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jeudi 4 décembre 2014

De quoi le « corps musical » est-il le nom ? Corps / son / musique dans l'écriture et les arts ​scéniques : imaginaires et représentations

Journée d'étude 4 décembre (+ colloque en février 2015) 2014, Arras

De façon récurrente aujourd'hui, écrivains comme dramaturges ou metteurs en scène se référent à la musique pour désigner a minima une composante majeure de leur travail, mais aussi, parfois, une source d'inspiration dans leur processus de création, voire un « modèle d'écriture ». Si les nouvelles perspectives critiques apportées entre autres, depuis 30 ans, par Henri Meschonnic, ont bouleversé l'approche des relations entre langue et corps, rythme, souffle, musique, et écriture, il reste que demeure en friche une réflexion sur les enjeux et le (ou les) sens d'une telle prégnance.

De quoi ce « corps musical » – de l'écriture, de l'acteur, de la scène – est-il donc le nom ?

On se proposera d'ouvrir le débat par une exploration de l'environnement historique, philosophique, poétique, littéraire, voire anthropologique d'un tel questionnement. D'un côté, que nous disent les imaginaires anciens – oriental, grec, médiéval, baroque, romantique, … – sur cette représentation « musicale » du corps dans son rapport à lui-même, à sa mortalité, au profane ou au sacré ? De l'autre, qu'apprenons-nous, par exemple, de travaux sur l'anatomie tels que ceux de Blandine Calais-Germain sur les résonateurs du corps, ou du geste fondateur de François Delsarte, chanteur lyrique, résolvant son aphonie par des exercices du corps, préfigurant ainsi de nouvelles pratiques de la voix et du mouvement ré-investies par les fondateurs de la danse moderne ?

Puis, dans le champ moderne et contemporain de notre réflexion, on partira du postulat que la dimension musicale du son tient à un accent mis sur le medium sonore plutôt que sur le message, que cet accent émane du créateur – écrivain, metteur en scène, interprète – ou qu'il soit le fait du récepteur, lecteur ou spectateur. Depuis Rossolo, puis Cage, la frontière est poreuse entre ce qui ressort du sonore et ce qui entre dans la sphère du musical. La limite du genre est peut-être plutôt du côté de l'idée de composition, elle-même liée à la mise en scène – puisqu'on peut trouver une continuité « musicale » entre corps, espace, lumière, et son – ce que feront nombre de metteurs en scène du XXe au XXIe s.

Nous proposons donc, dans un second temps, d'aborder la question sous trois angles :

- On étudiera les manifestations sonores/musicales du corps dans les écritures théâtrales modernes et contemporaines, et leurs enjeux dramaturgiques ; on s'intéressera ainsi à la qualité rythmique ou musicale des textes, ou aux tensions entre visuel et sonore, entre « bruits » et parole, ou construction et éclatement du discours ; ou enfin à l'écriture de « pièces sonores » (notamment radiophoniques), en s'interrogeant sur l'intersection entre lyrique et dramatique.

- Concernant l'acteur, un autre geste fondateur, celui d'Artaud, « nous reconduit au bord du moment où le mot n'est pas encore né, quand l'articulation n'est déjà plus le cri mais n'est pas encore le discours » (Derrida, Le Théâtre de la cruauté et la clôture de la représentation). La question est alors : de quoi ce « corps sonore/musical » est-il le signe ? Traiter le corps selon une logique musicale, est-ce souligner l'émotion plus que le discours, le lyrisme du soi plutôt que le sujet politique, l'immanence ou la transcendance, le « clinique » ou le métaphysique ? Et que dire, dans cette perspective, du corps marionnettique, ou de celui du danseur, ou du chanteur ? Par ailleurs, Artaud visait à privilégier un théâtre agissant sur le spectateur. On remarque l'écho que constitue aujourd'hui à cette utopie certaines expériences contemporaines de « théâtre immersif » : lorsque le son, par exemple, est soutenu par de nouveaux supports technologiques, il déjoue les codes attendus de représentation. Prolongés, transformés – musicalisés ? – par la technique, les sons (du corps, de la voix) ouvrent une « autre dimension du sensible ». Comment évaluer alors l'écoute du spectateur, qui ne peut plus être simple déchiffrage, ni simple reconnaissance ?

- Quant au glissement du corps musical individuel à celui, plus collectif, des acteurs dans l'espace, le continuum est souvent revendiqué par les metteurs en scène. La question est alors de savoir quel modèle de pensée, via cet imaginaire musical, vient informer la représentation théâtrale. Par exemple Appia, Craig, et jusqu'à Svoboda, sont des metteurs en scène qui font du rythme l'alpha et l'omega de toute création dans le temps comme dans l'espace, modélisant rythmiquement l'espace en contrepoint des corps. Un imaginaire sacré, sinon biblique, n'est pas étranger à un tel projet. Dans une perspective voisine, peut-on réfléchir sur les liens entre musique et représentation de l'in-dicible de l'absence ou de la mort ? D'un autre côté enfin, la dimension musicale de la mise en scène peut procéder d'un projet épique, auquel concourt la continuité entre la présence du chant, les effets de chœur ou de choralité, et la dynamique rythmique des enchainements. C'est cette continuité qui est à l'origine du « corps sonore » vivant, multiple et en même temps unifié, de l'événement scénique. De Meyerhold à Brook, voire Mouawad, la mise en scène a pour horizon une utopie de « grand récit » dont la musique est une sorte de modèle de représentation.

On le voit, la question est aussi bien philosophique que dramaturgique, esthétique, et politique : qu'est-ce que cette résurgence du fait musical (sur le plan de l'écriture comme sur celui de la scène, et depuis les manifestations concrètes d'une présence instrumentale, jusqu'à un usage « élargi » du terme) dit d'une vision du corps physique, psychique, politique, ou anthropologique. Cette recherche, même si elle se centre sur les arts du spectacle et la musique, se veut donc pluridisciplinaire, et ouverte sur la littérature, la philosophie, l'anthropologie, ou les arts plastiques.

Ce projet prendra la forme d'une journée d'étude organisée à l'université d'Artois le jeudi 4 décembre 2014, elle-même prélude à un colloque les lundi 9 et mardi 10 février 2015.

Modalités

Les propositions (entre 1000 et 1500 signes, espaces compris) comporteront un titre et un résumé ainsi que des mots-clés. Elles seront accompagnées d'une brève bio-bibliographie de l'auteur. Elles devront parvenir en format Word et PDF par courrier électronique à pierre.longuenesse@wanadoo.fr. Date limite de remise des propositions : le 15 juillet 2014. Réponses aux auteurs : 10 septembre 2014.

Comité d'organisation : Axe « praxis et esthétiques des arts » de l'université d'Artois

https://www.univ-artois.fr/recherche/unites-de-recherche/textes-et-cultures

Adresse : 9 rue du Temple, 62000 Arras

Les Basses réunies « De la gravité à la transe musicale» Conservatoire de Caen

 

Les Basses réunies. Photographie DR.

Caen, 2 décembre 2014, par Alain Lambert ——

Les Basses réunies : alto, ténor, basse de violon (Bruno Cocset), ténor et basse de viole (Guido Balestracci), violone (Richard Myron), et au clavecin Bertrand Cuillier, qui a dirigé il y a deux ans au théâtre de Caen la création de Venus et Adonis [et le dévédé] et qu'on a entendu dans Viva Vivaldi l'an passé.

Les Basses réunies. Photographie DR.

Un concert entre gravité délicate et feutrée, ou danse effrénée des archets, sur fond cristallin du clavecin.

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Le ténor José Cura à cœur ouvert à l'opéra de Monte-Carlo

José CuraK. Okerlund, J. Cura, A. Sogno, Opéra de Monte-Carlo, décembre 2014. Photgraphie © Opéra de Monte-Carlo, 2014.

Monaco, 3 décembre, par jean-Luc Vannier ——

Celles et ceux qui ont, mardi 2 décembre, profité de l'entracte pour quitter la salle Garnier de Monte-Carlo auront boudé leur plaisir. Sans doute assistaient-ils au récital du ténor José Cura avec le secret espoir d'entendre à nouveau cette voix extraordinaire qui, en avril 2013, les avait charmés lors d'un apothéotique Stiffelio verdien en clôture de la saison lyrique monégasque ? Pourtant, avec deux bonnes heures de « Chansons argentines »,  l'ancien élève des chœurs du Théâtre Colon de Buenos Aires a littéralement envoûté une audience composée d'un nombre infime de Sud-Américains : un jeune couple de Riyad — lui est chirurgien au CHU Roi Saoud — savourait ainsi la douce musicalité des mélodies malgré l'intransigeante barrière de la langue. Pas besoin de comprendre José Cura : il suffisait de laisser aller ses affects pour être transporté dans l'univers poétique du ténor argentin.

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Bruits. Colloque

4-5 décembre, Lyon

Dans le cadre du programme de recherche transversal en Arts Sonores de l'Institut ACTE (Sorbonne Paris 1 & CNRS), et en partenariat avec l'ENS Louis-Lumière, un colloque est organisé les 4 et 5 décembre 2014 à la Cité du Cinéma : BRUITS.

Certaines créations environnementales ou « installationnistes », de même que certaines performances ou concerts, ont thématisé la question du bruit en tant qu'il serait la face ambivalente de la musique et de tous les sons organisés pour la communication et le plaisir esthétique. Le bruit, entendu comme « l'informe sonore » par référence à Georges Bataille (« Informe », in documents 7, décembre 1929), peut ainsi avoir une valeur performative équivalant à interdire l'assimilation « esthétique » des objets rangés sous ce registre par l'altération des grilles et structures de réception d'expositions ou de spectacles. Il est alors le symbole même de l'informe, de l'invérifiable et du non hiérarchisé. Ce colloque s'appliquera à en déterminer les matières et les techniques, les formes, les fonctions et les usages, y compris dans un contexte culturellement administré, et avec une approche plurielle que traduit le pluriel du titre.

Le colloque sera organisé en demi-journées suivant des thématiques transversales favorisant l'interdisciplinarité. La partie scientifique sera accompagnée d'expositions, de performances et d'ateliers.

Thématiques indicatives

Les quatre grands axes proposés ci-dessous exposent un plan de travail simplement indicatif, dont l'architecture évoluera en fonction des propositions reçues.

Le premier axe s'attacherait à saisir le bruit dans sa résistance aussi bien à la volonté de système qu'aux stratégies taxinomiques, envisageant sa perturbation potentielle des expériences : impuretés, mélanges, excès, rumeurs et dissonances...

Le second axe aborderait l'histoire du bruit jusqu'à ses manifestations contemporaines, notamment du point de vue de ses fonctions symboliques, de ses régimes sensibles et de ses enjeux politiques, voire économiques, qu'il soit repoussé, filtré, accepté, réifié, ou encore essentialisé, compris comme anti-modèle musical ou adopté comme attitude.

Le troisième axe ferait place aux désordres de toutes sortes, aux nouvelles poïétiques du bruit, là où il fait question et nourrit, soutient ou façonne les œuvres, de la Noise, du Grindcore, de l'Indus aux musiques expérimentales et improvisées et aux performances bruitistes : configurations inclassables et hors-norme par fictions, détournements, jeux, détours, destructions.

Le quatrième axe proposerait une approche écologique du bruit dans ses rapports au lieu, ses liens avec l'architecture, l'environnement et la nature, avec la société, la subjectivité et, plus généralement, comme ce qui fait lien entre musique, son et monde : bruit de fond de la culture, archives sonores, field recording...

Les propositions de contributions attendues peuvent être des conférences, des installations ou des performances. Elles doivent être formalisées par un résumé d'au maximum une page accompagné d'une courte biographie de l'auteur (une simple mention à l'adresse électronique d'un site ne sera pas prise en compte), d'une fiche technique (pour les installations et les performances) comportant tous les liens nécessaires à la bonne compréhension du projet (site, documents visuels et sonores de la pièce proposée), et doivent mentionner l'éventuelle nécessité d'un transport ou d'un hébergement.

Elles doivent être envoyées à Gérard L. Pelé à l'adresse suivante : Gerard.Pele@univ-paris1.fr (le programme commencera à être composé à partir du 31 mars 2014).

Une publication des « actes » du colloque est prévue dans le courant de l'année 2015, incluant les articles issus des conférences et la documentation des installations et des performances. Les contributions qui n'auront pu être programmées dans le colloque, mais qui auront été remarquées par notre comité scientifique seront publiées dans le cadre de la revue numérique L'Autre musique n° 4 (parution premier semestre 2015) et, éventuellement, en version papier en complément des actes du colloque ; sachant que la publication numérique a l'avantage de pouvoir inclure des audiogrammes, des vidéogrammes ou d'autres formes multimédia et interactives.

Comité scientifique du colloque : François Bonnet, Membre du GRM / INA, membre de l'Institut ACTE, enseignant à Paris 1 ; Frédéric Mathevet, Artiste plasticien et sonore, membre de l'Institut ACTE, fondateur de la revue LAM, enseignant en art ; Célio Paillard, Artiste chercheur, membre de l'Institut ACTE, fondateur de la revue LAM, enseignant en art ; Gérard L. Pelé, Directeur du programme transversal en Arts Sonores de l'Institut ACTE, Professeur des Universités à l'ENS Louis-Lumière ; Matthieu Saladin, Directeur de la rédaction de la revue TACET, membre de l'Institut ACTE, professeur à la Haute École des Arts du Rhin ; Hélène Singer, Artiste plasticienne, membre de l'Institut ACTE, enseignante en art à Paris 1 et à l'Université de Lille.

Les scènes musicales et leurs publics en France (xviiie- xxie siècles)

Paris, Opéra-Comique, 4-6 décembre 2014

 

Colloque international et interdisciplinaire organisé par Théorie des arts et des littératures sous la modernité (CNRS, ENS, Paris 3) et le Centre d'histoire culturelle des sociétés contemporaines (Université de Versailles Saint-Quentin).

Depuis le développement des scènes musicales sous l'Ancien Régime jusqu'aux applications les plus récentes de la notion de démocratisation culturelle, le rôle du public n'a cessé d'interroger les chercheurs (historiens, musicologues, littéraires, historiens d'art, sociologues, anthropologues, etc.) et les professionnels du spectacle, qui peinent à en cerner les contours et à en proposer une définition. Consubstantiel au spectacle, le public – ou plus exactement les publics – constitue une masse mouvante, cantonnée dans l'imaginaire collectif à un rôle passif. Or, depuis les revendications du droit de siffler à l'opéra jusqu'aux appels à monter sur scène, en passant par la légitimation des artistes via la pratique des « débuts », les publics semblent au contraire être partie prenante du spectacle musical. Dans ces conditions, le terme même de spectateur mérite d'être revisité à la lumière de la spécificité des scènes musicales, lesquelles, en proposant des œuvres alliant texte et musique, convoquent tous les sens et font de la représentation une expérience particulière.

La question de l'horizon d'attente des publics des scènes musicales et des réponses apportées par les artistes et les institutions qui les accueillent doit elle aussi être interrogée – qu'il s'agisse des fameuses querelles du XVIIIe siècle, des sifflets qui accueillent au siècle suivant des chanteurs jugés trop peu impliqués sur scène ou des bagarres éclatant de nos jours entre rockstars et membres du public.

Si des travaux récents ont mis l'accent sur la notion de réception, conférant aux publics la place qu'ils méritent, la spécificité des publics des scènes musicales reste à interroger. Ceux-ci peuvent-ils être appréhendés en tant qu'entité particulière ? Quelles interactions observe-t-on entre la salle et la scène ? La limitation de l'étude au cadre français implique-t-elle des caractéristiques propres à ce territoire ? Quelles sont ainsi les conséquences de l' « exception culturelle française » ? En quoi les publics français se distinguent-ils de leurs homologues européens ?

L'ambition de ce colloque, volontairement interdisciplinaire, est de parvenir à faire émerger les caractères propres des publics des scènes musicales en France sur le temps long. En se limitant aux scènes musicales, entendues comme l'ensemble des spectacles mêlant texte et musique (théâtre lyrique sous toutes ses formes, concerts de variété et de musiques actuelles, etc.), il permettra d'identifier des modalités particulières de l'expérience du spectacle. De plus, en prenant la France comme cadre d'étude, il en déterminera les caractéristiques nationales.

            Les propositions de communication pourront s'inscrire dans chacun des grands axes autour desquels s'organisera la réflexion :

  1. Définition, composition, évolution des publics
  2. Les publics au sein de l'économie des scènes musicales
  3. Les espaces du public : accueil, salles, espaces de convivialité
  4. Les comportements du public
  5. Réception et horizon d'attente 
  6. Les représentations du public
  7. Approches comparées : autres types de spectacle, autres pays

Conditions de soumission

Les propositions de communication devront être envoyées par mail avant le 31 juillet 2014 aux trois adresses suivantes :

solveig.serre@gmail.com
caroline.panel@gmail.com
jeanclaudeyon@wanadoo.fr

Direction scientifique

Caroline Giron-Panel (BnF)
Solveig Serre (THALIM, CNRS)
Jean-Claude Yon (CHCSC, Université de Versailles Saint-Quentin)

Comité scientifique

Philippe Bourdin (Université Blaise Pascal Clermont-Ferrand, CHEC), Christophe Charle (IHMC, Paris 1), Caroline Giron-Panel (BnF), Sylvie Jacq-Mioche (Opéra national de Paris), Jean-Michel Leniaud (École nationale des chartes), Olivier Lexa (Venetian Centre for Baroque Music), Jérôme Pesqué (ODB-Opera), Cécile Prévost-Thomas (Université Paris 3, CERLIS), Luc Robène (Université de Bordeaux, THALIM), Françoise Rubellin (Université de Nantes, AMO), Solveig Serre (THALIM, CNRS), Jean-Claude Yon (Université de Versailles Saint-Quentin, CHCSC)

Institutions partenaires

École nationale des chartes, Centre Jean-Mabillon, Venetian Centre for Baroque Music, Opéra-Comique, Revue Volume !

9th Conference on Interdisciplinary Musicology

4-6 décembre 2014, Berlin

Abstract submission deadline: 05 August 2014
https://www.sim.spk-berlin.de/cim14

National Institute for Music Research, Berlin, Germany

Technology is omnipresent in our lives and it plays an important role in contemporary social development, particularly in the so-called Westernized world. The role of technology in our daily life is even more so remarkable with the increasing ubiquity of technology, specially computing technology, in various activities of our contemporary society, music being a notable example. Yet, there is no single universally accepted definition of "technology".

CIM14 will be aimed at all discourses on the interplay between technology and music, including collaborations between sciences and humanities, interactions between academic research and musical practice, and interdisciplinary combinations that are innovative, unusual, and creative.

Conference Sessions & Topics:

Please visit the conference site for a list of suggested topics including:

  • Technology in Musicology, Ethnomusicology, Music- Education, Sociology,
  • Anthropology, Psychology, Philosophy, Sound Recording and Technology of Musical Instruments.

We are particularly interested in new emerging fields of technology in music research and practice, which could form a session on New Emerging Technologies, which might include: Music Neurotechnology, Neuromusicology& Neuro-inspired Music Theory, Evolutionary Computing in Music& Musicology, Computational Ethnomusicology and Unconventional Computing in Music.

Submission of papers:

CIM14 welcomes papers addressing the relationship between music and technology in a way or another. An important ranking criterion for the
peer reviewing process will be the interdisciplinary nature of the paper.

Please see the online submission page for more information including important details about the submission format: https://www.sim.spk-berlin.de/cim14submission

Nicolas Stavy à Saint-Louis des Invalides (Paris) avec l'orchestre de la Garde Républicaine, le 4 décembre 2014

 

Nicolas Stavy

Le jeudi 4 décembre à 20h00 à la Cathédrale Saint-Louis des Invalides, le pianiste Nicolas Stavy se produit en soliste avec l'orchestre de la Garde Républicaine, sous la direction de Sébastien Billard, avec notamment l'ultime œuvre concertante pour piano de Benjamin Britten, Diversions (opus 21), spécialement composée en 1940 pour le pianiste autrichien Paul Wittgenstein, amputé du bras droit lors de la Grande Guerre. Construite sous forme de variations, le lyrisme et la poésie de cette œuvre contrastent avec l'écriture très rythmée.

Ce concert inscrit dans le cycle « Vu du front : Représenter la Grande Guerre » de l'Hôtel national des Invalides, est en partenariat avec le label Hortus.

Par ailleurs, Nicolas Stavy prépare la sortie de son prochain enregistrement de concertos pour piano de Britten et de Korngold aux éditions Hortus. Sortie prévue en janvier 2015.

Jeudi 4 décembre 2014
11h00 & 17h00
Cathédrale Saintt-Louis des Invalides
Hôtel national des Invalides

Nicolas Stavy ( piano)
Orchestre de la Garde Républicaine
Sébastien Billard, direction

Mel Bonis
La Cathédrale blessée
pour piano seul.

Gabriel Dupont
Les heures dolentes
Extrait du cycle
pour piano seul
À l'occasion du centenaire de sa mort.

Alexandre De Taeye
Croix de Bois (Veillée d'armes, Bataille, Morne Plaine (1926)
pour orchestre.

Edward Elgar
Polonia
pour orchestre.

Benjamin Britten
Diversions
Concerto pour piano main gauche et orchestre.

 

Tarifs B : de 9 à 15€. Réservations et renseignements : 01 44 42 54 66 – jean-francois.gaudin@musee-armée.fr

Scène lyrique contemporaine : Composer et programmer pour le jeune public ?

4 décembre 2014, Opéra de Lille

À l'occasion de la création française du Petit Prince de Michaël Levinas, l'Opéra de Lille, en partenariat avec la Réunion des Opéras de France et le Centre de documentation de la musique contemporaine (Paris), propose une rencontre réunissant artistes et professionnels autour des enjeux de la création lyrique pour le jeune public : liberté et créativité, adresse au jeune public, production et diffusion, etc. Cette table ronde s'inscrit dans le cadre de La Belle Saison avec l'enfance et la jeunesse, une initiative du ministère de la Culture et de la Communication. Entrée libre sur réservation.

9h Accueil

9h30 Ouverture : Caroline Sonrier, Directrice, Opéra de Lille

Modératrice : Laure Marcel-Berlioz, Directrice, Centre de documentation de la musique contemporaine

9h45 Introduction : L'Opéra pour l'enfant-spectateur : Theresa Schmitz, Docteur en sociologie de la musique (EHESS), Chargée de production, Opéra national de Lyon

10h Table ronde : Les Enjeux de la création lyrique pour le jeune public et de sa diffusion

Compositeurs, metteurs en scène et divers acteurs culturels sont invités à présenter leur approche du jeune public.

La création pour le jeune public relève-t-elle d'une adresse spécifique ? Existe-t-il aujourd'hui des modalités d'écriture pour les tout-petits, les adolescents, les jeunes adultes ? Il s'agira également de mettre en question la forme traditionnellement narrative des oeuvres destinées au jeune public (conte musical, fable, etc.), et d'envisager les alternatives que la création lyrique contemporaine lui propose.
Le regard apporté par les opérateurs culturels permettra d'éclairer les particularités et les enjeux des projets qu'ils défendent (commandes, production, diffusion...).

Avec : Lilo Baur, metteur en scène du Petit Prince (1), Johanny Bert, metteur en scène de Patoussalafoi ! (2), Adrien Chiquet, Office national de diffusion artistique, Conseiller musique, Guy Coolen, Directeur, Muziek-theater Transparant (Belgique), Romaric Daurier, Directeur général, Le Phénix, Scène nationale de Valenciennes, Alexandros Markeas, compositeur de Courte longue vie au grand petit roi (3), Charlotte Nessi, Directrice, Justiniana, Cie nationale de théâtre lyrique et musical, Joël Simon, Directeur, Festival Méli'Môme, Reims

12h Quelle politique culturelle pour la création lyrique contemporaine pour le jeune public ? Éric Denut, Délégué à la musique, Ministère de la Culture et de la Communication

12h30–14h Pause déjeuner

14h Spectacle : Le Petit Prince, opéra de Michaël Levinas

16h – 17h Rencontre avec Michaël Levinas, compositeur

Notes

1. Le Petit Prince, opéra de Michaël Levinas, livret de Michaël Levinas d'après Saint-Exupéry (Gallimard, 1945©), création en novembre 2014 à l'Opéra de Lausanne.

2. Patoussalafoi ! spectacle de Matteo Franceschini (théâtre musical), livret de Philippe Dorin, création en mai 2015 à l'Opéra de Saint-Étienne.

3. Courte longue vie au grand petit roi, opéra de Alexandros Markeas, livret de Philippe Dorin, programmé en mars 2015 à l'Opéra de Reims, dans le cadre du Festival Méli'Môme.

Opéra de Lille, 2 rue des Bons-Enfants, BP 133, 59001, Lille. 03 28 38 40 50. info@opera-lille.fr ; https:// www.opera-lille.fr

« Les portes du labyrinthe » de Stéphane de Gérando au festival 3icar

Les portes du labyrinthe, pièce en 7 mouvements pour comédien, vidéo et projection du son 5.1 de Stéphane de Gérando, 5e cycle des Labyrinthes du temps, œuvre en devenir, seront créées dans le cadre du Festival 3icar Innovation Création 2014, en lien avec le Conservatoire Municipal du 19e arrondissement de Paris et la SACEM, seront créées le 4 décembre 2014 avec le comédien Emmanuel Meyer.

Après un travail spécifique avec la danseuse Corinne Hurtu, puis la création de l'Opéra de glace à la Cité de la Musique à Paris (avec électronique et vidéo) ou d'Introït, avec orchestre, chœur et électronique, le compositeur entreprend dans ce cycle une relation plus approfondie avec le théâtre.

Stéphane de Gérando est professeur de composition - nouvelles technologies au conservatoire du 19e arrondissement de Paris.

4 décembre 2014, 20h00, Auditorium du Conservatoire du 19e de Paris, 81 rue Armand Carrel 75019 Paris. Entrée libre.

En première partie

Astrid Clet
Par le bout du son

Sylvain Diciolla
Salomé

Catherine Simonet
in Between

Amaury Duret
Négatifs

Kaori Tsutsui
Ys

Luca Gaigher
Una nascita potente

Maximilian Scheer
Kein fehler im system

Prix en vol libre pour la rénovation de l'opéra national de Berlin (Unter den Linden)

Selon la presse berlinoise, le prix de la rénovation de l'Opéra de Berlin (Unter den Linden) augmenterait de 80 millions d'euros sur les 400 prévus. Le service des travaux de la ville ne veut pas confirmer cette information.

La directrice du sénat, Regula Lüscher, réunira les experts des travaux et culturels de l'Assemblée pour les informer de l'avancement du projet.

Le gouvernement participe à la rénovation de la maison d'opéra pour 200 millions d'euros. Cette augmentation serait à la seule charge de la ville de Berlin.

Les archives historiques des éditions musicales Schott de Mayence présentées à Munich

 

Comme nous l'avions relaté le 25 novembre dernier, une association de la Bibliothèque nationale de Bavière de Munich et la fondation culturelle de la région (Land), a acquis les archives historiques de l'éditeur musical Schott de Mayence (Mainz) qui ont été présentées hier à Munich.

Selon les représentants des bibliothèques nationales de Munich et de Berlin, ces archives représentent un véritable trésor national. Elles contiennent des milliers de lettres allant de Beethoven à Max Reger, en passant par Frédéric Chopin, Carl Orff, Paul Hindemith Franz Liszt, Richard Wagner, etc., la collection cédée allant des documents d'affaire de 1787 à 1945, et des manuscrits et premières éditions de 1810 à 1950.

Ces archives, conservées jusqu'à aujourd'hui au sein de la maison mère des éditeurs à Mayence, seront partagées entre les bibliothèques de Berlin et de Mayence et des institutions de recherche.

Le prix d'achat n'a pas été divulgué, les politiques estimant sans doute que les citoyens n'ont pas à être informés de l'utilisation des fonds publics.

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