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Quatuor et littérature
Colloque à Bayonne le 11 mai 2012
Appel à contribution
Date limite : 16 janvier 2012
Désirant renouer avec la formule originale du colloque Musique et Roman, qui a reçu en 2007 un très bon accueil, la
faculté de Bayonne organise une journée d'études le 11 mai 2012 en partenariat avec le Conservatoire Maurice Ravel de
la côte basque et le Quatuor Arnaga.
Nous proposons cette fois de concentrer la réflexion sur les relations de la littérature avec un genre musical
particulier tout en l'ouvrant à l'ensemble du champ littéraire (théâtre, poésie, critique etc.). Les communications
pourront porter sur :
tous les types de « quatuors » possibles en littérature, y compris les oeuvres de ce type imaginées par les
écrivains. Il pourra s'agir de retrouver dans un poème, un roman ou une pièce de théâtre ce modèle formel du dialogue à
quatre voix avec leurs oppositions de registres ou de timbres et même de s'interroger sur le choix du mot quatuor,
quartet, Quartett ou quartetto dans un titre de texte ou pour désigner une tétralogie romanesque (Le Quatuor algérien,
The Alexandria Quartet, L.A. Quartet, etc.)
toute la variété des liens possibles entre l'oeuvre littéraire et l'oeuvre musicale : l'allusion ou la référence
isolée, la mélophrasis et le commentaire direct d'un quatuor aussi bien que l'imitation de type « méloforme » ou «
mélogène » (Frédéric Sounac[1]).
toutes les représentations non plus de l'oeuvre-quatuor mais de la formation-quatuor au sein du texte littéraire.
Avec la cantatrice, le chef d'orchestre ou le pianiste, le quatuor a-t-il sa place dans l'imaginaire de l'interprète
(selon l'expression de Thierry Santurenne[2]) qui nourrit les écrivains ? Laquelle ? Enfin, on pourra étudier les
avatars de cette figure à quatre têtes et huit mains à travers des personnages qui ne sont pas musiciens (on pense bien
sûr au Quartet de Jean Rhys).
Les conférenciers qui le désirent auront la possibilité de faire jouer par les musiciens du Quatuor Arnaga des
exemples illustrant leur propos (sur demande et à condition que les exemples choisis nous soient indiqués suffisamment
tôt).
Les propositions de communications sont à adresser en français et par courrier électronique jusqu'au 16 janvier 2012
à l'adresse : yveslanderouin@gmail.com
Nous vous prions de préciser si vous envisagez l'intervention des musiciens ou l'audition d'exemples musicaux par
d'autres moyens.
[1] F. Sounac, Modèle musical et « composition » romanesque dans la littérature française et allemande du XXe siècle
: genèse et visages d'une utopie esthétique, Thèse de Doctorat, EHESS, 2003 (thèse non publiée).
[2] T. Santurenne, « Imaginaire musical : repères et perspectives », Journée d'études « Littérature et musique » du
31 mars 2009 à l'ENS (https://www.fabula.org/colloques/document1277.php).
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Music : Cognition, Technology,
Society
Call for Papers
Technology plays a crucial role across a broad spectrum of sonic activity, offering new cognitive frameworks and
reshaping social networks in ways that challenge the conventional binary of the individual subject versus the
collective. It mediates performance andlistening, provides new modes of analysis, and inspires musical creation. It
conditions our perception of sound as well as our ability to change it, and is thus both an appropriate tool and topic
of aural research.
The nexus of social, cultural, and political issues in and around music, cognition, and technology encompasses a
range of interdisciplinary approaches to the question of musical meaning, and therefore this international conference
will draw on a wide range of scholarship from across multiple disciplines. We hope to integrate, rather than simply
collate, these different methodologies, inviting papers that attempt to reconcile the hermeneutic and the performative,
the empirical and the abstract. To this end presenters will share their papers with the other participants in their
session two weeks prior to the conference, in order to foster productive dialogue.
Keynotes will be given by Eric Clarke (University of Oxford), Ichiro Fujinaga (McGill University) and Carol
Krumhansl (Cornell University). The guest composer will be Tod Machover (Massachusetts Institute of Technology).
Abstracts of no more than 300 words must be submitted by 1 February 2012. Drafts of accepted papers must be
submitted by 26 April 2012.
To submit abstracts, and for more information and a list of potential paper topics, please visit our website at
www.mcts2012.com
11 mai 2012, Strasbourg
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Les « Cantates de Bach » :
réception d'un objet musical
singulier
Appel à contributions
organisée par l'EA 4378 « Théologie protestante », en collaboration avec l'Association « Bach en Alsace ».
Université de Strasbourg (France), 11 mai 2012
Si Bach, de son vivant, devait essentiellement sa notoriété à ses talents de virtuose et compositeur pour le
clavier, il est aujourd'hui largement connu d'abord comme le « Cantor de Leipzig », sommet ultime de la création
musicale protestante. Cause ou conséquence, ses cantates comptent parmi ses oeuvres les plus fameuses. Mieux encore,
elles semblent définir le compositeur – l'image de Bach serait fort différente sans ses cantates – et dans le même
temps, le genre de la cantate d'église lui-même paraît ne pouvoir exister – pour le mélomane comme pour le musicographe
– qu'au travers de la sublimation opérée par le génie de Bach.
Cette situation singulière des « cantates de Bach » trouve certainement son origine au XIXe siècle avec l'avènement
du Bach religieux de Mendelssohn, et la publication des premières partitions puis de l'intégralité de l'oeuvre avec la
Bach Gesellschaft. Les commentateurs, dès les années 1840, ont trouvé dans ces pièces de circonstance « un inestimable
trésor » (Mosewius 1845), une exégèse musicale des textes évangéliques – « Bach est le grand prédicateur de
l'évangile », écrivait André Pirro en 1907 – ou même ont fait de Bach – selon les mots du théologien et Prix Nobel
Nathan Söderblom – le « cinquième évangéliste » .
Pourtant, de ce mouvement de redécouverte des cantates comme fait religieux, ont émané des manières fort diverses
d'appréhender une oeuvre désormais universelle et largement sécularisée. C'est justement cette diversité d'approches
que voudrait explorer cette journée d'étude en examinant la fondation et la réception de ce corpus imaginaire des «
Bachkantate ».
Les interventions pourront porter ainsi sur des aspects particuliers de la réception de ces cantates, non seulement
d'un point de vue historique, mais aussi dans leur actualité, au travers, par exemple, des axes suivants :
Les cantates dans leur contexte religieux
cultes de cantates et sermons sur les cantates
cantates de Bach et réception catholique
cantates de Bach et oecuménisme
Les cantates dans une société sécularisée
le changement de ritualité (de l'église à la salle de concert)
la cantate comme produit culturel et commercial
cantates et publicité
Les cantates dans leur contexte politique
les cantates comme musique « nationale » allemande
le Bach français
la réception des cantates dans les pays communistes et dans la pensée marxiste
Les cantates et leur dimension musicale
l'interprétation des cantates de Bach : du Bach romantique à l'interprétation « baroqueuse »
la réécriture de la cantate de Bach par d'autres compositeurs
la « cantate de Bach » : genre musical ou marque publicitaire ?
Les langues de la journée d'étude seront le français, l'allemand et l'anglais.
Les interventions sont prévues pour durer 30 minutes, augmentées de 15 minutes de débat. Les propositions devront
parvenir par e-mail avant le 5 février 2012 sous forme d'un résumé d'environ une page au format Microsoft Word ou
RTF.
Événement en parallèle : « Bach en Alsace : les cantates et leur histoire », 100 concerts en Alsace à partir de
décembre 2010
11 mai 2012
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Gilda Solve Quartet au River Café
Gilda Solve Quartet
Gilda Solve : Vocal
Philippe Petit : Orgue
Hugo Lippi : Guitare
Olivier Robin : Batterie
« Une grande dame du Jazz, Gilda Solve. Dans la tradition de la chanson américaine la plus pure, nourrie de jazz et
de swing, la pétillante Californienne est une vocaliste qui impose son style péremptoire et direct. Sa technique
vocale, sa grande présence sur scène, son charme, les émotions qu'elle suscite, son contact avec le public laissent
après chaque concert une forte impression.» A travers un registre témoignant d'un bel éclectisme, Gilda revisite avec
émotion et nostalgie les grands standards du Jazz et de la comédie musicale, Elle est invitée ce soir par un excellent
trio récemment constitué à l'initiative d'une commande pour les festivals de l'été. Ensemble ils vont revisiter le
répertoire blues et swing des années 50/60 : Ellington, Nat King Cole, Cole Porter, Ray Charles, Basie…
River Café, 146, Quai de La Bataille de Stalingrad, 92130 Issy-les-Moulineaux. Réservation : 01 40 93 50 20.
https://www.rivercafe.fr.
vendredi 11 mai 2012
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La musique contemporaine japonaise aujourd'hui. Rencontre
au Cdmc
Vendredi 11 mai de 10h à 12h30, Cdmc, Centre de documentation de la musique contemporaine, 16 place de la
Fontaine-aux-Lions, 75019 Paris (salle Messiaen)
Les compositeurs japonais Akira Nishumura et Toshiro Saruya, seront présents dans le cadre de la série de concert du
Tokyo Sinfonietta lors du week-end Paris-Japon organisé par Radio France au Centquatre (104 rue Auberviliiers 75019
Paris) les 12 et 13 mai 2012.
Une présentation de ces concerts associera également les compositeurs Benjamin Attahir et Jean-Louis Agobet dont les
oeuvres seront aussi données en création.
Rencontre animée par Jean-Louis Agobet.
À l'issue de la rencontre, apéritif servi dans les locaux du Cdmc.
vendredi 11 mai 2012
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Leoš Janáček, Jean Sibelius,
Ralph Vaughan Williams : soirée
autour de la présentation du livre de James Lyon
L'Ensemble Calliopée sera sollicité pour interpréter une pièce de chacun des trois compositeurs.
Ces trois compositeurs, théoriciens et humanistes de vaste culture, se distinguent par leur non conformisme, leur
refus de tout dogmatisme esthétique, leur agnosticisme déclaré, tout en étant animés d'une profonde spiritualité. Leur
magie réside dans leur capacité à capter l'essence mystique de la nature qui les entoure.
Le choix des œuvres analysées n'est pas anodin : Jenůfa et la petite renarde rusée
pour Janáček ; La Fille de Pohjola et le cycle de
Lemminkäinen pour Sibelius ; The Pilgrim's Progress pour
Vaughan Williams.
L'examen des sources de ces œuvres, les différentes approches des motifs « folkloriques » chez les trois
compositeurs présentent un grand intérêt. Une approche hymnologique souligne ainsi le caractère mythologique de leurs
livrets. Sibelius, par exemple, opère une synthèse intuitive et pénétrante du Kalevala, une transcendance musicale
basée sur sa compréhension profonde de l'épopée et sur ses propres émotions.
Les trois compositeurs ont chacun défendu et valorisé les traditions de leur langue, les héritages musicaux de leur
peuple.
Soirée proposée par Le Mouvement Janáček, vendredi 11 mai, à 19 heures. Entrée libre
Institut finlandais
60, rue des Écoles
75005 Paris
01 40 51 89 09
vendredi 11 mai 2012
The Composer Mieczyslaw Weinberg and Socialist Realism in the Brezhnevera Era
An international symposium with concerts at the University of Hamburg, May 11 to 13, 2012
Mieczyslaw Weinberg (1919-1996) is currently being rediscovered all over the world as one of the most important
Russian composers of the 20th century. Recordings and performances of his works are enjoying overwhelming success, for
instance at the 2010 Bregenz Festival. A Polish Jew, in 1939 in order to escape the Nazis, Weinberg fled to the Soviet
Union, where he enjoyed the patronage of such important figures as Dmitrj Shostakovich. Under Stalin he suffered
anti-Semitic persecution and was imprisoned. It was not until Leonid Bre nev was in power between 1964 and 1982 that he
increasingly enjoyed recognition and success, without ever being appointed a state composer. Rather, he appears to have
found ways to come to terms with the governing artistic doctrine of Socialist Realism without sacrificing creativity.
In order to be able to appreciate these ways, we need to compare the aesthetic standards we find in Weinberg's works
with the demands of the artistic doctrine. However, parti
cularly in the field of music, precisely what these demands were has by no means been clarified to the same extent
for all its phases,. While we now have a very clear picture for the period under Stalin,this is far less the case for
the subsequent years. By focusing in particular on the Brezhnev era, this is what the symposium intends to address.
What influence did Socialist Realism have on music during this time? What did it postulate and how was it influenced by
ideological oscillations? And how can we contextualize and interpret Weinberg's oeuvre from this era? As this can only
be discussed in an interdisciplinary context, representatives of art history, literature studies and history will also
be participating in the symposium.
The symposion beginns with a Weinberg-portrait-concert on Friday May 11th, 7 p.m. in which chamber musical works by
Weinberg are played. The lectures and discussions start on Saturday, May 12th, 9 a.m. The lectures as well as the
concerts will be held in the music room of the Musicological Institute, Neue Rabenstrasse 13, 20354 Hamburg.