Instrument à cordes joué en Afrique de l'Ouest (Gambie, Sénégal, Guinée Bissau, Guinée-Conakry, Mali, Côte d'Ivoire). Il est l'instrument des griots.
Instrument plutôt récent; il serait apparu au xixe siècle, dans le territoire de l'actuelle Gambie).
Cette Harpe-luth est construite avec une moitié de calebasse tendue de peau qui fait office de table d'harmonie, et traversée d'un long manche, qui compte en général vingt et une cordes. Une ouïe est pratiquée sur un côté. Un barrage horizontal est pratiqué, et deux repose-mains assujettis.
Les cordes sont attachées au manche par des lanières en cuir (on préfère aujourd'hui des mécaniques type guitare), et tendues étagées sur les côtés d'un haut chevalet, lui-même séparé de la peau, à laquelle il transmet les vibrations des cordes, par un coussinet.
Les korafolas, assis en tailleur ou debout face à l'instrument, maintiennent l'instrument par les pose-mains et jouent de chaque main avec le pouce et l'index.
Elle est accordée suivant diverses diverses échelles heptatoniques, sur 3 octaves (7 × 3).
Joueur de Kora au Sénégal vers 1900-1910.
Détail : le barrage, les repose-mains et le chevalet monté sur le coussinet.
Marriyamba, par Mamadou Dramé (2012).
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Samedi 21 Décembre, 2019