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La solmisation (de sol et mi) est la manière de solfier dans l'ancien système de l'hexacorde (six notes). On attribue à Guy d'Arezzo la mise au point de ce système qui emploie six syllabes tirées du début de chaque vers de l'hymne à Saint-Jean-Baptiste Ut queant laxis
Ut queant laxis
Resonare fibris
Mira gestorum
Famuli tuorum
Solve polluti
Labii reatum
Sancte Johannes.
Ut, ré, mi, fa, sol, la, forment alors un module mélodique mobile, pouvant se déplacer sur tout l'ambitus des notes, en faisant coïncider le chant du mi-fa à tous les demi-tons. Ce système pédagogique pour apprendre à chanter les intervalles est en vigueur depuis les années 1050 (au moins dans les traités théoriques), jusqu'au XVIIe siècle, où les profeseurs (flamands) enseignent avec une septième syllabe. Les sept syllabes de solmisation s'identifient alors aux sept notes du « clavier ». Les latins ont gardé les syllabes (ut ou do, ré, mi, fa, sol, la, si), les anglos-saxons les ont abandonnées au profit des lettres de l'alphabet qui désigaient les notes du «clavier», A, B, C, D, E, F, G ( A = la, avec parfois B pour si et H pour si)
Main dite de solmisation ou guidonienne (de Guy d'Arezzo), comme support mnémotechnique à la solmisation
Manuscrit Lansdowne 763, London, British Museum, f° 6r. (XVe siècle).
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Vendredi 4 Mars, 2022