Un opéra à Vienne sur la persecussion nazies contre les enfants
   
  Le  27 janvier 1945, les troupes soviétiques libéraient le camp d'extermination d'Auschwitz. L'ONU a choisi le 27 janvier comme journée du souvenir.
  Un opéra-oratorio, Spiegelgrundk, de Hannes Androsch a été donné à cette occasion au parlement autrichien.
  Il est consacré à la maltraitance des enfants, depuis l'antiquité graecque, jusqu'au martyre de enfants, handicapés ohysiques ou mpentaux ou de confession juive, dans le service Am Spiegelgrund de l'hospice Am Steinhof à Vienne de 1938 à 1945, 
  Hannes Androsch a dédié l'opéra à son arrière-grand-père, déporté politique à Buchenwald, où il a été assassiné.
  https://www.androsch.servus.at
  
   
  
Janis the Pearl par le nonet de Franck Tortiller (7e Jazz Escales de Ouistreham, le 25 janvier2013)
Par Alain Lambert
  
Ouistreham, à une quinzaine de kilomètres de Caen,  propose pour la septième année ses escales jazz, et malgré les risques de neige annoncée, quene ferait-on pas pour entendre le nouvel orchestre de Franck Tortiller dans sarelecture de Janis Joplin ? Les deux dernières fois, dans le cadre de l'Orchestre National de Jazz, c'était à Coutances avec Electrique en hommage au jazz électrique d'antan, et l'année précédente à Mondeville pour la tonique réinterprétation de Led Zeppelin, Close to Heaven. Le vibraphoniste compositeur aime bien jouer à neuf, au double sens du terme, c'est à dire reprendre,  mais réinventer aussi, sans vaine nostalgie ni copié-collé à la mode aujourd'hui.
  
  (+) Lire la suite
  
   
  
La soprano Désirée Rancatore, émouvante et émue, dans une « Traviata » intimiste à l'Opéra de Monte-Carlo, par Jean-Luc Vannier
   
  
Désirée Rancatore (Violetta).
    Janvier 2013, Photographie © Opéra de Monte-Carlo. 
  Un  retour aux sources. Une fidélité, scrupuleuse mais vivante, à l'œuvre  d'Alexandre Dumas fils. Celle de « La Dame aux camélias », pièce créée au Théâtre  du Vaudeville à Paris le 2 février 1852 et qui conte le roman autobiographique  du célèbre écrivain : son amour pour la courtisane Alphonsine Plessis,  alias Marie Duplessis, morte de la phtisie à l'âge de vingt-trois ans. Une  marginalité également assumée par Giuseppe Verdi, en concubinage à l'époque  avec une soprano réputée. Un mépris revendiqué des convenances mais aussi une  déchirure intérieure entre le gouffre de la passion et les prohibitions  imposées par l'ordre social. De l'humain, rien que de l'humain.
 
  (+) Lire la suite
   
  
   
André Ceccarelli au Châtelet en rêve symphonique
   
  André Ceccarelli, batteur entre autres de Claude Nougaro et de Dee Dee   Brigewater, jouera avec un orchestre Mozart » (une quarantaine de cordes et de   bois) au Théâtre du châtelet ce soir lundi.
  On trouvera également à ses côtés les chanteurs Alex Ligertwood, chanteur de   rhythm'n blues, complice de Ceccarelli du groupe éphémère Troc dans es années   1970, David Linx, Richard Bona, son fils Régis,    le guitariste Sylvain Luc.
  Ceccarelli est né à Nice, dans une famille de batteurs. Il suit les cours du   Conservatoire de Nice, il est adolescent, le 4e batteur des Chats Sauvages de   Dick Rivers, de 1962à 1963, puis joue quelques années dans l'Orchestre d'Aimé   Barelli.
  Il gagne Paris, où il devient un « requin » de studio, tout en se produisant   sur scène avec les gloires de la variété, Brian Auger ou Stan Getz, plus tard   dans l'Orchestre national de jazz.
  
  
   
  Ovationné samedi soir pour  La Cenerentola de Gioachino Rossini, mise en scène par Sven-Eric Bechtolf.
  Cet opéra, inspiré par Cendrillon, le conte de Charles Perrault, créé à Rome en 1817, est le plus poétique des opéras comiques de Rossini.
  Sven-Eric Bechtolf a placé l'action dans l'Italie des années 1950 avec un décor de Rolf Glittenberg et des costumes de  Marianne Glittenberg, sous la direction musicale de .Jesus Lopez-Cobos
  
   
Un requiem pour Auschwitz joué par des musiciens roms à Cracovie en mémoire des victimes du nazisme
   
  Le Requiem pour Auschwitz, écrit à partir de 1998, par le compositeur Roger Moreno Rathgeb, tsigane sinti, a été joué dimanche soir à la Philharmonie de Cracovie par des musiciens roms venus de plusieurs pays européens à l'occasion du 68e anniversaire de la libération du camp d'Auschwitz-Birkenau.
  Selon Marcel Tsas, l'organisateur de cette tournée : 
  C'est un miracle que nous ayons réussi à rassembler tous ces musiciens. Ils sont venus d'Allemagne, de Hongrie, de Roumanie, de Slovaquie et de République tchèque pour jouer ce Requiem
  Et selon le compositeur : 
    C'est un hommage à toutes les victimes du camp, tsiganes, juives, et non-juives, russes, tchèques, polonaises et françaises [...] Ils ont vécu la même misère, le même sort, ils sont tous passés par la même porte du camp et sont sortis par la même cheminée [...] Je suis heureux que nous ayons joué le Requiem ici en Pologne, j'aurais souhaité que le concert ait lieu à Auschwitz, mais ce n'était pas possible pour des raisons techniques. Ici nous ne sommes pas loin du camp
  Boleslaw Danilewicz, un Rom de Lodz à dit d'une voix tremblante : 
  Je ne peux pas parler, je tremblais pendant tout le concert. Cette musique m'a fait revivre la guerre, le moment quand les Allemands sont venus chez nous et ont emmené ma mère que je n'ai jamais revue de ma vie et qui a péri à Auschwitz.
  Pendant la Seconde Guerre mondiale, environ 1.100.000 personnes, dont environ un million de juifs, ont été tuées entre 1940 à 1945 par les nazis dans le camp d'Auschwitz-Birkenau, installé dans le sud de la Pologne. Les autres victimes furent surtout des Polonais,  25.000 Tziganes et 15.000 prisonniers soviétiques.
  
  
Street Scene de Kurt Weill au au théâtre du Châtelet
   
  Le Châtelet programme jusqu'au 31 janvier, Street Scene de Kurt Weill, un   œuvre d'entre opéra et cabaret qui met en scène avec un humour loin d'être   innocent, des personnages emblématiques, un grand-père juif allemand remonté   contre la presse capitaliste, un couple replet à la faconde italienne, la   pimbêche colporteuse de  ragots.
  Un petit monde découvert par Kurt Weill à New York, fuyant l'Allemagne, après   un court séjour Paris déjà atteint par l'antisémitisme.
  Street Scene est un mélo qui raconte l'histoire d'une femme amoureuse,   assassinée par son mari jaloux.
  
  
Revue de presse musicale du 28 janvier 2013
   
  (Le Huffington Post, Québec) La chauve-souris, à l'Opéra de Montréal : après la tempête, le spectacle
  
  (Le Huffington Post fr) Opéra Garnier: Le nain, l 'enfant et les sortilèges de Ravel et Zleminski
    
  (Le Dauphiné) Marc Minkowski proposera un opéra à Grenoble en mars 2014
    
  (La Croix) Angers-Nantes Opéra s'engage
    
  (La Voix de la Russie) Mexique : le groupe musical Kombo Kolombia enlevé
  
  (La Croix) Street Scene, un opéra américain à Paris
    
  (France musique) Susan Manoff : pianiste
    
  (TV 5 Monde) David Fray, un pianiste féru de Bach
    
  (Libération) En 1990, une société française inventait le streaming musical avant tout le monde
    
  (Le Figaro) Le front commun de la filière musicale contre Google
    
  (La Croix) L'industrie musicale à l'heure des mutants
    
  (AFP/Le Point) Musique : Filippetti veut faire payer les acteurs du net, prudente sur les moyens
    
  (AFP/DNA) Warner Music France veut une taxe internet pour aider la création française
    
  (AFP/NVI) Le Coréen Psy et Sexion d'Assaut, grands gagnants des NRJ Music Awards