samedi 24 janvier 2015
Bouleversante Kátia à l'Opéra de DijonKátia et Varvara Opéra de Dijon. Photographie © Gilles AbbegPar Eusebius ——En dehors de la capitale, si Nancy (sous Bourseiller…) et Toulouse furent pionnières en montant Kátia Kabanová dans les années 90-2000, il aura fallu longtemps pour que Dijon s'offre cette production nouvelle. Prochainement, Toulon doit lui emboîter le pas. Kátia Kabanová est-il un opéra ? Pas d'airs1, un chant syllabique, modelé sur la prosodie naturelle, pas de prouesse vocale, rien qui cherche à flatter l'auditeur… plutôt du théâtre chanté, dont l'action et les mobiles sont davantage exprimés par l'orchestre que par le livret, concis, jamais bavard.
Rossini et les voix de « Guillaume Tell » magnifient la liberté à l'opéra de Monte-CarloNicola Alaimo (Guillaume-Tell) et Celso Albelo (Arnold). Photographie @ Opéra de MonteCarlo. Par Jean-Luc Vannier ——Rien n'est jamais trop ambitieux lorsqu'il s'agit de « liberté ». Il convient donc de remercier la direction de l'Opéra de Monte-Carlo pour avoir inscrit au programme de cette saison Guillaume Tell, imposant testament lyrique en quatre actes et plus de trois heures du compositeur Gioacchino Rossini. Une œuvre créée le 3 août 1829 à Paris et dont la première de gala dans cette version était donnée, jeudi 22 janvier, dans une salle Garnier rendue presque inaccessible par la cérémonie de départ du Rallye de Monte-Carlo. Histoire d'apercevoir Sébastien Loeb, « ténor » des pilotes largement acclamé par une foule agglutinée sur la place du casino.
Lutte contre toutes les neiges au 32 rue Louise
© musicologie.org 2014 Dimanche 25 Janvier, 2015 17:40 |
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