D'appellations très diverses, et pour la plupart publiées à titre posthume, les nombreuses autres pièces pour clavecin (et très marginalement pour orgue) que l'on peut connaître aujourd'hui du compositeur ne concourent pas significativement à sa gloire. On peut néanmoins y distinguer quelques pages qui sortent de l'ordinaire : le Prélude et Capriccio (ou toccata) en fa, « un des morceaux les plus virtuoses de Haendel […] qui en donne pour son argent au public ébahi massé autour de l'instrument »11 ; la Sonate en ut, œuvre tardive remarquable surtout pour son allegro initial ; quelques suites éparses comme celles (en sol mineur et en ré mineur) composées en 1739 pour la princesse Louisa ou les deux en ré mineur publiées en 1894 dans un certain Klavierbuch aus der Jugendzeit ; et enfin une certaine chaconne en fa majeur « qui, loin de tomber dans une dispendieuse et vaine virtuosité, maintient tout au long son air de gravité, sa texture compacte et son mouvement de croches. »12
Georg Friedrich Händel, Suite en re mineur, par Pierre Hantaï (clavecin).Biographie de Georg Friedrich Haendel
NOTES
11. Sacre Guy, La Musique de piano. Robert Laffont, Paris 1998, p. 1315.
12.—, Ibidem; p. 1314.
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Dimanche 31 Mars, 2024