Héritée de la tradition scolaire de l'Antiquité grecque, la musique est une cosmologie (la musique des sphères) et une éthique (l'effet sur les âmes). Elle est aussi un sujet théologique et de pratique liturgique. La production des sons intéresse les scientifiques, et l'étude des effets de la musique sur les âmes (ethos) mène directement à celle de ses effets sur les corps, et à la médecine. Elle est une importante composante des cérémonies et réjouissances civiles. Des auteurs d'horizon et de spécialités divers sont donc appelés à écrire. Mais cette diversité est (évidemment) singulièrement restreinte aux lieux d'écriture. Les ouvrages musicographiques dépendent donc plus de ces milieux que du monde musical lui-même. Il est donc assez simple d'imaginer le profil historique de ces auteurs.
Au Moyen-Âge, ils sont surtout des ecclésiastiques.
Gerbert d'Aurillac (950-1003) est pape. Aldelbold d'Utrecht (v. 962-v.1027), Gondekar d'Eichstatt (v. 1010-v.1075), Théoger de Metz (v. 1050-ap. 1120) sont quelques uns des évêques qui consacrent au genre, tout comme Johannes de Salisbury (1115-1180), l'ami anglais d'Abélard et du saint Bernard, qui écrit un des premiers traités de politique, le Polycratius, comprenant un chapitre sur la musique.
Les abbés sont un peu plus nombreux. On y rencontre les grands réformateurs comme saint Benoît de Nursie (480-543) et saint Bernard de Clairvaux (1090-1151) parce que leurs actions ont une influence sur la liturgie. Mais encore Hucbald de Saint-Amand (840-931), plus connu pour son Éloge des chauves, dédié à Charles le Chauve ou bien Guglielmo da Volpiano (966-1031) qui fut abbé à Dijon, et qui importa de son pays natal le style architectural lombard.
Plus proches de la pratique immédiate, nous citerons les moines chargés de la formation, comme Bède le vénérable (672-735) auteur d'une histoire des anglais, et Guy d'Arezzo (v. 975-v. 1050) auquel on attribue l'invention des syllabes de solmisation (do, ré, mi etc.), et dont les traités furent les plus répandus du 11e au 15e siècle.
Très tôt également, des grands centres d'enseignement s'organisent, à Reims, Chartres, à Paris, sur la rive gauche de Notre-Dame ou s'illustrent les « Goliards » et Abélard.
L'étude des «sept arts libéraux » est remis à l'honneur, et des ouvrages encyclopédiques (sommes, compilations) voient le jour. C'est par exemple le De divisione philosophiae du philosophe et archidiacre espagnol Dominicus Gundissalinus (v. 1105 - v. 1170) qui dédie un chapitre à la musique.
Les universités ne tardent pas à apparaître (Paris, 1215 ; Toulouse, 1229 ; Oxford, 1249 ; Cambridge, 1284 etc.).
Celles-ci sont religieuses, mais créées dans un mouvement de structuration urbaine (et aussi, comme à Toulouse, pour endiguer les « hérésies »), elles jouissent d'une certaine autonomie. Cela coïncide à une amplification de l'encyclopédisme (comme ouvrages utiles à l'enseignement).
Le philosophe Bertholomeus Anglicus (1180-1231), qui a enseigné à l'école franciscaine de Paris en 1225, puis à partir de 1231 en Allemagne, ou bien le dominicain proche de saint Louis, Vincent de Beauvais (1194-1264), consacrent des chapitres à la musique dans leurs encyclopédies.
Pour répondre à la demande croissante de livres, des librairies laïques sont instaurées auprès des universités. Elles sont chargées de la garde, et du prêt pour copie : les scriptoriae des monastères n'ont plus le monopole du livre.
On assiste d'autre part à la formation d'un nouveau groupe social : les intellectuels. Bien entendu, ils vont écrire aussi sur la musique. Ainsi Jacques de Liège (1260-1340), qui étudie à la Sorbonne à la fin du XIII e siècle, rédige une volumineuse compilation en 7 livres et 521 chapitres, le Speculum musicae.
Roger Bacon (v. 1214-1292),élève de Robert Grosseteste à Oxford, enseigne à Paris et participe à la réforme de l'enseignement. C'est dans le cadre de ce projet qu'il compose une somme en trois livres, les Opus maïus, minor et tertium,dans lesquels il compile un traité de musique selon Boèce, Cassiodore et Aristote, dont il est un grand commentateur. Il n'est pas sans intérêt de noter que dans cet ouvrage destiné à devenir le repère de l'enseignement universitaire officiel, Bacon affirme l'importance de l'expérience, en paraphrasant en quelque sorte la célèbre sentence de Bernard de Chartres.
Le règne de Philippe le Bel (1285-1314) inaugure l'apparition de nouveautés qui semblent liées à une laïcisation multiforme de la société.
Ceci se reconnaît par l'activité des légistes tendant à justifier un pouvoir de type absolu. Par le caractère des conflits qui opposent Louis IV de Bavière (1287-1347) et Philippe le Bel à l'autorité du pape. Par le fait qu'en France, le règne des rois se marque par l'avènement et non plus par le sacre.
Par l'épanouissement de la philosophie dans les universités et la pénétration de l'averroïsme : Marsile de Padoue (1275-1343), qui écrit également sur la musique, est recteur de l'université de Paris en 1313.
Par l'installation d'un pape français en Avignon, après « l'attentat d'Anagni » (1303).
Par un renouveau romanesque, où paraît la critique sociale et bourgeoise, comme dans le Roman de Fauvel de Gervais du Bus (notaire de la chancellerie royale).
Autant de faits qui concourent en France à la mise en place du gallicanisme. L'intellectuel s'enrichit donc de philosophie, de littérature et de l'immense champ d'investigation que sont les affaires terrestres (la dangereuse double vérité).
Quelques personnages se détachent par leur immense talent, comme Pétrarque, imprégné de religion et de galanterie terrestre, attiré par la retraite solitaire et les cours brillantes, le recueillement et les plaisirs.Philippe de Vitry (1291-1391), admiré par Pétrarque, est un de ces personnages. La musicologie le présente comme compositeur et théoricien quelque peu abusivement. Qu'il fut compositeur, cela est très incertain ; théoricien de la musique, contestable. Enfin, l'idée que son traité Ars nova ouvre une époque nouvelle devrait être tempérée (on nomme Ars nova la musique du XIV e siècle). Philippe de Vitry est d'abord un prélat. Chanoine (prébendé) à Clermont-en-Beauvaisie en 1323, il est en 1351 évêque de Meaux. Il est aussi un homme d'état. Clerc de notaire de Charles IV le Bel, il entre au parlement en 1328. Il est maître clerc de requêtes (1340), maître des requêtes à l'hôtel du roi et à l'hôtel de l'hériter du trône (1346). En 1327 (auprès de Jean XXII), 1342, 1350 (mission auprès de Clément VI) en Avignon. En 1357, il est un des neuf Généraux réformateurs des États Généraux. Poète, il se fait l'interprète de la vie pastorale.
Le traité Ars nova en côtoie un autre, contemporain et presque identique, commis par l'astronome Jean de Muris (1290-1350) l'Ars novae musicae. Les deux traités sont rares (peu copiés) et ne font pas litière à tradition. Par ailleurs, l'idée de « musique nouvelle » appartient à une formation discursive plus tardive, qui met en jeu quelques traités de la première moitié du XVIIe siècle. Ceux de Theophil Keiser (1602), Heinrich Orgosinus (1603), Johann Lippius (1612), Caramuel de Lobkowitz (1649), Abdias Treu (1657).
Et, entre temps, pour faire exception à la règle, celui du compositeur Johannes de Ciconia (v. 1340-v. 1412), Nova musica, de proportionibus.
La première partie, une imposante méthode de calcul proportionnel, n'est ni de Vitry ni de Muris, elle est la traduction d'un traité sur les nombres harmoniques de Levi ben Gershom (v. 1288-v. 1344), un philosophe hébraïque peut-être né à Bagnols-sur-Cèze et ayant séjourné en Avignon.
Enfin, il s'agit d'un traité de musique mesurée et de contrepoint que l'on peut rapprocher de quelques précédents du XIIIe siècle, celui de Jean de Garlande (v. 1230) dont découle un anonyme, Dicto de musica immensurabili nunc tractandum est de ipsa mensurabuli quae organum nuncupetur, celui de Imbertus de Francia (XIII e), de Francon (v. 1260), de Petrus de Cruce, l'Ars mottetum compilater breviter, (connu de seconde main par les écrits de Jérôme de Moravie vers 1272), et ceux d'un contemporain, Marchettus de Padoue (1321-1326).
En fin de compte, cette musica nova qui n'ouvre par une nouvelle période, prend en compte une pratique antérieure et présente. Nouveauté ? Peut-être si on se réfère à la violente décrétale que le pape Jean XXII publie en 1326, et qui fustige l'emploi à l'église de cette musique mesurée,
Le but du plain-chant est la prière. Certains. font les notes de façon nouvelle. composent leurs propres chants contre les anciens. ils syncopent les mélodies par des hoquets. défigurent les mélodies avec des déchants. introduisent des motets en langue vulgaire. Ils confondent les tons. Ils courent sans respirer et étourdissent les oreilles plutôt que de les recueillir.la dévotion fait place à la lascivité.
Il s'agit bien du mouvement de laïcisation. La nouveauté n'est pas strictement musicale, elle est sociale. Le traité classique comptera désormais un chapitre céleste (plain-chant), et un chapitre terrestre (musique mesurée), il réservera une place régulière à la musique spéculative universitaire.
Bien entendu les auteurs aussi se laïcisent (sans pour autant perdre la foi), se diversifient et se spécialisent. les musiciens théorisant, apparaissent ès qualité, comme Jacopo da Bologna (v. 1295-v.1355) ou Johannes de Ciconia.
Du côté des universitaires, Johannes Boen (v. 1302-v. 1367) a étudié à l'université d'Oxford, Heinrich Eger (1328-1408), professeur et doyen de la Sorbonne à étudié à l'université de Cologne, Gobelin Person (1358-1421), historien et réformateur, proche du pape, a étudié à l'université d'Erfurt. Á celle de Heidelberg puis d'Ingolstadt, le plain-chant est enseigné par Conrad de Saverne (v. 1410-v. 1474), Ramos de Pareja (v. 1440-ap. 1491) est professeur de musique à l'université de Salamanque, tandis que Adam de Fulda (1445-1505) l'enseigne à celle de Wittenberg, Nicolo Burzio, élève de Ramos de Pareja, poète et chroniqueur est recteur d'université, Michael Keinspeck (v. 1451-1516) professe la musique à l'université de Bäle, et l'auteur d'une musica speculativa, Heritius Erasmus (v. 1453-v. 1518), étudia à l'université d'Ingolstadt.
Lorsque la vision laïc du monde déplace ses centres d'intérêt vers l'homme et son esprit, quand elle devient curieuse de l'autre et du passé, ou qu'elle provoque parfois un glissement de la religiosité vers l'ésotérisme ou la Kabbale, non seulement les musicographes suivent, mais comptent eux-mêmes parmi les plus importants humanistes. Ils sont simplement des humanistes généralistes, des érudits, des hébraïsants, des Kabbalistes, des passionnés d'antiquités, des amateurs de textes anciens, avant tout gréco-romains.
Peut-être est-il prématuré de voir l'un des leurs dans Jean de Gerson (1363-1429), grand théologien et prédicateur, animateur de plusieurs conciles et qu'on retrouve avec Catherine de Pisan dans la querelle du Roman de la Rose. Mais Marsile Ficin (1433-1499), proche des Médicis, théologien, médecin, prêtre, chanoine, traducteur prolixe de grec en latin, en fait assurément partie. Tout comme le prêtre, maître de chapelle, compositeur, et professeur de musique Franchinius Gaforio (1451-1527), ami de Léonard de Vinci, et traducteur de quelques écrits grecs anciens relatifs à la musique.
Et le chapelain Matthieu Herben (1451-15538), ou plutôt Mattheus Herbenus, car on aime latiniser son nom. Conradus Protocius Celtes (1459-1508) traduit Tacite et fait chanter les Odes d'Horace par ses élèves. Pic de Mirandole (1463-1494), ami de Marsile Ficin à Florence, a, entre une enfance prodige et son empoisonnement par son secrétaire, une vie rocambolesque.Jérôme Frascator (1478-1553), ami de du Bellay, précurseur de la bactériologie, s'intéresse à la qualité vibratoire du son. Le cicéronnien et aristotélicien convaincu Jules César Scaliger (1484-1553), qui fréquente Michel de Nostre-Dame dit Nostradamus (1503-1566) à Agen, attaque Erasme et Jérôme Cardan ( (1501-1576). Ce dernier, le célèbre médecin des princes, passionné par les signes, ne laisse pas ces attaques sans réponse. Il a encore le temps d'écrire une énorme quantité de livres, de résoudre les équations du troisième degré, de faire l'horoscope de Jésus-Christ, et de mettre au point une méthode de divination d'après la forme du front.
On peut encore citer le kabbaliste Teseo Ambrogio (1494-1559), et Guillaume Postel (1510-1581), dont on dirait aujourd'hui qu'il était « givré », mais qui eut une destinée étrangement brillante. Ercole Bottrigari (1531-1612) est poète, astronome et mathématicien évoluant à la Cour de Ferrare. Constantin Huygens (1591-1687), le père du mathématicien, est grand serviteur d'état et épistolier qui nous laisse 8500 lettres.
L'humanisme est une façon d'être, et l'on perçoit, dans ces quelques exemples, des engagements qui mènent à écrire encore sur la musique, comme la réforme luthérienne qui touche profondément la liturgie, le glissement purement ésotérique qui revient sur la musique des sphères, et la volonté de trouver des explications et des solutions rationnelles, scientifiques.
Pour la réforme, il y a les compositeur Martin Agricola (1486-1556), Matthias Greitter (1490-1550) et Adrien Petit Coclico (1499-1562), l'éditeur Georg Rhau (1486-1548), l'érudit, mathématicien et géographe, éditeur des ouvres de Boèce, Heinrich Glarean (1488-1563), et encore l'écrivain, spécialiste des langues anciennes et hébraïque, Bonaventure des Périers.
Pour les ésotériques (tardifs), on pense au spécialiste des langues orientales attiré par la Kabbale, Athanasius Kircher (1602-1680) et bien entendu à Robert Fludd (1574-1637) qui aura l'honneur d'affronter les plus grands scientifiques de son temps. Ces derniers ne se privèrent pas d'aborder la matière musicale. Certes, il y en eut d'autres dans le passé. Gilbert d'Aurillac, le pape, était lui-même un mathématicien de renom. Scot Érigène (v. 800-870), figure de proue de l'école de Laôn, fut un des plus grands savants de son temps, tout comme le moine aristocrate Hermannus Contractus (1013-1054), ou Udascalc d'Augsburg (1086-1051), ou Jean de Muris.
Mais l'esprit scientifique qui surgit du sillage de l'humanisme est différent. Avant, la science était celle des livres, parce qu'un monde régit par des immanences et de toute éternité date son savoir depuis les autorités qu'il se choisit. Ce sont ces autorités que l'on remet sans cesse sur le métier de la rhétorique, pour en tirer les explications dont on a besoin.
L'attrait de l'humanisme pour les textes anciens, voire les calculations issues de la Kabbale, sont une recherche de rénovation en matière d'autorité. Et quand le père Marin Mersenne demande à Descartes ou à Titelouze pourquoi la musique des anciens avait des effets plus puissants que ceux de son temps, il induit, sans qu'il s'en rende compte, la réponse magistrale : nous ne faisons pas l'expérience musicale décrite par les anciens.
Et c'est bien ce XVIIe là qui invente en grand format l'expérimentation qui est plus qu'une méthode. Ainsi, Mersenne, l'inventeur d'un tempérament toujours utilisable, ne se contente pas de la légende des enclumes de Pythagore. Il fait filer des cordes dans des métaux différents, il pèse, il mesure, fait sonner.
Joseph Sauveur (1653-1716) travaille directement sur les vibrations des tuyaux d'orgue pour avancer la première théorie solide relative au son et à la résonance. Et l'on trouve encore les plus grands noms, comme celui de Kepler (1571-1630), de Gassendi (1592-1655), de Huygens (1629-1695), Christiaan, le fils cette fois, ou de Galilée. Comme dans toutes les autres disciplines, on ouvre la voie aux philosophes (et littérateurs) des lumières qui vont être mêlés au pire dans cette longue querelle à rebondissements qui oppose le théâtre des italiens à celui des français. On y trouve Holbach 1723-1789), le baron Grimm (1723-1807), Diderot, les frères Perrault.
Et les musiciens ? Vers 1550, apparaît en France un type accompli de traité (celui de Guilliaud par exemple), et dès les années 1580, les praticiens de l'art sont majoritaires sur le terrain. Mais nous sommes ici sommés d'entrer dans le vif de leurs ouvres et des formations discursives qui se profilent autour de quelques sujets majeurs, où l'on retrouvera une partie des auteurs que nous venons de présenter.
Pour ce qui concerne la réflexion historienne, deux tours d'horizon récents :
Les ouvrages de référence (catalogues, dictionnaires, éditions systématiques de traités anciens, études particulières), toujours très riches, sont très nombreux et justifient à eux seuls un article critique et systémique. Pour ce qui concerne le présent point de vue, nous citerons :
Les sept arts libéraux sont les disciplines fondamentales de toute culture lettrée depuis l'antiquité. Leur enseignement est divisé en deux cycles. Le premier comprend la grammaire, la rhétorique et la dialectique. Le second, l'arithmétique, la géométrie, l'astronomie et la musique. Saint Augustin pensait que cet enseignement était nécessaire pour aborder l'étude des livres sacrés.
Dominicus Gundissalinus (v. 1105 - v. 1170) est aussi, à partir de 1126 le traducteur en latin (très libre) du De Anima d'Avicenne.
Robert Grosseteste (1175-1253). Il a étudié à Paris. Il a, entre autres, écrit sur les « sept arts libéraux » (trivium et quadrivium) musique comprise, et un traité de phonétique. Professeur à l'université d'Oxford, il en est le chancelier en 1235. En 1250, alors qu'il est évêque de Lincoln, il fait traduire l'éthique d'Aristote.
Cassiodore (485-580) Contemporain et collègue de Boèce auprès de Théodoric. Il est un chrétien convaincu. Il finira ses jours dans un couvent qu'il a érigé.
Bernard de Chartres : Nous sommes des nains montés sur les épaules de géants, de ce fait, nous pouvons voir plus loin qu'eux.
Attenta d'Anagni : cet épisode n'est pas très clair. Guillaume de Nogaret (1260-1313), légiste, artisan de la politique royale, prône l'autorité territoriale du souverain, y compris en matière de nomination des prélats. Il se rend, auprès de Boniface VIII en 1303, pour lui « ordonner » la levée des sanction qui pourraient être prises contre son roi (notamment dans l'affaire des templiers). A-t-il giflé le pape, tenté de l'enlever, fut-il mêlé malgré lui à des troubles ? Questions sans réponses.
Ars nova musicae, manuscrit Latin 7378 A, Paris, Bibliothèque Nationale de France, f° 59-61, daté de 1319.
Levi ben Gershom. Autres noms : Leo Habraeus ; Léon de Bagnols ; Gersonide. Il s'inscrit dans la tradition aristotélicienne (Averroès). [une notice plus détailée]
Dicto de musica immensurabili, manuscrit 528, Brugge, Stadsbibliothek, daté du XIII e siècle. Reproduit dans Edmond de Coussemaker, Scriptorum de musica medii aevi. (I). Paris, Durand 1865. P. 175-181.
Texte intégral de la Décrétale dans le dictionnaire Fasquelle de la musique. De larges traductions par Solange Corbin, dans L'église à la conquête de sa musique, Paris Gallimard 1960. Voir également Chailley Jacques « Histoire musicale du Moyen Âge » . P.U.F., Paris, 1984 (3 e éd.) ; Olivier Cullin, dans « La musique du Moyen-Âge », Fayard , coll. Les Indispensables. Le texte de la décrétale
Jean-Marc Warszawski
2002
À propos - contact | S'abonner au bulletin | Biographies de musiciens | Encyclopédie musicale | Articles et études | La petite bibliothèque | Analyses musicales | Nouveaux livres | Nouveaux disques | Agenda | Petites annonces | Téléchargements | Presse internationale | Colloques & conférences | Collaborations éditoriales | Soutenir musicologie.org.
Musicologie.org, 56 rue de la Fédération, 93100 Montreuil. ☎ 06 06 61 73 41.
ISNN 2269-9910.
Dimanche 9 Juillet, 2023