est modifié. Il en disparaît les clauses le plus contraignantes (qui n'ont jamais été appliquées), particulièrement celles tenant à la propriété des oeuvres. Conscient de sa célébrité en Europe, Haydn veut peut-être préserver ses intérêts [ le texte du contrat de 1779 ].

La même année il dirige à Vienne son opéra bouffe Lo Speziale (l'apothicaire), et la chanteuse Luiga Polzelli est engagée. Il a avec elle la seule liaison amoureuse attestée par sa correspondance.

Toujours en 1779,  la Tonkünstler-Societät, société de concerts dont une part des bénéfices était destinée à la solidarité matérielle pour les veuves et les orphelins de la commnauté des musiciens, conditionne son adhésion à des clauses, et une intrigue qu'il n'accepte pas. Le 4 février, il adresse une lettre de démission au secrétaire de la Société, Thaddäus Hubert dans laquelle il écrit :

Cher ami ! Je suis un homme trop sensible pour vivre dans la crainte perpétuelle de voir mon admission annulée. Les arts, et en particulier une science aussi merveilleuse que celle de la composition, ne sauraient souffrir aucune entrave sur le plan artisanal. [ le texte de la lettre du 4 février 1779 ]

En 1780, le prince écourte la saison, cela permet à Haydn d'organiser les premières éditions de ses oeuvres par les frères Artaria. La même année, il est 1780 il est élu membre de la Société Philharmonique de Modène. 

En 1782, Haydn projette de se rendre à Londres, sa venue est annoncée dans les journaux anglais, mais en 1783, seule la musique est au rendez-vous, Nicolas le magnifique n'autorise pas Haydn à quitter son poste pour quelques mois.

Maria Josafa de la Soledad Maria Josafa de la Soledad  (1732-1834), par Goya (1785)

En 1783 il signe un contrat avec  Carlos Alejandro de Lelis pour le compte de Maris Josefa de la Soledad, duchesse d'Osuna. et comtesse-duchesse de Banavente. En 1785 Haydn précise le contrat par 6 points, et semble avoir livrer le musique à la première Dame d'honneur de la cour de Madrid pendant 6 ans.

Haydn est un homme d'affaires avisé dans ses relations avec les éditeurs ou les commanditaires de d'Europe.

La première rencontre de Haydn avec Mozart date de 1784 ; elle marque le début d'une amitié réciproquement admirative. Cette année là Mozart adhère à la Franc-Maçonnerie, et Haydn en fait la demande. Il est admis dans la plus importante des loges de Vienne en 1785.

C'est aussi en 1785 que le marquis de Valdes-Iñigo, chanoine de l’église du Rosaire à Cadix lui passe commande. Voici ce qu’en a écrit Haydn :

[…] un chanoine de Cadix m’a demandé de composer une musique instrumentale sur les Sept dernières paroles du Christ en croix. On avait alors l’habitude à la cathédrale de Cadix d’exécuter tous les ans, durant le carême, un oratorio dont l’effet se trouvait singulièrement renforcé par les circonstances que voici. Les murs, fenêtres et piliers de l’église étaient tendus de noir, seule une grande lampe suspendue au centre rompait cette sainte obscurité. À midi on fermait toutes les portes, et alors commençait la musique. Après un prélude approprié, l’évêque montait en chaire, prononçait une des sept Paroles et la commentait. Après quoi il descendait de la chaire et se prosternait devant l’autel. Cet intervalle de temps était rempli par la musique. L’évêque montait en chaire et en descendait une deuxième, une troisième fois, etc., et chaque fois l’orchestre intervenait à la fin du sermon.

La commande précisait : 7 adagios d’environ 10 minutes chacun, durée que Haydn avoue n’avoir pas réussi à respecter. Il s’agit d’une introduction, de sept sonates (dans le sens d’intermèdes dans les services religieux) et d’un tremblement de terre, conformément à l’office des ténèbres. L'œuvre a peut-être été jouée avant sa création à Cadix. Le succès est immédiat. Peut-être pour contrer la circulation de copies, Artaria la publie en 1787 avec la version pour quatuor dans la foulée. Il existe une version pour piano, qui n'est pas de Hayds, mais qu'il a relue et approuvée avec cdes éloges. En 1792, le chanoine Joseph Friebert y ajoute des paroles de sa composition. Intéressé, avec l'aide du baron van Swieten, Haydn garde les paroles et crée une version oratorio, à Vienne en 1796.

En 1786, il livre pour la loge (maçonnique) Olympique à Paris (où le chevalier de Saint-Georges est chef d'orchestre) ses six symphonies parisiennes.

En 1787 Haydn le « Shakespeare de la musique» est toujours attendu à Londres ou on lui offre 400 livres sterling. La même année, 98 représentations d'opéra sont données à Eszterháza.

ohann Peter Salomon.Johann Peter Salomon.

Charles Burney.Charles Burney.

Le 28 septembre 1790, Nicolas le Magnifique meurt. C'est la fin d'Eszterháza. Son fils Anton lui succède,  fait à nouveau d'Eisenstadt le séjour de la cour, congédie la musique, à l'exception de Haydn et de Tomasini, de la musique militaire et du chœur d'Eisenstadt. Payés jusqu'à fin septembre, les musiciens s'éparpillent en Europe. Haydn qui doit conserver le titre de Maître de chapelle des Eszterhàzy, perçoit une pension annuelle de 1000 florins (en cas de décès, sa veuve percevrait 500 florins) et 400 florins de salaire mensuel, il est libre de tout service. Sans soucis pour l'avenir, il s'installe au plus vite à Vienne, laissant ses affaires à Eszterháza, pensant les récupérer plus tard. Il reçoit des offres de maître de chapelle de cours princières, dont celle du roi de Naples, il les refuse. Le 15 décembre, après une dernière visite de Mozart, il entreprend le premier voyage de Londres en compagnie de Johan Peter Salomon (compositeur, violoniste et impresario, 1745-1815). Il est accueilli par Charles Burney, l'un des plus actifs artisans de cette première tournée en Angleterre qui est un immense succès. Il quitte Londres en juillet 1792 après avoir été honoré du titre de Doctor of Music honoris causa à Oxford où il a présenté sa Symphonie n° 92 en sol majeur, Oxford. Sur le chemin du retour il fait étape à Bonn. S'il y rencontre Beethoven, cela n'est pas significatif. Mais la même année, il lui donnera des leçons à Vienne. Pour des raisons assez obscures, les rapports de Beethoven et de Haydn ne seront jamais bons.

Le second séjour à Londres, de début 1794 à la mi-août 1795 est un triomphe. Il compose pour l'occasion les 12 symphonies Londoniennes. Il est de retour à Vienne au début de septembre. Le nouveau prince, Nicolas II qui succède à Anton le 22 janvier 1794 délaisse lui aussi Eszterháza pour séjourner de juillet à octobre à Eisenstadt. Haydn suit la cour jusqu'en 1803, mais ensuite sa santé ne lui permet plus d'activité, il ne quitte plus Vienne ou sa maison de Gumpendorf.

Nicolas II est un amateur de beaux livres, d'arts plastiques et de peinture (sa collection constitue le premier fonds du musée des beaux-arts de Budapest). Il n'apprécie ni la musique ni la personne de Haydn, et ne s'intéresse qu'au style religieux. De 1796 à 1802, il commande 6 Messes à Haydn pour la fête de la princesse Maria Hermenegild, qu'on célèbre à Eisenstadt en septembre. Occupé par Les Saisons, Haydn ne livre pas de messe en 1800 (Heiligemesse (1796) ; Nelsonmesse (1798) ; Theresienmesse (1799) ; Harmonie-messe (1799)

En 1796, il compose le Concerto en mi bémol majeur pour trompette, qui reste un classique du genre. En 1797, il compose l'hymne national pour l'Autriche et achève son oratorio Les Saisons en 1801.

En 1805, le Conservatoire de Paris lui offre une médaille d'or par l'entremise de Cherubini.

Il apparaît une dernière fois en public le 27 mars 1808 pour la représentation de La Création dirigée par Salieri. Il meurt le 31 mai 1809.

Jean-Marc Warszawski
20 juin 2003
21 décembre 2012 : remise en page, révision de l'iconographie, ajout du document de 1805 (Conservatoire de Paris)
Réorganisation de la page 7 août 2016
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Bibliographie

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Discographie

Quatuor Pražák.Jospeh Haydn, les dernier quatuors à cordes, opus 77 et opus 103, Pražákovo Kvarteto / Quatuor Pražák. Praga Digitals 2021 (PRD 250 420).

Enregistré les 16-17 octobre et 19-20 novembre 2020, studio Domovina, Prague.

Lire une présentation plus complète

 

Raphaël PidouxRaphaël Pidoux, Jeune orchestre de l'Abbaye aux Dames de Saintes, concertos pour violoncelle de Joseph Haydn. Nomad Music 2019 (NMM 064).

Lire la présentation détaillée

 

 

Pierre Gallon Joseph Haydn, Per il cembalo solo, pièces pour clavecin de Joseph Haydn, Pierre Gallon (clavecin). Ecelade 2017 (ECL 1701).

Enregistré du 31 janvier ey 2 février 2017 à l'abbaye de Royaumont.

Lire la présentation de Jean-Marc Warszawski

01 /
ondon Philamonic OrchestraJoseph Haydn
12 London Symphonies

London Philamonic Orchestra
Eugen Jochum, dir

Deutsche Grammophon 37201
(ADD, 4 CDs, 05h 06' 19'')

  Symphonie en sol majeur Hob. I:100, "Militaire" : I. Adagio - Allegro — II. Allegretto — III. Menuet. Moderato - Trio — IV. Finale. Presto Symphonie en sib majeur Hob. I:102 : I. Largo - Vivace — II. Adagio — III. Menuet. Allegro - Trio — IV. Finale. Presto Symphonie en ré majeur I:104 "London" : I. Adagio - Allegro — II. Andante — III. Menuet. Allegro - Trio — IV. Finale. Spiritoso Symphonie en ré majeur "The Clock" :  I. Adagio - Presto — II. Andante —  III. Menuet. Allegretto - Trio —  IV. Finale. Vivace Symphonie en mib majeur "Drum-Roll" : I. Adagio - Allegro Con Spirito - Tempo I — II. Andante Piu Tosto Allegretto — III. Menuetto - Trio — IV. Finale. Allegro Con Spirito

02
Glenn GouldJoseph Haydn
Les 6 dernières sonates

Glenn Gould, piano

Sony, 52623
M2K 36947, 2 CD
(Glenn Gould Edition, v. 5)

 Sonata en ré majeur Hob. XVI 42 : I. Andante con espressione — II. Vivace assai Sonata in do majeur Hob. XVI 48 :   I. Andante con espressione — II. Rondo. Presto Sonata en miob majeur Hob. XVI : 49 :  I. Allegro — II. Adagio e cantabile — III. Finale. Tempo di Minuet Sonata en do majeur Hob. XVI 50 : I. Allegro — II. Adagio — III. Allegro molto Sonate en ré majeur Hob. XVI 51 : I. Andante — II. Finale. Presto Sonate en mi b majeur Hob. XVI 52 : I. Allegro — II. Adagio — III. Finale. Presto

03 /
Rudolf BuchbinderJoseph Haydn
Intégrale des sonates pour piano

Rudolf Buchbinder, piano

0630 17363 (2 volumes)

  Disque 1 : 01- 04 Sonate n° 1 (Hob XVI-8) en sol majeur (Allegro, Menuet, Andante, Allegro) — 05-07 Sonate n° 2 (Hob. XVI-7) en do majeur (Allegro Moderato, Menuet, Finale : Allegro) — 8-10 Sonate n° 3 (Hob. XVI-9) en fa majeur (Allegro, Menuet, Scherzo : Allegro)  —  11-13 Sonate n° 4 (Hob. XVI-G 1) en sol majeur (Allegro, Menuetto, Finale : Presto) — 14-16 Sonate n° 5 (Hob. XVI-11) en sol majeur (Presto, Andante, Menuet) — 17-19 Sonate n° 6 (Hob. XVI-10) en do majeur (Moderato, Menuet, Finale : Presto) — 20-22 Sonate n° 7 (Hob. XVII-D 1) en ré majeur (Tema, Variationen I-I II (Moderato), Menuet, Finale: (Allegro) — 23-25 Sonate n° 8 (Hob. XVI-5) en la majeur (Allegro, Menuet, Presto) — 26-27 Sonate n° 9 (Hob. XVI-4) en ré majeur (Moderato, Menuet) — 28-31 Sonate n° 10 (Hob. XVI-1) en do majeur (Allegro, Adagio, Menuet). Disque 2 : 01-03 Sonate n° 11 (Hob. XVI-2) en si bémol majeur (Moderato, Largo, Menuet) — 04-06 Sonate n° 12 (Hob. XVI-12) en la majeur (Andante, Menust, Finale) — 07-10 Sonate n° 13 (Hob. XVI-6) en sol majeur (Allegro, Minuet, Adagio, Finale : Allegro molto) — 11-13 Sonate n° 14 (Hob. XVI-3) en do majeur (Allegretto, Andante, Menuet) — 14-16 Sonate n° 15 (Hob. XVI-13) en mi majeur (Moderato, Menuet, Finale : presto) — 17-19 Sonate no 19 (Hob. XVI-14) en ré majeur (Allegretto moderato, Menuet, Finale : allegro)

Trevor PinnockJoseph Haydn, The Sturm & Drang Symphonies, Volume 5 : Trauer, The English Concert, Trevor Pinnock, dir, Archiv Produktion, 429 756, 1990

01-04. Symphonie 42 en ré majeur Hob 1:42 ; 05- 08. Symphonie 44 en mi mineur Hob. 1:44 Tauer ; 09-12. Symphonie 46 en si majeur Hob 1:46

Trevor PinnockJoseph Haydn, The Sturm & Drang Symphonies, Volume 6 : Farewell, The English Concert, Trevor Pinnock, dir, Archiv Produktion, 429 757, 1990

01-05. Symphonie 45 en fa dièse mineur Hob 1:45 ; 06-09. Symphonie 47 en sol majeur Hob 1:47 ; 10-13. Symphonie 50 en do majeur Hob 1:50.

Tátrai QuartetJoseph Haydn,Sun Quartets opus 20, Tátrai Quartet, Vilmos Tátrai, violon 1, Mihály Szücs, violon 2, György Konrád, alto, Ede Banda, violoncelle, Hungaraton HCD 11332-33, 1987 (2 voloumes)

Disque 1 : 01-04 - Quatuor 1 en mi bémol majeur Hob 3:31 — 05-08 - Quatuor  6 en la majeur Hob 3:36 — 09-12 -  Quatuor 5 en fa mineur Hob 3:35 — —  Disque 2 : 01-04 - Quatuor 4 en ré majeur Hob 3:34 — 05-08 - Quatuor 2 en do majeur Hob 3:32 — 09-12 - Quatuor 3 en sol mineur Hob 3:33

Nikolaus Harnoncouurt,Joseph Haydn,Symphonies n° 31, 59 & 73, Hornsignal, Feuer, La Chasse, Concentus Musicus Wien, Nikolaus Harnoncouurt, dir., Teldec,4509-90843, 1992.

01-04 - Symphonie 31 en ré majeur mit dem Hornsignal Hob 1:31 — 05-08 - Symphonie 59 en la majeur, Feuer Hob 1:59 — 09-12 - Symphonie 73 en ré majeur La Chasse

Nicolaus Estrházy SinfoniaHaydn, Symphonies, volume 13, N° 64 Tempora mutantur ; 84 & 90, Nicolaus Estrházy Sinfonia, Néla Drahoe, dir., NAXOS, 8.550770, 1994

01-04 - Symphonie 64 en la majeur Tempora mutantur — 05-08 - Symphonie 84 en mi bémol majeur — 09-12 - Symphonie 90 en do majeur

Joseph HaydnJoseph Haydn,Divertimenti pour instruments à vent, Consortium Classicum : Gernot Schmalfuß, hautbois I — Gerhard Herrmann, hautbois II — Simon Dent, hautbois — Dieter Klueker, clarinette — Waldemar Wandel, clarinette (cor) — Nikolaus Gruger, cor — Klaus Wallendorf, cor — Karl Otto Hartmann, basson — Eberhard Buschmann, basson — Jochen Beck, basson — Robert Dohn, flûte — Wunneke Schwietering, flûte — Walter Meuter, basse — Heinz Thor, basse

TELDEC 0630-17387 (4 volumes) [ extrait du livret ]

Disque 1 : Divertimento n°. 13 en mi majeur : 01. Allegro — 02. Romance — 03. Gavotte : Allegro — 04. Adagio - Allegro Andantino - Allegro. Parthia en si majeur :  05. Allegro moderato — 06. Andante arioso — 07. Menuetto —   08. Scherzo: Allegro. Divertimento (Partita n°. 3 en sol majeur : 09. Allegro — 10. Menuet — 11. Andante — 12. Menuet — 13. Presto. Partita n° 2 en mi majeur :   14. Allegro spirituoso — 15. Andante — 16. Menuetto : Allegretto — 17. Rondo : Allegretto. Divertimento (Partita) en sol majeur : 18. Allegro (Allegro molto) — 19. Menuet — 20. Andante — 21. Menuet — 22. Presto. Divertimento (Partita n°. 4) en sol majeur : 23. Allegro assai — 24. Cantabile — 25. Menuetto : Allegretto — 26. Allegro non troppo. Disque 2 : Partita en mi majeur : 01. Allegro molto —  02. Menuetto — 03. Rondo moderato — 04. Presto assai. Divertimento en do majeur : 05. Allegro — 06. Menuet — 07. Adagio — 08. Menuet — 09. Presto. Partita en mi majeur Hob II : 10. Allegro assai — 11. Romanze: Andante — 12. Menuett: Allegretto — 13. Rondo : Allegretto. 12 Nocturnos, Hob II : D5 : 14. n° 6, 14. Grazioso — 15. n° 7, Kanon — 16. n° 8, Allegretto — 17. n 9, Menuet — 18. n° 10, Grazioso — 19. n° 11, Allegretto — 20. n° 12, Allegro. Feldpartie en fa majeur : 21. Marche con spirito — 22. Adagio piu Andante — 23. Minuetto — 24. Scherzo. Suite en mi majeur : 25. Allegro assai — 26. Romance — 27. Menuetto : Allegretto — 28. Finale. Divertimento (Partita) en fa majeur  23 :   29. Allegro — 30. Menuet — 31. Adagio — 32. Menuet — 33. Finale: Presto. Disque 3 : Divertimento (Partita) en ré majeur D, Hob.2 : D 18 : 01. Allegro — 02. Scherzo — 03. Menuet — 04. Adagio — 05. Menuet — 06. Finale, Allegro. Divertimento (Partita) en si bémol majeur Hob.2 : B 7: 07. Allegro — 08. Menuetto, Allegretto — 09. Adagio — 10. Finale, Allegro. Divertimento en ré majeur : 11. Allegro di molto — 12.Menuet, Allegretto — 13. Poloneso, Adagio — 14. Presto. Divertimento (Partita) en fa majeur Hob 2 : F 7 : 15. Allegro — 16. Poco Adagio, con variazione — 17. Menuetto, Trio I, Trio II — 18. Allegro non tanto. Feldpartie en si bémol majeur Hob 2 : 46 : 19. Allegro con spirito — 20. Chorale St. Antoni-Andante — 21. Menuetto — 22. Rondo-Allegretto. Divertimento en do majeur Hob 2 : 14 : 23. Allegro — 24. Menuetto — 25. Adagio  —   26. Menuetto — 27. Finale-Presto. Feldpartie en mi majeur Hob 2:41 : 28. Allegro non molto — 29. Adagio en Rondo — 30. Menuetto — 31. Scherzando. Disque 4 : Feldpartie en sib majeur Hob2 : 42 : 01. Marcia con spirito — 02. Dolcema l'amour-Allegretto — 03. Menuetto — 04. Andantino — 05. Allemande. 12 Nocturnos Hob.2 : D 5 : 06. Marsch — 07. Menuet — 08. Scherzando — 09. Menuet — 10. Allegro. Sextett (Partita) en mi majeur : 11. Marcia-Lento — 12. Allegro — 13. Adagio cantabile — 14. Menuet - Trio 1 ; Trio 2 — 15. Finale-Presto. Divertimento (Partita) en mi majeur Hob 2 : 12 : 16. Allegro con Expressione — 17. Menuetto — 18. Adagio — 19. Finale. Divertimento en fa majeur Hob 2 : 15 : 20. Presto — 21. Menuet — 22. Adagio — 23. Menuet — 24. Finale-Presto. Feldpartie en fa majeur Hob 2 : 45 : 25. Marcia maestoso — 26. Aria la vierge Marie — 27. Menuetto — 28. Rondo-Allegro. Feldpartie en si bémol majeur Hob 2 : 43 : 29. Allegro comodo — 30. Andante moderato — 31. Minuetto — 32. Rondo-Allegretto. Quintett ern fa majeur Hob 2 : F 12 : 33. Allegro — 34. Minuetto — 35. Allegro — 36. Minuetto — 37. Presto

10 / 74
Giovane Quartetto Italiano
Joseph Haydn 1732-1809,Six quatuors de cordes, op. 76 (les Quatuors Erdödy), Giovane Quartetto Italiano, Alessandro Simonici, violon, Luigi Mazza, violon, Demetrio Comuzzi, alto, Luca Simonici, violoncelle, Enregistré à Milan en 1990, Claves Records, CD 50-9401, 1995

Disque 1 : N° 1 en ré majeur : 01. Allegro con spirito — 02. Adagio sostenuto — 03. Menuetto : Presto — 04. Allegro ma non troppo .   N° 2 en ré mineur : 05. Andante o più tosto — 06. Allegretto — 07. Menuetto : Allegro ma non troppo — 08. Vivace assai. N° 3 en do majeur : 09. Allegro — 10. Poco adagio ; cantabile — 11. Menuetto : Allegro — 12. Finale : Presto5.

Disque 2 : N° 4 en si bémol majeur (Le lever de soleil) : 01. Allegro con spirito —   02. Adagio — 03. Menuetto : Allegro — 04. Finale : Allegro ma non troppo. N° 5 en ré majeur : 05. Allegretto — 06. Largo : Cantabile e mesto — 07. Menuetto : Allegro — 08. Finale : Presto. N° 6 en mi bémol majeur : 09. Allegretto - Allegro — 10. Fantasia : Adagio — 11. Menuetto : Presto — 12. Finale: Allegro spirituoso

Quatuor MosaïquesJoseph Haydn,Trois Quatuors ops 77, Sur instruments d'époque, Quatuor Mosaïques, Erich Höbarth, violon, Andrea bischof, Anita mitterer, alto, Christophe coin, violoncelle

Enregistrement réalisé à Vienne en mars 1989

AUVIDIS-ASTRÉE 1989 ( E 8799)

Quatuor en sol majeur, opus 77 / 1, Hob. III : 81 : 01. Allegro moderato  — 02. Adagio — 03. Menuet. Presto — 04. Finale. Presto.   Quatuor en fa majeur, opus 77 / II, Hob III : 82 : 05. Allegro moderato — 06. Menuet. Presto — 07. Andante — 08. Finale. Vivace assai   Quatuor en ré mineur, opus 77 / III (opus 103) Hob III : 83 : 09. Andante grazioso — 10. Menuetto ma non troppo Presto

HaydnHaydn,Symphonies 80, 87 et 89, London Mozart Players, Jena Glover, dir, Academy Sound and Vision CD DCA 635, 1988

 Symphonie n° 80 en ré mineur : 01. Allegro spiritoso — 02. Adagio  — 03. Menuetto & Trio — 04. Finale : Presto   Symphonie n° 87 en ma majeur : 05. Vivace — 06. Adagio — 07. Menuetto & Trio — 08. Finale : Vivace   Symphonie n° 89 en fa majeur : 09. Vivace —   10. Andante con moto — 11. Menuet (Allegretto) & Trio — 12. Finale : Vivace assai

HaydnHaydn, Lerchenquartett (l'alouette) op 64 n° 5, Quatuor à cordes en sib majeur op. 1 n° 1, Reiterquartett (Le chevalier) op. 74 n° 3.

Hagen Quartett : Lukas Hagen, violon Rainer Schmidt, violon Veronika Hagen, alto Clemens Hagen, violoncelle

Deutsche Grammophon GmbH, Hamburg 1989 ( 423 622)

  Quatuor de cordes  en ré majeur majeur n°  5 «Lerchenquartett» (l'Alouette) Hob 111 : 63 : 01. Allegro moderato [5'48] — 02. Adagio. Cantabile [6'31] — 03. Menuet. Allegretto [3'25] — 04. 4. Finale. Vivace [2'11]   Quatuor à cordes en si bémol majeur, op. 1 n° 1 : 05. Presto [2'34] — 06. Minuet [3'14] — 07. Adagio [4'40] — 08. Minuet [2'27] —  09. 5. Finale. Presto [1'52]   Quatuor à cordes en sol mineur, op. 74 n° 3 «Le Cavalier» : 10. Allegro [5'23] — 11. Largo assai [6'33] — 12. Menuet. Allegretto [3'42] — 13. Finale. Allegro con brio  [5'39]

HaydnJoseph Haydn,Concertos pour violoncelle 1 et 2 Anne Gastinel, violoncelle, Les solistes de Moscou, Yuri Bashmet, dir., Enregitré en mai 1998, AUDIVIS V 4820

Concerto n° 1, en ut majeur, Hob. VII b / 1 : 01. Moderato —   02. Adagio  —   03. Finale : Allegro molto   Concerto n° 2, en ré majeur, Hob. VII b / 2 : 04. Allegro moderato — 05. Adagio — 06. Rondo -Allegro

Haydn Joseph Haydn, Divertimenti a otto voci
(Octettes pour baryton)
, Ricercar Consort, François FERNANDEZ, violon I Aida STUUROP, violon Il (CD I) Sayuri YAMAGATA, violon II (CD II) Ryo TERAKADO, alto  Philippe PIERLOT, baryton   Rainer ZIPPERLING, violoncelle Eric MATHOT, contrebasse Claude MAURY, cor Piet DOMBRECHT, cor

Enregistré à l'abbaye de Stavelot en mai 1989 (disque 1) et à l'église Saint-Loup de Namur en août 1991 (disque 2)

Ricercar, RIC 206 (deux volumes)

[extrait du livret]

Disque 1 : Divertimento a otto voci (n° 7), sol majeur ; Hob X: 12 : 1. Moderato — 2 .Adagio — 3. Presto — Divertimento a otto voci (n°3), la mineur Hob. X: 3 : 4. Adagio — 5. Allegro — 6. Allegretto Divertimento per il Paridon con due Col-ni, Viola e Basso, ré majeur ; Hob.X:10 : 7. Adagio  — 8. Allegro — 9. Menuet Divertimento a otto voci (n°2) G-Dur Hob. X:5 : 10. Adagio —   11. Allegro — 12. Finale-Presto.

Disque 2 Divertimento a otto voci (n° 1) D-Dur Hob X: 2 : 1. Allegro moderato — 2. Adagio — 3. Allegro (Thema con variazioni) Divertimento a otto voci (n°6) A-Dur Hob. X:6 : 4. Moderato - 5. Adagio — 6. Finale (Allegro) Divertimento a otto voci (n° 5) D-Dur Hob. X:1 : 7. Allegro moderato — 8. Adagio — 9. Presto (Rondo) Divertimento a otto voci (n°4) G-Dur Hob. X:4 : 10. Moderato (Thema con variazioni) — 11. Adagio — 12. Tempo di Menuetto

HaydnHaydn, Symphonies 22 (The philosopher) ; 24 ; 45 (Farewell), Austro-Hungarian Haydn Orchestra, Adam Fischer, dir., Enregistré dans le Haydnsaal au palais Esterházy à Eisenstadt le 3 avril 1989 (22, 24) et le 27 septembre 1988 (45)

Nimbus Records NI 5179

01 - 04. Symphonie 24 en ré majeur  —  05 - 08. Symphonie 22 en mi bémol majeur  —  09 - 13. Symphonie 45 en fa dièse mineur

HaydnJoseph HaydnMesse n° 12 en si bémol majeur "Harmoniemesse" (Hob. XXII:14), Ilona Tokody — soprano, Klára Takács — contralto, Dénes Gulyá— tenor, József Gregor — bass, Slovak Philharmonic Chorus and Orchestra
(chef de choeur Lubomir mátl), JÁNOS FERENCSIK, dir., Hungaraton Classic, HCD 12360 || Extrait du livret ||

01. Kyrie -  8'50"  — 02.  Gloria - 12'47" — 03. Credo - 2'56" — 04. Et incarnatus est - 9'26" — 05. Sanctus - 3'19" — 06. Benedictus - 4'17" — 07. Agnus Dei - 7'12

Haydn Haydn, Missa, Hob. xxii : 12, en si bémol majeur, Messe de Thérèse, Missa in Augustiis, Hob. xxii : 11, en ré mineur, Messe Nelson, Ann Monoyios, soprano  — Svetlana Serdar, alto — Wolfgang Bünten, Ténor — Harry van der Kamp, Basse, Tölzer Knabenchor (Gerhard Schmidt-Gaden, chef de choeur), Tafelmusik on period instruments, Jeanne Lamon, direction musicale, Bruno Weil, dir, Sony, 1997

Messe de Thérèse [ extrait du livret ] : 01. Kyrie — 02. Gloria
03. Credo — 04. Sanctus — 05. Benedictus — 06. Agnus Dei Messe Nelson [extrait du livret] : 07. Kyrie — 08. Gloria — 09. Credo — 10. Sanctus — 11. Benedictus  —  12. Agnus dei

HaydnHaydn, La fidélité récompensée,Drame pastoral en trois actes, Livret de Giambattista Lorenzi (mis en musique par Cimarosa sous le titre : L'Infedelta fedele, Cella (Fillide),  Lucia Valentini Terrani  —   Fileno,  Tonny Landy  —  Amaranta, Frederica von Stade  —  Perrucchetto, Alan Titus  —  Nerina, Ileana Cotrubas  —  Lindoro, Luigi Alva  —  Meilbeo,  Maurizio Mazzieri  —  Diana, Kari Lövaas

Choeurs de la Radio Suisse Romande ( Chef des choeurs : André Charlet), Orchestre de Chambre de Lausanne ( Antal Dorati, dir), Enregistré à la Grande Salle, Epalinges en Suisse en juin 1975, Philips Classics Productions, 1976 : 432 430 (3 volumes) [extrait de la notice] [ résumé de l'intrigue ]

Disque 1

1. Sinfonia  —   2. atto primo Bella Dea, Che In Ciel Rislendi  —   3. Prendi, Prendi, O Diana  —   4. Non Piu, Ninfe, Pastori  —   5. Gia Mi Sembra Di Sentire  —   6. Di Tuo Fratello Al Pari  —   7. Per Te M'accese Amore  —   8. Salvo... Aiuto  —   9. Signor, Per Ristorarvi  —  10. Mi Dica, Il Mio Signore  —  11. Corpo Di Bacco! E Innamorato  —  12. Dove, Oh Dio, Rivolgo Il Piede  —  13. Chi Mai Provo Nell'alma  —  14. E Amore Di Natura  —  15. Placidi Ruscelletti  —  16. Misera Fille, E Quando  —  17. Miseri Affetti Miei  —  18. E Partito  —  19. Vanne.. Tuggi.. Traditore !

Disque 2

1. atto primo  Recitativo (Non occorrono pianti)  —   2. Aria (Deh soccorri un'infelice  —   3. Recitativo (Questa è pazza senz'altro)  —   4. Aria (Coll'amoroso foco)  —   5. Recitativo (E si sdegna di più!)  —   6. Finale (Questi torti, questi affronti)  —   7. Finale (Ah non tremarmi tanto)  —   8. Finale (Ah villana alle selve incallita)  —   9. Finale (Lasciami...lasciami)  —  10. Finale (Se non si trova, oh dio)  —  11. Finale (Aiutatemi...son morta...)  — 12.  Recitativo (A me simile affronto)  — 13. Aria (Sappi, che la bellezza)  — 14. Recitativo (Venga Fileno pur; vedranno tutti)  — 15. Aria (Se da'begli occhi tuoi)  —  16. Recitativo (Già la fera è ne'lacci)  — 17. Aria (Volgi pure ad altr'oggetto)  — 18. Coro di Cacciatori (Più la belva nel bosco non freme)  — 19. Recitativo (Ecco, amici, le selve)  — 20. Aria (Di questo audace ferro)  — 21. Coro di Cacciatori (Più la belva nel bosco non freme)

Disque 3

1. atto secondo. Recitativo accompagnato (Bastano, bastano i pianti)  —  2. Aria e Recitativo accompagnato (Recida il ferro istesso)  —  3. Aria (Eterni dei!)  —  4. Recitativo accompagnato (Ah come il core mi palpita nel seno!)  — 5. Aria (Ombra del caro bene)  — 6. Recitativo (Si, Celia e Perruchetto distruggere conviene)  — 7. Recitativo accompagnato  (Barbaro conte... è questa la mercè  — 8. Aria (Dell'amor mio fedele)  —  9. Recitativo (Ah Temo, il tuo periglio)  — 10. Finale (Quel silenzio e quelli pianti)  —  11. Finale (Si vada...si soccorra)  — 12. Finale (Queste due vittime, casta Diana)  — 13. Finale (Perfido cielo ingrato!)  — 14. Finale (Via si cada, ché la dea)  —  15. atto terzo      Recitativo (Fillide! Oh dio!)  —  16. atto terzo. Duetto (Ah se vuoi ch'io viva)  —  17. Recitativo (Pastori, in sulla sponda)  —  18. Recitativo accompagnato (Misero me!)  —  19. Coro (Quanto più diletta e piace)

HaydnJoseph Haydn, Symphonie 22 en mi bémol majeur (Le Philosophe), Symphonie 23 en sol majeur, Symphonie 24 en ré majeur, Symphonie 25 en do majeur, THE HANOVER BAND, BENJAMIN HUDSON, dir., Hypérion Records Ltd, London, 1994 [ extrait de la notice ]

Symphonie 22 en mi bémol majeur (Le Philosophe) : 01. Adagio  [10'18] — 02. Presto  [4'15]0 — 03. Menuetto [4'13]
04. Finale: Presto [2'53] Symphonie 23 en sol majeur  : 05. Allegro [5'39] — 06. Andante [8'35] — 07. Menuetto [3'41]
08. Finale : Presto assai    [2'25] Symphonie 24 en ré majeur  : 09. Allegro [5'05] — 10. Adagio  [4'48] — 11. Menuetto [4'34] — 12. Finale : Allegro [4'14]   Symphonie 25 en do majeur  : 13. Adagio — Allegro [6'23] — 14. Menuet  [3'43] — 15. Presto  [2'51]

HaydnHaydn,Quatuors à cordes opus 76, Quatuor Mosaïques : Erich Höbarth, violon • Andrea Bischof, violon • Anita Mitterer, alto • Christophe Coin, Violoncelle, Enregistré en 1998 et 2000 (volume 2), Disques ASTRÉE / NAÏVE  E 8665 (2 volumes) [extrait de la notice par Marc Vignal]

Disque 1 : 01-04. Quatuor  cordes n° 1 en sol majeur  — 05-08. Quatuor  cordes n° 5 en ré majeur — 09-12. Quatuor  cordes n° 4 en si bémol majeur. Disque 2 : 01-04. Quatuor  cordes n° 2 en ré mineur ( Les Quintes) — 05-08. Quatuor  cordes n° 6 en mi bémol majeur — 09-12. Quatuor  cordes n° 3 en do majeur ( l'Empereur)

HaydnJoseph Haydn, Missa in honorem Beatissimae Virginis Mariae (grande messe d'orgue), Missa Sancti Nicolai, Missa Rirate coeli desuper

Judith Nelson, soprano • Shirley Minty, contralto • Carolyn Watkinson, contralto • Rogers Covey Crump, ténor • Martyn Hyll, ténor • David Thomas, basse

The Choir of Christ ; Church Cathedral, Oxford ; The academy of Ancient Music ; Simon Preston, dir.

Enregistré en 1977, 1978 et 1979 à St Judes's Church, Hampstead

Florilegium, l'Oiseau Lyre, 421 478

Missa in Honorem Beatissimae Virginis Mariae : 01.  Kyrie — 02. Gloria — 03. Credo — 04. Sanctus — 05. Benedictus — 06. Agnus Dei   Missa Sancti Nicolai : 07. Kyrie — 08. Gloria — 09. Credo — 10. Sanctus — 11. Benedictus — 12. Agnus Dei 13. Missa Rirate coeli desuper

HaydnJoseph Haydn,Concertos pour violon
Johann Peter Salomon (1745-1815), Romance pour violon, Simon Standage, violon, The English Concert, Trevor Pinnock, dir, DECCA / Archiv Produktion 469 725, 1989-2002

01-03. Concerto en do majeur Hob. VIIa : 1 — 04-06. Concerto en sol majeur HOB. VIIa : 4 — 07-09. Concerto en la majeur Hob. VIIa : 3 —  10. Johann Peter Salomon (1745-1815), Romance pour violon

Documents

Le contrat avec Paul-Anton Esterházy du 1er mai 1761 : Convention Et règles de conduite Du vice-maître de chapelle

« Aujourd'hui, à la date indiquée ci-dessous, Joseph Heyden, natif de Rohrau en Autriche, est accepté et engagé au service de Son Altesse Sérénissime Paul Anton v. Esterhazy et Galantha, prince du Saint-Empire romain, comme vice-maître de chapelle, dans les conditions suivantes, savoir que

« 1° Vu qu'à Eisenstadt un maître de chapelle nommé Gregorius Werner, après de nombreuses années de service fidèle et dévoué à la maison princière, est incapable actuellement, du fait de son grand âge et des infirmités qui en résultent, de remplir ses fonctions comme il faut, ledit Gregorius Werner restera néanmoins maître de chapelle en considération de ses longs services, quant au susdit Joseph Heyden, il sera vice-maître de chapelle, et subordonné au maître de chapelle Gregorius Werner pour tout ce qui a trait à la musique du chceur, mais pour le reste, chaque fois qu'il y aura musique, tout dépendra en général et en particulier de lui vice-maître de chapelle. En conséquence,

« 2° Ledit Joseph Heyden sera considéré et traité comme un officier de la maison. Son Altesse Sérénissime compte donc bien qu'il se conduira comme il convient à un officier honorable d'une maison princière, c'est-à-dire avec modération, sans brutalité envers les musiciens sous ses ordres, en les traitant au contraire avec douceur, bienveillance, modestie, calme et honnêteté, en particulier quand il y aura musique devant Leurs Altesses, en de telles occasions ledit vice-maître de chapelle et ses subordonnés paraîtront toujours en uniforme, et ledit Joseph Heyden veillera à ce que non seulement lui mais tous ceux qui dépendent de lui respectent les instructions qui leur auront été données, c'est-à-dire se présentent propres, en bas blancs, en linge blanc, poudrés, avec soit une queue de cheveux soit une perruque nouée, mais pour le reste tous pareils. En conséquence,

« 3° Les autres musiciens sont responsables devant ledit vicemaître de chapelle, il prendra donc grand soin de se conduire de façon exemplaire, afin que ses qualités puissent servir d'exemple à ses subordonnés, il s'abstiendra de toute familiarité avec eux en mangeant, en buvant et en toute autre circonstance, cela pour ne pas dilapider mais préserver le respect qui lui est dû, et faire en sorte que ses subordonnés observent d'autant mieux leurs obligations qu'ils auront pris conscience des désagréments que ne peuvent manquer d'entraîner pour Son Altesse querelles et disputes.

« 4° Chaque fois que Son Altesse Sérénissime l'ordonnera, ledit vice-maître de chapelle devra composer toute musique que pourra commander Son Altesse, en outre il ne devra communiquer ces nouvelles oeuvres à personne d'autre, et encore moins les laisser copier, mais les réserver à l'usage propre et exclusif de Son Altesse, et ne rien composer pour personne d'autre sans que Son Altesse le sache et l'autorise.

« 5° Ledit Joseph Heyden paraîtra quotidiennement (ici à Vienne ou dans les Domaines 11) dans l'antichambre le matin et l'après-midi, et demandera si Son Altesse a ordonné ou non une audition musicale ; il attendra cet ordre, en transmettra le contenu aux autres musiciens, sera lui-même très ponctuel, veillera à ce que les autres le soient aussi, et notera les noms des retardataires et de ceux qui oseraient ne pas venir du tout. Si néanmoins,

« 6° Contrairement à ce qu'on est en droit d'attendre, des incidents, des disputes ou des plaintes s'élèvent entre les musiciens, ledit vice-maître de chapelle s'efforcera de les aplanir lui-même pour ne pas importuner Son Altesse par des querelles insignifiantes ou des bagatelles, mais au cas où il arriverait quelque chose de sérieux que ledit Joseph Heyden ne pourrait arranger ou faire arranger lui-même, il devra en informer respectueusement Son Altesse.

« 7° Ledit vice-maître de chapelle prendra le plus grand soin de la musique et des instruments de musique et les surveillera de près, et sera responsable de tout dégât qui par inattention ou négligence pourrait les rendre hors d'usage.

« 8° Ledit Joseph Heyden sera tenu d'instruire les vocalistes femmes, afin qu'elles n'oublient pas à la campagne ce que des maîtres éminents leur auront enseigné à grand-peine et à grands frais à Vienne, et comme ledit vice-maître de chapelle joue lui-même de divers instruments, il veillera à s'exercer sur tous ceux qui lui sont familiers.

« 9° Une copie de cette convention et de ces règles de conduite sera donnée audit vice-maître de chapelle et aux musiciens sous ses ordres, pour qu'il puisse les obliger à accomplir leur service selon les normes qui y sont exposées. En outre,

« 10° Il apparaît d'autant moins nécessaire de coucher plus avant sur le papier les services requis dudit Joseph Heyden que Son Altesse Sérénissime se plaît à espérer qu'il observera de lui-même très exactement non seulement les règles énoncées ci-dessus, mais les ordres que Son Altesse pourra lui donner selon les circonstances, et qu'il mettra la musique sur un pied et dans un ordre tels qu'il pourra s'en faire honneur et continuer à mériter par là les faveurs princières, on compte donc sur son zèle et sur sa discrétion. Dans cette attente,

« 11° Un salaire de 400 florins par an est accordé par Son Altesse audit vice-maître de chapelle, qu'il touchera tous les trimestres à notre caisse principale. En outre,

« 12° Pendant les séjours sur les Domaines, ledit Joseph Heyden sera nourri à la table des officiers, ou à défaut touchera un demi-florin par jour. Enfin,

« 13° Cette convention du 1°' mai 1761 avec ledit vice-maître de chapelle durera au moins trois ans, ce qui signifie que si au bout de ce délai de trois ans ledit Joseph Heyden souhaite faire son bonheur ailleurs, il devra avertir Son Altesse de son intention six mois à l'avance, c'est-à-dire au début de la troisième seconde demi-année 12. De même,

« 14° Son Altesse s'engage non seulement à garder ledit Joseph Heyden à son service durant ce temps, mais à lui faire espérer, s'il donne entière satisfaction, le poste de maître de chapelle, étant entendu que dans le cas contraire, Son Altesse est libre de le renvoyer à tout moment, y compris avant l'expiration du délai ci-dessus. En foi de quoi deux copies semblables de ce document ont été préparées et échangées.

« Fait à Vienne le 1er mai 1761. »

Le contrat modifié de 1779

Aujourd'hui, à  la date et en l'année indiquées ci-dessous, a été conclu entre Son Altesse, Prince du Saint-Empire Romain et Seigneur et Maître Nicolai Esterhazy v. Gallantha, Comte héréditaire de Forchtenstein, Chevalier de la Toison d'or, Commandeur de l'Ordre militaire de Marie-Thérèse, Camérier et Conseiller privé de Sa Majesté Impériale, Royale et Apostolique, Maréchal et Général, Colonel et Propriétaire d'un régiment d'infanterie hongroise, Capitaine de la Garde noble hongroise, Chef héréditaire du Comitat d'Oedenburg, et Herr Joseph Haydn, Capel Meister ayant rang d'officier, le contrat suivant :

« Primo : Herr Haydn devra mener une vie chrétienne, édifiante et agréable à Dieu.

« Secundo : Le Herr Capell-Meister traitera toujours ses subordonnés avec la plus grande bonté et les plus grands ménagements.

« Tertio : Le signataire s'engage à produire en tout lieu, en toute occasion et à tout moment, selon le bon plaisir de Son Altesse, toute musique qu'aura commandée Son Altesse.

« Quarto : Le signataire ne devra, sans autorisation spéciale de Son Altesse, ni manquer son service ni s'absenter du lieu où Son Altesse aura réuni la Musique.

« Quinto : Les deux parties se réservent le droit de dénoncer le présent contrat avec préavis de trois mois.

« Sexto : Le Herr Capell-Meister touchera tous les deux ans, en alternance et à la discrétion de Son Altesse, un uniforme d'hiver et un uniforme d'été, il touchera en outre ce que prévoit la convention qui suit, mais rien de plus ni en espèces ni en nature, à savoir

En tant que maître de chapelle

En espèces      782 fi. 30 Xr

Vin d'officier à Esterhaz : 9 tonnelets
Bois de chauffage de qualité à Esterhaz : 6 mesures

En tant qu'organiste (le tout à Esterhaz)

Blé - 4. Seigle-12. Grès - 3/4 mesures

Viande de boeuf - 300. Sel -50. Lard -30 livres

Bougies -36 livres

Vin -9. Choux et betteraves ensemble - 1 tonnelet

Porc - 1 animal vivant

Bois de chauffage de qualité - 6 mesures

Ainsi que le fourrage pour 2 chevaux

« En foi de quoi seront préparés et échangés deux exemplaires identiques du présent contrat, et déclarés nuls et non avenus résolutions, conventions et contrats antérieurs « Château d'Esterhaz, 1- janvier 1779.

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Note : Le fourrage pour l'équipage qu'Haydn a reçu en cadeau du comte Ladislas Erdödy pour avoir pris Ignaz Pleyel comme élève.

Lettre du 4 février 1779

Estoras, 4 février 1779

Très noble, très respectable Monsieur !

C'est avec le plus grand étonnement que j'ai lu votre lettre du 18 janvier 1779, ainsi que la déclaration jointe qu'on me demande à moi soussigné de vous retourner, faute de quoi on me menace d'annuler immédiatement mon admission, bien que cette dernière ait déjà été prononcée. Car le fait pour l'honorable Société de ne m'admettre que si je m'engage à composer autant d'oratorios, cantates, choeurs, symphonies etc. qu'on me le demandera, contredit de façon flagrante ce qui a été convenu lors de la session au cours de laquelle a été examinée ma demande d'admission, j'ai en effet lors de cette session, avant même mon admission et en présence de M. le maître de chapelle v. Bonno, de M. v. Starzer et des autres honorables membres, élevé contre cette déclaration contraignante qu'on voulut me faire signer une énergique protestation, faisant remarquer à juste titre que pour répondre à des obligations aussi extravagantes, il me faudrait au moins deux ou trois mois par an, ce qui m'empêcherait durant la même période de rendre à mon gracieux prince et seigneur les services qui lui sont dus, mais précisant néanmoins que si à ladite déclaration on ajoutait "Si le temps et les circonstances le permettent", je la signerais volontiers avec tout ce qu'elle impliquait, sur quoi mes paroles ont été approuvées à l'unanimité, et mon admission prononcée. En témoigne le fait que pour valider cette dernière, on m'a demandé de verser sur-le-champ, en présence de toute la compagnie, la somme de 368 florins 10 kreutzer, on m'avait en effet expressément déclaré que dès que cette somme aurait été déposée, mon admission serait valable. J'ai remis l'argent, et ai donc été admis sans avoir signé le moindre engagement. On m'a félicité, et en toute humilité j'ai prononcé pour cette admission de chaleureux remerciements. Il va de soi que dans de telles affaires, tout devrait être porté au protocole par un notaire, dûment qualifié, et qu'on devrait offrir au membre nouvellement admis un certificat d'admission, pourtant une honorable société n'a pas daigné agir ainsi en ce qui me concerne. En outre

« La clause en question, qui prétendument me garantit qu'on saura ne pas se montrer indiscret, ne dépendra à mon avis dans son application que des lubies ou de la jalousie de certains membres, on peut même parier qu'avec le temps il s'agira surtout de ceux qui n'entendent rien à l'art de la composition, et qui donc auront tendance à confondre l'indiscrétion avec la discrétion (par exemple un oratorio entier avec quelques malheureuses symphonies), leur indiscrétion, que bien sûr ils resteront persuadés d'avoir exercée à bon droit, m'obligera donc à composer in plurali les oratorios les plus discrets qui soient, sous peine de voir la majorité des votants (par pure discrétion sans doute) réclamer à cor et à cri mon exclusion sine jure, comme on m'en a menacé, et pourquoi ? Serait-ce parce que moi-même, sans en retirer le moindre bénéfice, j'ai procuré à l'honorable société bons services et grands avantages ? Ou parce que je suis étranger [non résidant à Vienne] ? Pour moi, n'est étranger que celui qui n'est d'aucune utilité aux indigènes. Par mes oeuvres, je suis tout ce qu'il y a d'indigène, et si ce n'est pas toujours vrai de l'auteur, ses enfants 45 quant à eux sont présents à presque tous les concerts, et procurent à bien des personnes d'utiles rentrées d'argent.

« Cher ami ! Je suis un homme trop sensible pour vivre dans la crainte perpétuelle de voir mon admission annulée. Les arts, et en particulier une science aussi merveilleuse que celle de la composition, ne sauraient souffrir aucune entrave sur le plan artisanal. Le coeur et l'âme doivent rester libres si l'on veut servir les veuves sans démériter. Encore une chose

« Cette généreuse provision de 300 florins, je la considère comme un dédommagement bien mérité pour les 1000 florins amassés par la société sur le dos de mon Il Ritorno di Tobia, que j'ai composé pour elle gratuitement. Le Dieu toutpuissant saura en cette affaire nous protéger, moi et ma femme, par l'intermédiaire de mon gracieux prince et seigneur, car je suis persuadé que jusqu'ici, même le plus humble fonctionnaire de la maison Esterhazy a toujours touché une pension suffisante. C'est pourquoi le 15 de ce mois, M. v. Kleinrath, inspecteur du prince Esterhazy, se présentera chez vous en mon nom, et une honorable société lui remboursera en espèces mes 368 florins 10 kreutzer.

« Cela dit, malgré vos menaces et vos mauvais traitements, je continuerai pour ma part, si le temps et les circonstances le permettent, à composer gratuitement de nouveaux morceaux pour les veuves. Je reste, Monsieur, avec tout le respect qui vous est dû, votre très obéissant serviteur,

« Josephus HAYDN m. p.
« Kapelln Meister. »

ANNE ROUSSELIN, Joseph Haydn : Symphonie n° 8, en sol majeur, Hob I : 8, «Le Soir». I: Allegro - Il : Andante - III : Menuet - IV : Presto - Composé en 1761. Dans «Dossier de presse de l'Orchestre nationel de Lyon» (mars 2005)

Composée en 1761 pour le prince Pàl Antal Esterhâzy, qui vient d'engager Haydn comme vice-maître de chapelle, la Symphonie «Le Soir» s'impose comme une véritable leçon de composition, fait frappant chez un jeune compositeur et concernant un genre alors composite et en plein devenir.

Originale, cette oeuvre l'est à plus d'un titre. Sa première particularité est d'appartenir à un cycle de trois symphonies, «Le Matin» (n°6), «Le Midi» (n°7) et «Le Soir» (n°8). Cet ensemble est unique dans l'oeuvre de Haydn et ne peut se comparer aux «livraisons» pour telle société de concerts, comme les Symphonies parisiennes ou londoniennes. Conçu avec un grand souci d'unité, il affiche, seconde particularité, un véritable programme par ses titres, attribués au compositeur (ils auraient toutefois été proposés par Pâl Antal lui-même comme thème de composition).

Un autre élément unificateur s'impose dans ce cycle : la référence à Gluck, souhaitée elle aussi par Pàl Antal, comme étant une marque de prestige. La Symphonie «Le Midi» cite ainsi le finale du ballet Don Juan (1761), qui sera repris dans la danse des furies d'Orfeo ed Euridice (1762). «Le Soir» exploite pour sa part l'air «Je n'aimais pas le tabac beaucoup» de l'opéra-comique Le Diable à quatre.

Haydn n'en est pas à ses débuts lorsqu'il compose cette trilogie. Contrairement à ce que la numérotation usuelle pourrait laisser croire, une vingtaine de symphonies a déjà vu le jour avant celles-ci, permettant au compositeur d'expérimenter des modèles variés et d'assimiler différentes influences italiennes et viennoises.

Ces trois symphonies affichent particulièrement une dette envers l'Italie et notamment le concerto grosso. L'écriture concertante y domine : des cordes, Haydn extrait un ou deux violons, un violoncelle, une contrebasse solistes, les vents se voient offrir également de nombreux solos. La partition reprend même la terminologie baroque ripieno 1 concerto opposant l'orchestre aux solistes mais le discours est bien celui d'une symphonie moderne et pas d'un concerto baroque. [...].

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Dimanche 11 Février, 2024

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