Voces8 est un ensemble londonien composé de
8 jeunes chanteurs, fondé en 2003 par des anciens
élèves de l'abbaye de Westminster. Le
groupe a cappella a immédiatement rencontré
le succès outre-Manche. Il exploite comme personne
l'étendue des sonorités vocales et nourrit
ses interprétations d'influences jazz et pop.
La prestation de Voces8, atypique et pleine de joie,
lors de la Folle journée de Nantes en février
2011 a enthousiasmé le public. Il faut donc s'attendre
à des surprises, à des rires et des frissons
d'émotion pour ce concert de Noël au Théâtre
du Gymnase.
Voces8, lauréat des prix internationaux est
l'un des principaux jeunes ensembles vocaux britanniques,
et propose un répertoire allant des polyphonies
anciennes jusqu'au jazz en passant par des arrangements
populaires. Voces8 captive son public à travers
l'Europe par leurs concerts sensationnels, leur chant
raffiné aux multiples sonorités.
Voces8 remporte le premier prix d'interprétation
en jazz et le prix du public pour la meilleure interprétation.
Depuis Voces8 se produit régulièrement
au Royaume-Uni, en Europe, aux USA et en Afrique.
Le groupe se produit au Wigmore Hall, Alexandra Palace,
St John's Smith Square, Royal Festival Hall, Royal Opera
House, Covent Garden ainsi que sur les chaînes
de télévision autrichienne et belge, au
Château Wartburg pour la Radio Culturelle Allemande.
Le groupe a enregistré plusieurs albums dont
« From Gibbons to Gershwin » et «
Snowed In » ainsi qu'un album en 2008 avec des
arrangements inédits de pop et de jazz. En 2009
« Evensong » est nominé pour le CARA
Award, « Aces High » sorti en avril
2010, un ensemble d'arrangements de grand thèmes
de cinéma. En septembre 2010, ils enregistrent
des motets de Bach.
mardi
13 décembre 2011
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Le New Russian Quartet, joue le
quatuor de Borodine, sous la neige
et dans le vent, pour les indignés
moscovites
Le New Russian Quartet, a joué dans le froid, sous la neige et dans le vent, pour les 25 000 manifestants opposés à Poutine. C'était le 10 décembre, place Bolotnaya à Moscou.
mardi
13 décembre 2011
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Le contrebassiste
Jacques Hess
est mort
Jacques Hess est mort le 10 décembre. Né en 1927, il a fait une carrière
remarquée de la libération jusqu'aux années 60.
A la fin des années 50, il joue avec Duke Ellington
en tournée européenne. Il a également joué avec des musiciens comme Milt Jackson,
Eric Dolphy, en trio avec Bud Powell (Art Taylor à
la batterie). Il a accompagné Claude Nougaro,
après Luigi Trussardi et avant Pierre Michelot.
A partir des années 70, il a été chargé de cours ezn
musicologie, à la Sorbonne. On lui doit quelques ouvrages, dont un Que sais-je sur « Le Ragtime » aux PUF. Il également traduit en français le livre de Charlie Mingus, « Comme un chien ».
voir :Document INA
Entretien Jacques Hess - Thelonious Monk (document (INA)
mardi
13 décembre 2011
______________________________ De
la Maison des Morts de Leoš Janáček
à Vienne et l'inculture volontairede L'AFP
Bolchoï compris
La première d'une nouvelle mise en scène signée Peter Konwitschny, de l'opéra
De la Maison des Morts de Leoš
Janácek a eu lieu à Vienne sous la direction de Franz Welser-Möst.
Selon
une dépêche de l'AFP, le public aurait mail réagi à la mise en scène, « qui
a transféré l'action du Goulag dans un loft au décor froid et moderne, où des
mafiosi remplacent les protagonistes des camps de déportation soviétiques ».
Or cet opéra a été composé en 1927-1926, sur les Récits
de la maison des morts, un roman écrit par Dostoïevski, après qu'il eut
passé cinq années dans les bagnes, certes sibériens, mais tsaristes. Il n'est
pas un opéra contre le régime soviétique, mais sur l'univers carcéral.
Tchécoslovaque passionné par la culture russe, Janáček est aussi engagé dans
le mouvement social. Sa sonate pour piano 1. X.
1905, « Z ulice » (Dans la rue) rend hommage à Fr. Pavlík, un ouvrier
abattu à Brno. Il met des poèmes du socialiste Petr Bezruč en musique, il
se moque de la petite bourgeoisie Tchèque dans l'opéra,
Výlety páně Broučkovy (Les excursions de Monsieur Brouček).
Cela est pour remettre Janáčcek du bon côté de la barricade.
Voici quelques semaines, l'AFP jubilait quant aux travaux de réfection du
Bolchoï, qui aurait retrouvé ses fastes d'avant les bolcheviks. Enfin, les armes
tsaristes ont remplacé les indécentes et horribles faucilles et marteaux. Il
faudra y penser en France, pour la devise républicaine : peut-être mettre à la
place « longue vie au roi » (doré à la feuille). Il reste que ce n'est pas sous
les tsars que la Bolchoiï a brillé de tous ses feux, mais à l'époque de l'URSS,
où il était en plus accessible à tous, et où les artistes avaient une sécurité
d'emploi, de formation, de retraite. Il est bien dommage que le régime politique
ait trop quant à lui, repris à son compte les fastes, si on peut dire, de
l'époque des tsars.
Comble d'ironie, à peine les portes nouvellement
fastueuses ouvertes, les deux étoiles de la troupe,
danseuse et danseur, ont donné leur demission.
Par ennui d'un repertoire étriqué et académique.
Le faste quoi.