jeudi 29 janvier 2015
Jonathan Nott quitte Bamberg pour GenèveLe chef de l'Orchestre symphonique de Bamberg, qu'il dirige depuis 15 ans, Jonathan Nott, va prendre ses quartiers en Suisse. Il est nommé premier chef d'orchestre et directeur de la musique à l'Orchestre de la Suisse romande. Son contrat à Bamber prend fin à l'été de l'année prochaine. l'Orchestre symphonique de Bamberg estr à la recherche de son successeur.
De bonnes fêtes à l'Opéra-Comique : « Les fêtes vénitiennes » de Campra
Les fêtes vénitiennes. Photographie © Vincent Pontet. Par Frédéric Norac ——Ces Fêtes vénitiennes devraient réconcilier avec Robert Carsen tous ceux qui, comme nous, n'avaient guère aimé sa Platée au pays des Bling Bling, ici même l'année dernière. Certes, on reconnaît d'emblée la marque du metteur en scène dans ce groupe de touristes qui envahit dès le prologue la Place Saint Marc et que vient inciter au plaisir le bonhomme Carnaval, un géant rouge à qui François Lis prête sa superbe voix de basse, avec le renfort d'une Folie provocante et de sa suite aux allures de drag queens. Si l'on peut craindre un moment de tomber dans les excès superficiels de la production de 2014 avec la « mêlée sexuelle » qui conclut le prologue, on est assez vite rassuré sur le ton choisi car, dès la première entrée, il s'avère finalement être plutôt bon — à quelques grivoiseries près — mais Venise, surtout en temps de Carnaval, n'était-elle pas considérée comme un lieu de débauche, voire en 1710, année de la création de cet opéra ballet, comme le capitale européenne de la prostitution ? Couperin, Chopin, Gershwin, toute l'histoire du piano, ou presque, en un superbe concert de Vittorio Forte au Conservatoire de Caen
Vittorio Forte, New York, Barge Music. Photographie © DR. Par Alain Lambert ——Couperin, Chopin, Gershwin ? Non, il en manque « in » pour rester dans la rime, Martucci qui transcrivit Verdi pour piano. Le tout en vidéo en plus, pour mieux voir les doigts volatiles de l'aérien Vittorio Forte sur le clavier survolé (fauvettes obligent !) et parfois survolté. Couperin Chopin François Frédéric, deux noms et prénoms très proches comme les deux musiciens. La première partie associe les Ombres errantes à la mazurka en do mineur, puis Les Fauvettes plaintives à la mazurka en la mineur, dans une continuité belle et troublante, pas seulement par le ton commun, mais par la sensibilité musicale à fleur de touche. AgendaLe pianiste Martin Sturfält au Goethe-Institut de Paris pour la saison Blüthner, le 3 février 2015
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© musicologie.org 2014 Jeudi 29 Janvier, 2015 2:06 |
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