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La vina

Saraswathi, déesse de l'étude et de la musique jouant de la vina dite de Saraswathi. Ilage du 19e siècle.

La vina est le plus ancien   instrument classique de la musique indienne (VIe siècle). C'est un des principaux instruments mentionnés par la littérature védique. Sa famille a comporté de nombreuse déclinaisons, décrites dans les traités de musique. La mythologie hindoue la donne comme une invention de Shiva, inspiré par les formes de son épouse Parvati.

Il s'agit d'un manche ajusté sur deux calebasses sur lequel des cordes sont tendues.

Cithare sur tube « bin » (rudra-vina), fin 17e siècle ? Musée des instruments de Paris. Photographie © Claude Germain.

La vina de rudra comporte 22 à 24 frettes. Son manche est rond. Elle existe également sans frettes, et on la joue alors avec un plectre de cristal.

 

Vina « bin », fin 19e siècle. Musée des Instruments de Musique de Bruxelles.

La plus répandue est aujourd'hui la vina de Saraswathi qui adopte sa forme actuelle au XVIIe siècle. Instrument de prédilection des femmes; elle est comme un gros luth  d'environ 1,50 m de long, à manche long évidé muni d'une calebasse. Il comporte alors une grosse caisse de résonance (kudam). Il a en général 24 frettes collées à la cire d'abeille, et sept cordes métalliques. Quatre sont principales (assujetties aux frettes), trois3 sont libres, jouées ensemble rythmiquement par le petit doigt de la main droite, et assurent le bourdon. Elle couvre un ambitus de quatre octaves et demie. On ne la joue pas posée devant soi, on la tient comme un luth, en tenant le manche dans la main droite, le kudam posé sur la cuisse.

Vina de Saraswathi.

Il y a deux méthodes principales de fabrication. Le manche et le kudam peuvent être des pièces (taillées dans du jaquier, un bois dur) séparées (la vina ottu) ou faite d'une seule partie (la vina egentha). cette dernière a une meilleure sonorité.

Jeune bengali jouant de la vina Saraswati, 1928.

 

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Samedi 17 Novembre, 2018

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