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jeudi 15 janvier 2015
  
  « Quand auront fondu les banquises », 
    Colloque en hommage à  Allain Leprest
  Appel à communications 
  15-16 janvier 2015, Bordeaux 
  Musée d'Aquitaine de  Bordeaux 
  Méconnu  du grand public, boudé par les médias, Allain Leprest, poète, interprète et  parolier detalent, est un artiste reconnu et admiré par ses pairs. Plusieurs  fois récompensé par des prixprestigieux, il s'en est allé le 15 août 2011 nous  laissant une oeuvre débordant d'humanité. 
      Ce  colloque, dédié à ce représentant talentueux de la chanson française, souhaite  s'interroger sur l'artiste et son oeuvre ainsi que sur quelques thématiques  connexes. De nombreuses étiquettes ont été accolées à l'auteur : artiste  humaniste, poète engagé, chanteur réaliste : autant de qualificatifs qu'il  conviendra de valider ou de remettre en question. Peintre des mots, voix du  vécu, des résistances et des passions, porte-parole des humbles et des modestes,  Leprest manie une écriture exigeante empreinte d'espoir et d'émotion, servie  par une interprétation poignante. Comment se dessine ce travail d'artisan ?  Quelles sont les caractéristiques stylistiques de la plume Leprest, qui fut  également parolier pour d'autres chanteurs (Isabelle Aubret, Romain Didier,  Enzo Enzo ou Juliette Gréco) ? Quels thèmes récurrents ressortent de son travail  ? Quels sont les liens que nous pouvons tisser entre Leprest et la nouvelle  génération d'auteurs-compositeurs-interprètes ? Révélé au public sur scène en  1985 au Printemps de Bourges, mais souvent qualifié de « poètede l'ombre », il a  entretenu avec la scène une relation particulière, qui pourra être étudiée :  tout comme son rapport à la peinture, autre passion. 
      Toutes  les spécialités proches de la musique et de la littérature sont ainsi invitées  à venir débattre autour d'Allain Leprest : analyse, biographie, histoire,  critique, esthétique de la réception, médiation, gender studies,  interprétation musicale, sociologie... Toute autre proposition le concernant  sera également la bienvenue.  
      Les projets de communication (titre et résumé d'une dizaine de  lignes), assortis d'une courte biographie, sont à adresser à Pascal Pistone pascalpistone(at)gmail.com ou Julie Mansion-Vaquié jmansionvaquie(at)gmail.com  avant le 15 novembre 2014.  
  Responsabilité scientifique : ARTES (Université de Bordeaux-Montaigne),CALHISTE (Université de  Valenciennes) 
  Organisation : Stéphane  Hirschi, Julie Mansion-Vaquié, Pascal Pistone
   
 
 
Alain Altinoglu dirige Don Giovanni à l'Opéra de Paris
L'Opéra de Paris invite le chef d'orchestre Alain Altinoglu à diriger l'orchestre et le chœur de l'Opéra de Paris dans Don Giovanni de Mozart, opéra en deux actes sur un livret de Da Ponte donné en 10 représentations, du 15 janvier au 14 février, avec le baryton-basse Erwin Schrott dans le rôle titre. 
 Alain Altinoglu dirige la production désormais légendaire du metteur en scène et cinéaste autrichien Michaël Haneke. 
Des trois opéras écrits avec Da Ponte, Don Giovanni est sans doute le plus noir, le plus désespéré. Autour du séducteur et avec lui, tous les personnages y sont hors d'haleine et hors d'eux-mêmes. Et Mozart leur a donné sa musique la plus ombrageuse, la plus haletante, la plus extrême, la plus parfaite aussi. Pierre Jean Jouve l'évoquait en ces termes : « En cet ouvrage inspiré, l'instinct est capable d'une telle Hystérie, au sens sacré du terme, d'une telle variété de comportements d'ivresse et de néant, de positif suprême et de négatif absolu, que nous devons (nous qui contenons les mêmes tendances à son image) rouler avec lui, de sphère en sphère, comme lui, sans connaître le repos. Nous poursuivons une aventure dans les éléments sombres de l'homme, sans jamais quitter le cadre infiniment doré de la parfaite beauté élucidée et devenue claire. »  
Orchestre et Chœur de l'Opéra national de Paris, 
Alain Altinoglu (direction), Michaël Haneke (mise en scène), 
Christoph Kanter (décors), 
Annette Beaufaÿs (costumes), 
André Diot (lumières), 
José Luis Basson (chef des chœurs) 
Erwin Schrott (Don Giovanni), 
Liang Li (Il Commendatore), 
Tatiana Lisnic (Donna Anna), 
Stefan Pop (Don Ottavio), 
Marie-Adeline Henry (Donna Elvira), 
Andrian Sampetrean (Leporello), 
Alexandre Duhamel (Masetto), 
Serena Malfi (Zerlina). 
Tarifs : de 5 à 214€. Durée : 3h39 avec un entracte. 
   
Le Barbier de Séville, une somptueuse réouverture pour le théâtre Caen
 Théâtre de Caen, Le Barbier de Séville. Photographie © Frédéric Lovino.
Par Alain Lambert ——
Enfin ! Après plus  d'un an et demi de rénovation, le théâtre a rouvert hier, pas si différent  d'avant, mais complètement modernisé et rénové, avec un Barbier éblouissant. La  mise en scène malicieuse de Jean François Sivadier, entre opéra-bouffe et  comédie musicale, est parfaite. Et la scénographie d'Alexandre de Dardel, toute  en paravents et stores, permet de montrer en action la nouvelle machinerie de  cintres. 
Une ouverture, à la West  Side Story, pour nous mettre dans une ambiance année cinquante, avec un  Figaro  à cran d'arrêt, et des loubards  stéréotypés. Mais une fois le pauvre Almaviva dévalisé, le climat devient  carrément burlesque, entre Charlot et les frères Marx, au point que le trio  Lindor, Rosine, Figaro ressemble à s'y tromper au trio gouailleur de Chantons  sous la pluie (ce qui est d'ailleurs le cas à Séville au cours du 2e acte).  Tous les trois (Taylor Stayton, incroyable caméléon vocal, Eduarda Melo, Mark  Diamond) sont de superbes chanteurs et comédiens, comme les autres aussi, les  deux ténors, et une Castafiore  plus  vraie que nature. Tout comme l'orchestre et choeur de l'Opéra de Limoges,  dirigé par Nicolas Chalvin. 
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Les 22e Victoires de la musique classique : le 2 février à Lille
La 22e édition des Victoires de la musique classique sera diffusée sur France 3 et France Musique le 2 février à partir de 20 h 50, en direct de l'auditorium de Nouveau Siècle à Lille. 
La soirée sera présentée par Louis Laforge et Frédéric Lodéon . 
Les invités en seront Jonas Kauffmann, Philippe Jaroussky, Bertrand Chamayou, Nelson Freire, Henri Demarquette, Édgar Moreau, Karine Deshayes, Sophie Koch, François Le Roux, Sabine Devieilhe. 
Seront en compétition Rémi Geniet, Ismaël Margain (piano) et Jean Rondeau (clavecin), et pour le lyrique Samy Camps, Anaïs Constans et Cyrille Dubois. 
L'Orchestre national de Lille, sous la direction de Jean-Claude Casadesus soutiendra l'émission. 
Les Victoires de la musique classique avaient été suivies l'an dernier par 1,3 million de téléspectateurs en moyenne contre 1,9 million en 2013, l'année du vingtième anniversaire des Victoires. 
 
 
 
 
   
ISSN  2269-9910
 © musicologie.org 2014 
  
Jeudi 15 Janvier, 2015  2:09 
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