mercredi 
11  janvier 2012
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L'opéra Jenufa à l'Opéra-Théâtre de Limoges  les 20 et 22 janvier 2012 
  Vibrant aux accents de la langue tchèque et emporté par le génie   musical de son compositeur, le troisième des neufs opéras de Janácek   donne au fait divers surgi du plus profond de la campagne morave la   dimension universelle d'une tragédie lyrique. Quand le metteur en scène   Pierre Constant le transpose à l'aube de la seconde guerre mondiale, sa   prescience devient lumineuse : ponctué du rythme des saisons, des   cadences du travail, du chant secret des solitudes, de l'amour blessé et   de l'expiation, le drame de la jeune Jenufa est lié à la rumeur d'une   petite communauté rurale figée dans ses codes sociaux et religieux, dont   l'histoire violente va être emportée par le fracas des grandes   secousses de l'Histoire. Ici, « le destin broie les êtres comme la meule   écrase le grain » ; quelques mois plus tard, les armées du Troisième   Reich envahissent la Bohême et la Moravie.
  Dans la campagne reculée de Moravie, à la veille de la seconde guerre mondiale.
Acte   I : Jenufa attend secrètement un enfant de teva, riche héritier du   moulin. Elle prie pour qu'il ne soit pas enrôlé et espère un mariage qui   la sauverait du déshonneur et de la mort. Laca compte quant à lui sur   le départ à l'armée de son demi-frère pour prendre sa place dans le   coeur de la jeune fille. On annonce, à grand renfort de chants, de   danses et de boissons, que teva est dégagé de ses obligations militaires   - l'occasion, pour lui, de poursuivre sa vie volage. Kostelnicka (la   Sacristine), sévère gardienne du moulin, de l'église et de la morale,   impose au jeune ivrogne une année de sobriété s'il veut épouser sa   belle-fille. 
  Le désespoir de Jenufa porte la jalousie de Laca à son comble : il lacère la joue de la jeune fille.
  Acte   II : Cinq mois plus tard, à l'insu de tous, Jenufa accouche dans la   maison de sa mère adoptive. teva, convoqué en tête-tête par la   Sacristine, refuse de reconnaître l'enfant et de revenir vers la jeune   mère - il s'est d'ailleurs déjà engagé auprès de Karolka, la fille du   maire. Laca, lui, est toujours épris de Jenufa. Pour favoriser leur   mariage, la Sacristine est prête au pire. Elle annonce donc à Laca que   le fils de teva est mort, avant d'aller noyer le bébé dans les eaux   glacées. Droguée par sa mère adoptive, Jenufa apprend à son réveil que   son enfant a succombé pendant son sommeil. Désespérée mais coutumière du   malheur, Jenufa accepte son sort avec résignation et consent même au   mariage avec Laca. La Sacristine, déjà en proie aux tourments de la   culpabilité, glisse progressivement vers la folie.
  Acte III : Deux   mois plus tard, le printemps fête les noces de Jenufa et Laca. La   cérémonie se déroule dans l'intimité. Sans rancune, Laca y a convié son   demi-frère et sa fiancée Karolka. Très affectée par son crime, la   Sacristine peine à se réjouir. 
  Alors qu'elle bénit le jeune   couple - tout en maudissant teva et elle-même -, on vient annoncer la   découverte de la dépouille d'un bébé dans la rivière dégelée. Jenufa   reconnaît son fils avec horreur. Sous le regard de Dieu et des siens, la   Sacristine confesse son crime - un crime d'amour envers sa belle-fille -   et accepte son châtiment. Laca et Jenufa vont pouvoir s'unir et   espérer, dans l'amour, un avenir plus apaisé.
  
  
 mercredi 
11  janvier 2012
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De la musique argentine pour les
bons 
  contribuables   argentins
  Les Argentins de la province de Buenos Aires pourront désormais télécharger   gratis de la musique sur internet s'ils paient leurs impôts à temps,   a annoncé mardi le responsable du recouvrement.
  « Ce programme aide à la promotion de la musique argentine,   puisqu'il s'agit de chansons d'artistes locaux, et met en valeur ceux qui sont   en règle, encourageant aussi la lutte contre la piraterie »,   a déclaré le repsonsable du rfecouvrement.
  Un accord a été passé avec le président de Sony   Music Argentina, Damian Amato.
  La province de Buenos Aires compte 15,2 millions d'habitants, soit plus d'un   tiers du total de 40 millions. Cette province est le pôle agro-industriel   le plus important du pays, avec un PIB de 107 milliards de dollars (83,5 milliards   d'euros), plus du quart du total. Le recouvrement des impôts a atteint   34,8 milliards de pesos en 2011 (8 milliards de dollars ou 6,2 milliards d'euros).