Vielle à roue

Vielle à roue du xviii^e sièle.

Instruments cordophone dont les cordes sont mises en vibration par le frottement du bord d'une roue en bois. Cette roue est actionnée avec une manivelle. Le nombre de cordes est variables. Une partie des cordes font bourdon, une à trois autres jouent la mélodie grâce à un système de tangentes commandées par des touches. Une corde est appuyée sur un chevalet mobile. La caisse peut avoir différentes formes et tailles.

Apparenté à l'organistrum utilisé à l'église au Moyen-âge, instrument des musiciens ambulants et des mandiants, il est utilisé dans la musique savantes aux xvii^e et xviii^e siècles, avec la mode pastorale, et par des dames « de qualité »

Air traditionnel français, par Arnaud Lachambre.

Vièle à roue du xvii^e siècle.

Danse à l'envers, danse médiéval, pour orgue, tambour et vielle à roue, par Andrey Vinogradov.

Break Your Crank, vielle électrifiée, par Guilhem Desq.

Osmose, Vielle à roue électrique, Gregory Jolivet, Parthenay, Palais des congrès, 26 septembre 2020.

Donat Nonotte, Monsieur et Madame de Corcelles faisant de la musique, huile sur toile, 1761.

Jean-Baptiste Dupuits, milieu xviii^e siècle, Pièces de caractères, œuvre V, La Dupuits, sarabande en rondeau. Ensemble Danguy, Tobie Miller (vielle à roue), Caroline Ritchie (viole de gambe), Ralph Stelzenmüller (clavecin).

Poussés par le besoin, les jeunes savoyards, des enfants, ont émigré, au moins l’hiver, vers les grandes villes, pour y faire divers métiers. On connaît les petits ramoneurs, mais les petits Savoyards pouvaient aussi être un couple dont l’un jouait de la vielle à roue tandis que l’autre faisait le montreur de marmotte ou accompagnait la vielle, par exemple au triangle. C’étaient bien sûr des miséreux, mais étaient l'objet de caricatures demauvais goût et pour les enfants de la bonne société il était de bon ton de jouer aux petits Savoyards.

Étienne Jeaurat, Les Savoyardes (seconde moitié du xviii^e siècle). Eau forte de Jacques firmin de Beauvarlet.

Charles-Germain de Saint-Aubain, « Les filles ont toujours du plaisir à montrer la marmotte ». Livre des caricatures tant bonnes que mauvaises (1740-1775), p. 232.

François Hubert Drouais, Les enfants du duc de bouillon en Savoyards

Luigi Cherubini, Les deux journées, acte I, « Un Pauvre Petit Sovoyard » (chanson), Étienne Lescroart, Chorus Musicus Köln, Das Neue Orchestern, sous la direction de Christoph Spering.

Musicologie.org, 56 rue de la Fédération, 93100 Montreuil, ☎ 06 06 61 73 41.

ISNN 2269-9910.

Dimanche 6 Février, 2022