Actualités . Biographies . Textes . Annonces . Livres . Cédés . Agenda . Abonnement au bulletin .Recherche + annuaires . Documents . Analyses musicales . Collaborations . Nous soutenir . Contact
Aussi ganilka, kopanka, gjola, tsigulka, kemene.
Violon populaire bulgare de forme oblongue. Sa caisse est creusée dans une pièce de bois, en général, du mûrier, du frêne, ou du sycomore.
Il a un manche court qui se termine par un large chevillier plat, sur lequel sont tendues de nombreuses cordes. Trois sont jouées tandis que les autres (en métal) vibrent en sympathie.
La table d'harmonie, collée sur la caisse, est en épicéa. Elle est percée de deux ouïes ovales : ochi (yeux).
Les cordes sont en général en boyau de mouton ou de chat, les cordes en métal apparaissent au xxe siècle. Les instruments les plus anciens n'avaient que trois cordes.
Atanas Vulchev (1938-2010)L'accord le plus populaire et trace est la, mi, la. Celui du Dobrudzhan est la, la mi, et dans les Balkans la, mi, ré.
Il est joué avec un archet en cornouiller ou en saule, tendu de crins frottés avec de la colophane avant de jouer.
Il est tenu verticalement, avec une courroie dorsale, calé dans la ceinture du joueur debout ou sur la hanche du joueur assis.
L'instrument peut varier en taille et en profondeur. Il est joué en soliste ou accompagnateur, pour les chants ou les danses, divers rituels et en ensemble. Le trio typique est avec un accordéon ou une cornemuse ou une flûte.
Le gadulka peut être rapproché de la lyre grecque, de la lyre et du Gusla yougoslaves, du fandur caucasien.
Musicologie.org, 56 rue de la Fédération, 93100 Montreuil. ☎ 06 06 61 73 41
ISNN 2269-9910
Lundi 26 Septembre, 2022