Pandore, pandora, bandore, bandora

bandoer

Pandore du 19^e siècle.

Instrument à cordes apparenté au luth (ce n'est pas la pendura). Il s'agit d'un luth à cordes métalliques. Le fond de la caisse et plat (le lute est rond à éclisses.) De dimensions assez vastes, il était un instrument approprié pour jouer les basses. Le sillet est normalement placé en biais. Il fut particulièrement prisé en Angleterre.

Il avait une déclinaison de plus petite dimension : l'orpharion, comme le montre le tableau ci dessous :

Femme jouant de la Pantore, Eglon Hendrick van der Neer (Amsterdam, 1634-1703).

Michael Praetorius, Syntagma Musicum 1620.

Fludd Robert, Utriusque cosmi maioris scilicet et minoris metaphysica, physica atque technica historia: Tomus 1, De macrocosmi historia, in duos tractatus divisa, De Naturae Simia seu Technica macrocosmi historia, in partes undecim divisa, Buch : Pars II. De Templo Musicae. Liber Sextus. De Instrumentis Musicis vulgariter notis. 1624, p. 233.

Anthony Holborne, compositions pour Bandora, A Preludium A H ; A Ground A Holb, vers 1590-1595, Ian Pittaway (bandora à 7 cordes).

Richard Labschütz (Orpharion) : diverses pièces.

Voir dans le site Early Music Muse, Wired for sound: the bandora and orpharion, par Ian Pittaway.

Argot malicieux : pandore = gendarme (du refrain de la chanson de Gustave Nadaud, Les deux gendarmes : « Brigadier, répondit Pandore, Brigadier, vous avez raison ».

Gustave Nadaud, Les deux gendarmes, par Paulus (1908).

Boite de pandore : présent fait avec des intentions perfides (allusion à une fable de l'antiquité).

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Dimanche 21 Février, 2021