mercredi 26 août 2015
L'éventuel passage de Daniel Barenboim et du Philharmonique de Berlin en Iran déchaîne les passions imbécilesLa Staatskapelle de Berlin et son chef Daniel Barenboïm (non pas la Philharmonie de Berlin, comme la presse intégriste israélienne l'annonce) devraient accompagner la visite de la chancelière Angela Merkel à Téhéran, sous l'autorité du ministre des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier. Cela suffit à déclencher une bordée de haine, idiote par définition et idiote aussi dans ce cas particulier, menée par la ministre israélienne de la Culture et des Sports (se montrant peu cultivée et manquant pas mal d'esprit sportif). Ainsi, le grand musicien, Citoyen d'honneur de Palestine (ça en étrangle quelques-uns qui écrivent Palestine entre guillemets !), aurait des prises de position radicalement anti-israéliennes, salirait son pays (il est Israélien) en toute occasion, nuirait aux efforts d'Israël contre l'accord, et se servirait de la culture pour exprimer ses idées politiques radicales (ce qui n'est pas le cas de cette ministre). Barenboim est simplement un pacifiste. Il pense que la solution du conflit entre Israël et la Palestine ne doit pas finir en une extermination mutuelle, il tente dans le cadre qui est le sien de faire entendre raison. Vu le déchaînement, il a encore du grain à moudre. En fait, son crime est de penser qu'il y a autant d'humanité et de matière grise dans une personne Israélienne que dans une personne Palestinienne, il tente de mettre en pratique et de prouver ce lemme avec le West-Eastern Divan Orchestra.
©musicologie.org 2015 Jeudi 27 Août, 2015 17:46 |
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