mardi
6 décembre 2011
______________________________ L'Opéra
du Pauvre de Léo Ferré à
Mons
L'Opéra du Pauvre de Léo
Ferré L'ultime chef d'oeuvre de Léo
Ferré.
Ensemble Musiques nouvelles Direction
musicale Jean-Paul Dessy Mise en scène Thierry
Poquet
 Léo
Ferré © Hubert Grooteclaes
- Delphine Gardin : La Nuit
- Nathalie Cornet : La Cloîtrée,
la Mort, la première Professionnelle
- Muriel Legrand : Miseria, La Baleine Bleue,
la deuxième Professionnelle
- Michel Hermon : Le Poète, le Hibou
- Christian Crahay : Le Corbeau
- Lofti Yahya: Le Coq
- Thomas Dechaufour : Le Chat
- Patrick Sourdeval : Le Narrateur, Calva, le
Ver Luisant, l'Enfant
Ferré, le Libertaire et le Poète ;
Ferré l'Amour, l'Anarchie ; Ferré la Solitude
et la Tendresse... Ferré le chanteur, l'auteur,
le compositeur, traîne la poésie dans la
rue et tutoie le ciel ! A ses côtés dansent
les «âmes gercées» des «copains
d'la Neuille,frangins d'la Night»1 écorchés
vifs et maudits, ténébreux au «cœur
criblé d'azur»2. Villon, Rutebeuf, Baudelaire,
Rimbaud, Verlaine, Jehan Rictus, Corbière, Apollinaire,
tous ceux «qu'ont la vie brève / Comm'
la fleur des champs / Et qui viv'nt en rêve /
Pour gagner du temps»1, il les connaît du
fond des songes, les a mis en musique et offerts au
grand public, saisi de se découvrir une intimité
si soudaine et renversante avec la poésie. La
poésie? Oui, la poésie: celle qui n'a
pas peur des mots, qui claudique grandiose, remercie
Satan et s'enfuit dans «la tête d'un fou,
ou bien chez les voyous»3. La voix chaude et profonde,
le souffle rauque, Léo Ferré brandit le
nerf moral et accusateur de la poésie sans perdre
de sa douceur lumineuse, de son âpreté
ni de sa volupté. La musique palpite en chacun
de ses mots; ses vers sont organiques, sa verve archaïque
et sans âge. Elle coule en images baroques, mêle
l'argot à la littérature, fleurit sur
le fumier des villes. «Muss es sein? Es muss sein!
Nous, c'est dans la rue qu'on la veut la Musique! Et
elle y viendra! Et nous l'aurons la musique!»
Et la poésie? La poésie sera lyrique ou
ne sera pas! Beethoven, Mozart, Debussy, Ravel, Bartok,
Satie… voilà d'autres «copains d'la dure,
copains d'la bise, copains du soir» qui se mêlent
à la plèbe du XXe siècle et façonnent
une conscience poétique à la chanson moderne.
Isabelle Françaix Lire
de plus ample informations
 Répétition
L'Opéra du Pauvre © Isabelle Françaix
Théâtre le Manège, Rue des passages,
1, 7000 Mons. Réservations : Théâtre
Le Manège : (Belgique) 065 39 59 39 ; Cirque
Royal : 02 218 37 32 ; Théâtre de la Place
à Liège : 04 342 00 00
; (France) Le Phénix, Valenciennes: 03 27 32
32 32 ; MC2 Grenoble: 04 76 00 79 00 ; Grand Théâtre
du Luxembourg: 02 47 96 39 00
mardi
6 décembre 2011
______________________________ Le
jeune orchestre atlantique : sur place et à
emporter, du 6 au 13 décembre
Jeune Orchestre atlantique Daria
Fadeeva, pianoforte David Stern, direction
Christoph Willibald Gluck Orphée
et Eurydice (suites d'orchestre)
Louis-Ferdinand Herold Concerto
pour piano n° 4 en mi mineur
Luigi Cherubini Symphonie
en ré majeur
Session du 6 au 10 décembre et tournée
du 11 au 13 décembre 2011 : 11 décembre
à 17 h, Salle de l'Equinoxe à Châteauroux
; 12 décembre à 20h45, Théâtre
des 4 Saisons, à Gradignan ; 13 décembre
à 20h30, Abbaye aux Dames, Saintes
Le Jeune Orchestre atlantique (JOA) est une formation
diplômante proposée par l'Abbaye aux Dames
(Saintes) qui offre des outils aidant à une relecture
créative des œuvres passées.
Il s'adresse à de jeunes musiciens en fin
de cycle / en début de carrière en leur
proposant 3 sessions d'orchestre, 3 sessions de musique
de chambre, 20 h de cours, des travaux de recherche.
Cette formation est sanctionnée par un diplôme
de « Formation supérieure au métier
de l'orchestre classique et romantique ». L'ouverture
d'un Master est prévu en septembre 2012.
Le Jeune Orchestre atlantique aborde l'interprétation
des musiques classiques et romantiques sur instruments
d'époque.
Sa volonté : maintenir la musique en mouvement
par une relecture constante de celle-ci.
Les étudiants de la Formation Supérieure
doivent mener en parallèle de leurs stages de
pratique instrumentale des travaux de recherche. A titre
d'exemple, ils se rendent les 26 et 27 novembre prochains
à l'Abbaye Royale de Royaumont pour travailler
sur le fonds documentaire de la bibliothèque
musicale François Lang.
Le Jeune Orchestre participe à la redécouverte
d'œuvres de compositeurs classiques et romantiques rares
ou oubliés (à l'image du Concerto pour
piano d'Hérold donné au mois de décembre).
Ils proposent une interprétation moderne et qualitative
de ces répertoires. Afin d'atteindre ce niveau,
les musiciens travaillent en présence de chefs
d'orchestre, de solistes ou de formateurs qui font autorité
dans le domaine. C'est David Stern, directeur musical
de l'Opéra d'Israël, de l'Orchestre et de
l'Opéra de St Gall, et de l'ensemble Opera Fuoco
qui dirige la session et les concerts du mois de décembre.
Ce travail est également rendu possible par
un réseau de partenaires internationaux.
Depuis sa création en 1996 le Jeune Orchestre
atlantique est devenu l'antichambre d'ensembles prestigieux
tels que l'Orchestre des Champs Elysées, Les
Siècles, Les Musiciens du Louvre... Des formations
que les musiciens du JOA intègrent à l'issue
de leur formation à l'Abbaye aux Dames.
mardi
6 décembre 2011
______________________________
Le Quatuor Modigliani à Cherbourg
Le Quatuor Modigliani se forme en 2003 et est révélé
à l'attention internationale en remportant successivement
trois Premiers Prix aux Concours Internationaux d'Eindhoven
(2004), Vittorio Rimbotti de Florence (2005) et aux
prestigieuses Young Concert Artists Auditions de New
York (2006)
Le Quatuor Modigliani est depuis lors devenu l'une
des jeunes formations de chambre les plus demandées
dans le monde, est invité à se produire
sur des scènes telles le Théâtre
des Champs-Elysées, le Théâtre du
Châtelet, l'Auditorium du Louvre, le Musikverein
de Vienne, Wigmore Hall, le Concertgebouw, Carnegie
Hall, le Festival de Lucerne, le Palais des Beaux-Arts
de Bruxelles, la Herkulessal, la Philharmonie de Luxembourg,
le Festival Menuhin de Gstaad, la Schubertiade de Schwartzenberg,
le Kioi Hall de Tokyo...
Mardi 6 décembre à 20h30; au
Théâtre de la Butte de Cherbourg Mercredi
7 décembre à 19h30, grand salon de l'Hôtel
de Ville de Cherbourg-Octeville, tarif unique 5€ (Schuman,
Webern, Chostakovitch)
Trident, Scène nationale de Cherbourg-Octeville.
mardi
6 décembre 2011
______________________________ Exposition
dossier : une œuvre en lumière. Portrait
de Liszt enfant, par Jean Vignaud, Musée
des Beaux-Arts de Nîmes, jusqu'au 22
janvier

Dans le cadre des célébrations du bicentenaire
de la naissance de Franz Liszt (Raiding, 22 octobre
1811 – Bayreuth, 31 juillet 1886), le Musée des
Beaux-Arts de Nîmes met en lumière le Portrait
de Liszt enfant, peint par Jean Vignaud en 1826. Cet
unique portrait du pianiste âgé de 15 ans,
est présenté avec les portraits de personnalités
locales qui permettent d'aborder les concerts privés
et publics donnés par le jeune virtuose dans
l'ancienne cité romaine en 1826, 1832 et 1844.
Le public pourra découvrir le caractère
et les talents de celui que l'on considère comme
le père de la musique moderne, l'inventeur du
récital, le prodige de la transcription et de
l'improvisation, acclamé par l'auditoire comme
"Le Nouveau Mozart".
Sous l'œil du portrait en marbre par Pradier de Pierre
Erard son mécène à Paris, la scénographie
présente les portraits des personnalités
locales chez qui il a pu jouer : Julie Candeille, M.
et Mme Foulc, M. et Mme Crémieux, Charles Liotard…
En complément, un ensemble iconographique de
gravures prêtées par le Musée du
Vieux Nîmes illustre les différents lieux
qu'il a pu visiter. Autour d'un rare piano-forte signé
Pfeiffer et daté 1827, deuxième pièce
maîtresse de cet accrochage (provenant d'une collection
particulière) des pièces de mobilier de
la période Restauration reconstituent un intérieur
d'époque.
En mettant la lumière sur cet unique portrait
peint de Liszt enfant connu à ce jour, le Musée
des Beaux-Arts de Nîmes propose de retracer le
parcours nîmois du jeune virtuose, celui que l'on
considère comme le père de la musique
moderne et qui a laissé un souvenir mémorable
à chacun de ses passages.
Cette exposition dossier a reçu le Label Liszt
décerné par le commissariat « Année
Liszt 2011 » nommé par le Ministère
de la Culture et de la Communication, et le Ministère
des Affaires étrangères et européennes.
Tarif : 3 €
Musée des Beaux-arts, Rue Cité Foulc,
30033 Nîmes cedex 9. 04 66 67 38 21
mardi
6 décembre 2011
______________________________ 15e
édition du festival de hip-hop H2O d'Aulnay-sous-Bois
Les pionniers du hip-hop Farid Kerbi et Mourad Merzouki,
qui ont permis à cette danse d'être reconnue
par un large public, côtoieront des chorégraphes
émergents du 6 au 11 décembre à
Aulnay-sous-Bois , au cours du 15e festival
H2O.
Le festival, organisé par le centre de danse
Galion, présente onze spectacles où des
chorégraphes mêlent leur discipline à
d'autres arts.
Avec sa compagnie Käfig, Mourad Merzouki, directeur
du centre chorégraphique national de Créteil,
marie danse hip-hop et arts du combat dans « Boxe
Boxe ».
Farid Berki et sa compagnie Melting Spot reviennent
à l'essence du hip-hop avec leur spectacle « Vaduz
2036 », dont le titre rappelle les tableaux
de Kandinsky.
Avec sa compagnie, la chorégraphe Valentine
Nagata-Ramos, championne du monde de breakdance en duo
en 2007, mêle butô, danse hip-hop et origami
(l'art du pliage du papier).
Jamal M'Hanna explore les liens entre le hip-hop,
la capoeira et l'acrobatie dans « Les Trois
Singes », et Ucka Ludoci Ilolo s'inspire des mangas
pour « Quatre Hyènes »,
inspiré d'un conte peul d'Afrique de l'Ouest.
Le collectif « 4e Souffle »
évoque l'art du clown tandis que Delphine Caron
explore la transe avec « 4sounds ».
Pour clore le festival, Thierno Thioune a carte blanche
pour un cabaret hip-hop, « Cartouche blanche ».
mardi
6 décembre 2011
______________________________ À
l'agenda de musicologie.org
Le Monaco
Brass, ensemble de cuivres en concert de
Noël à l'Auditorium Rainier
III de Monaco le 14 décembre
2e
salon Maria Szymanowska à Paris,
le 14 décembre
Brahms,
Schumann et Mendelssohn à l'Oratoire
du Louvre, Jonas Vitaux, Guillaume Vincent,
chœur Æedes le 15 décembre
mardi
6 décembre 2011
______________________________ Revue
de presse musicale, culturelle et citoyenne du
6 décembre 2011
(Le Figaro) La
Mélodie du bonheur réenchante
Paris
(Ouest France) Les
Siècles et la Maîtrise au théâtre
de Caen, le public aux anges
(Le Monde) On
l'appelle «Doigts volants»
(Yuja Wang)
(France-musique)
La petite revue de presse nationale et internationale
(France TV)
Médéric Collignon, jazzman
prodige, revisite King Crimson à
Paris : rencontre
(La Croix) Opéras
et ballets au cœur des fêtes
(AFP/ La Croix) « The
Sound of Music » de retour à
Paris dans une distribution renouvelée
(Le Monde) Amy
Winehouse : les chants d'outre-tombe
(France TV) Jim
Murple Memorial fait revivre les sons vintage
de la Jamaïque
(L'Express) C'était
comment les Trans 2011
(France TV) « Lili
Lampion », la comédie
musicale d'Amanda Sthers et Sinclair
(France TV) Amy
Winehouse : décryptage de « Lioness :
Hidden Treasures »
(Metro) Menace
des intégristes sur le théâtre
du Rond-Point
(Le Point) « Chauvet
est l'un des plus grands chefs-d'oeuvre
de l'art préhistorique »
(Le Point) Les
chefs d'oeuvre de Chauvet (diaporama)
(AFP/DNA)
Les films de la semaine
(AFP/La Croix) « Carnage » :
Polanski dissèque les moeurs bourgeoises
(AFP/DNA) BD:
Grand prix de la critique à Bastien
Vivès pour « Polina »
(AFP/Le Point) Château
de Versailles: 170 millions d'euros pour
poursuivre les travaux
(AFP/NVI) A
Londres, le combat d'une bibliothèque
municipale pour sa survie
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