4-5 mai 2012
Traditions . progressions .
transgressions (II)
University of Toronto Music Graduate Students' Association
2012 Graduate Student Symposium on
Music Performance, Scholarship, Education, and Composition
May 4 & 5, 2012
at the Faculty of Music, University of Toronto
The 2012 Symposium welcomes a variety of proposals including performances, papers, lecture-recitals, posters and/or
dialogues. We encourage submissions from graduate students in performance, composition, theory, education, musicology,
and ethnomusicology, and from students in other disciplines who are working on music-related topics. This year, we
propose a new format of interdisciplinary panel workshops with three presenters from various disciplines, united by a
broad theme. Each presenter will offer a very brief (10-15 minute) overview of their work on this theme before a panel
discussion with moderator. These panels will be formed in dialogue with the organizing committee.
Proposals must be received by the MGSA organizing committee by January 31, 2012.
For detailed guidelines and information, please contact Kiera Galway, kiera.galway at
utoronto.ca.
4 mai 2012
Philosophie et Musicologie, des croisements aux rencontres, les séances en mai
Une première session de ce séminaire, organisée au printemps 2011, a permis d'explorer de manière problématisée la
grande diversité des points de vue et des contenus disciplinaires attachés à l'objet musique. Cette seconde session
organisée entre mars et mai 2012 souhaite poursuivre l'aventure, en renouvelant le dialogue entre les intervenants
accueillis l'année précédente et de nouveaux arrivants. Les séances aborderont, sans restrictions, des thèmes tels que
:
La circulation entre théorie et pratique, entre théories philosophiques, musicologie et doctrines esthétiques. La
référence à la philosophie chez les musicologues et les compositeurs, en particulier sa nature et son évolution au fil
du temps. La perspective de l'esthétique philosophique, de la simple référence à la musique à la théorie proprement
dite.
Les questions de l'ontologie de l'oeuvre ou de la définition de la musique : il s'agit d'en mesurer la portée et
l'efficacité analytique au défi de l'objet concret et de son histoire.
La question du statut philosophique de certaines réflexions développées par les artistes, et les difficultés
épistémologiques de leur approche. La comparaison des discours etles effets de la différence disciplinaire. L'intérêt
des doubles profils, leurs spécificités et limites éventuelles.
La place de l'esthétique musicale chez les interprètes et dans les performance studies. Les questions liées à la
perception, à la pratique et à l'approche philosophique du faire. Comment reconstituer le parcours menant de la
philosophie à la pratique artistique ?
Les collaborations, rencontres, correspondances, champs épistémologiques et codes communs, ainsi que les
spécificités de chacune des deux disciplines.
La session 2011 a mis en lumière la grande richesse des approches musicologiques dans lesquelles la philosophe
intervenait, ainsi que la nécessité pour la philosophie de l'art de
prendre en considération les enseignements de la musicologie. Nous avons souhaité centrer davantage les débats de
cette année sur ce qui peut se produire « au-delà » des rencontres, sur les fruits et enseignements des nombreux
recoupements entre musicologie et philosophie. Il s'agit notamment d'insister sur le caractère éventuellement positif
de la différence entre les points de vue disciplinaires, si elle persiste. Nous voudrions encore explorer, si les
discours tendent vers une forme de fusion, les dangers ou les enrichissements qu'une telle démarche peut encourir. Une
autre direction retenue concerne la réalité même de l'objet musical, autour de réflexions ayant trait à la pratique
musicale et à l'interprétation.
Le modèle de l'année précédente a été conservé, en continuant d'associer les efforts de jeunes chercheurs à ceux de
leurs collègues confirmés, autour de plusieurs interventions par séance accordant une place importante à la discussion.
La session 2012 souhaiterait faire perdurer les échanges nés des rencontres de l'année précédente et les étendre autant
que possible. Comme pour la précédente session, nous avons retenu l'idée d'une participation des intervenants à
plusieurs séances, fertile pour la progression des débats et permettant de bénéficier du caractère positif d'un «
atelier ».
Le séminaire aura lieu à la Maison de la Recherche, 28 rue Serpente (75006 Paris), en salle D 224, les vendredi 2,
9, 16, et 23 mars, puis 4 et 18 mai 2012, de 14 h 30 à 17 h 30. Les séances des 30 mars, 11 mai et 25 mai auront
exceptionnellement lieu, au même endroit, de 14 h à 18 h.
Une publication en ligne des actes est envisagée, afin de compléter celle de l'année précédente, en cours
d'édition.
Nous ferons circuler une semaine avant chaque séance un résumé d'une dizaine de lignes fourni par chaque
intervenant.
Organisation : Julien Labia (Philosophie, Paris IV) et Charlotte Loriot (Musicologie, Paris IV) ; Avec le soutien de
Jean-Pierre Bartoli et de Jacqueline Lichtenstein, des équipes EA 3552 ; (Philosophie), EA 4087 (PLM, Musicologie), de
l'École doctorale V « Concepts et langages » et du programme ANR FORMESTH (Formalismes Esthétiques en Europe Centrale,
19e-20e siècles)
Séance du vendredi 11 mai, 14 h -18 h
David Christoffel (EHESS) : « La gayfriendlisation de l'opéra. »
Francesco Peri (Università del Salento, Lecce / Université Paris III) : « Faire l'histoire de la critique musicale.
Défis, ouvertures. »
Maël Guesdon (EHESS) : « Musique et transversalité chez Deleuze et Guattari. »
Jérôme Cambon (Tours) : « Alain et l'objet musical : une tentative de synthèse entre les philosophies cartésiennes,
kantiennes et hégéliennes. »
Séance du vendredi 18 mai, 14 h 30-17 h 30
Denis Laborde (CNRS / Centre Marc Bloch, Berlin) : « Ontologies musiciennes : pour une science indisciplinée de la
musique. »
David Romand (Programme ANR Formesth / université Paris VII, SPHERE) « Abstraction et iconicité dans l'expérience
musicale. Une approche neurocognitive. »
Suzanne Kassian (université Paris-Sorbonne / PLM) : « La nouvelle approche du concept d'identité dans la musique.
»
Séance du vendredi 25 mai, 14 h -18 h
Raphaël Brunner (Haute Ecole d'Art de Sierre, Suisse) : « La renaturalisation de l'art à partir des années 60 et au
regard de conceptions philosophiques et linguistiques, 2. » Vladimir Safatle (Universidade de São Paulo) : «
L'autonomie de la forme musicale dans la production contemporaine. »
Anne-Laetitia Garcia (université Paris III Sorbonne Nouvelle) : « Incarnation / représentation : Plácido Domingo
dans Otello de Verdi. »
Charlotte Loriot (université Paris-Sorbonne / PLM) et Julien Labia (université Paris-Sorbonne (CEPA) / Programme ANR
FORMESTH) : « Philosophie et Musicologie : bilans et perspectives de deux années de dialogue »
4 mai 2012
Safar eus Pondi da Zanzibar un documentaire musical
documentaire musical de 52 minutes de Ronan Hirrien, diffusé sur France 3 Bretagne le dimanche 3 juin à 11h dans
« Bali Breizh »
Avant-première publique le vendredi 4 mai 2012 à 20h30, à salle de projection de la mairie de Cléguérec, en amont du
festival « Bombarde et Cie – Kleg »
En 2009, Safar, un groupe de musique taarab de Zanzibar, est invité au festival « Bombarde et compagnie » de
Cléguérec, parce qu'il compte en son sein un zumari, la bombarde de Zanzibar. Le bagad Kerlenn Pondi fait sa
connaissance à cette occasion.
En mai 2011, Safar est de retour en Bretagne et nous filmons leurs retrouvailles avec Kerlenn Pondi. Ensemble ils
enregistrent deux morceaux pour le nouveau CD de Kerlenn Pondi, et donnent des concerts dans le cadre du festival des
bombardes du monde de Cléguérec. Les musiciens bretons et zanzibaris découvrent chacun leurs musiques réciproques,
leurs spécificités, leurs ressemblances et leurs différences, lors de répétitions, à l'écoute d'enregistrements
historiques, ou chez un facteur de bombardes. Ils s'interrogent sur la préservation et la diffusion de leurs musiques
traditionnelles, sur les rapports entre mémoire et création. De ces échanges apparaissent des liens entre deux
territoires éloignés, comme des liens entre le présent et le passé. De forts liens d'amitié se tissent aussi.
En septembre 2011, quatre Bretons, deux sonneurs de bombarde de Kerlenn Pondi et deux facteurs de bombardes de
Redon, s'en vont à leur tour à Zanzibar enquêter sur le zumari et les musiques traditionnelles de Zanzibar. Ils
découvrent la Dhow Countries Music Academy, où leurs amis de Safar enseignent les musiques traditionnelles de
l'archipel. Matona, joueur de oud et de violon, leur dévoile quelques particularités de la musique taarab : une
richesse de gammes, des chansons d'amour très poétiques. Grâce à lui, ils assistent à une répétition du premier
orchestre taarab de femmes de Zanzibar. Mbegu, joueur de zumari, fabrique devant leurs yeux un zumari, à l'aide
d'outils très rudimentaires. Plus tard, il pratique un rite d'exorcisme avec son zumari. Cette rencontre marque les
Bretons comme les Zanzibaris. Au-delà de différences, qui ne sont peut-être pas si importantes que le laissent penser
les milliers de kilomètres qui les séparent, Bretons et Zanzibaris vivent et font vivre leur amour de la musique
traditionnelle.
Réalisation Ronan Hirrien
Image Ronan Hirrien
Son Jean-Mari Ollivier
Montage Jean-François Barré
Mixage Pascal Coulombier
Production Soazig Daniellou
Avec la participation de la Région Bretagne et du Centre National de la Cinéma et de l'Image animée.
4 mai 2012
La nature de la partition : penser la notation en musique et en danse
Université de Genève, Faculté des lettres / musicologieUni-Bastions, Salle B 212a. Entrée libre.
Lors de cette journée d'étude, la notation sera d'abord examinée sous l'angle épistémologique, puis dans deux
déclinaisons voisines bien que différentes: la notation musicale et la notation de la danse. Cette approche
pluridisciplinaire de la notation permettra de réfléchir aux possibilités (ou impossibilités) de rendre compte d'une
séquence temporelle d'évènements dans un support graphique correspondant à un code établi. Elle favorisera la
comparaison des processus d'écritures et de lectures propres aux deux domaines approchés (musique et danse). Nous
gageons qu'elle générera un dialogue enrichissant et de nouvelles réflexions, tant pour les chercheurs que pour les
étudiants et les auditeurs présents.
09h Accueil
09h10 La notation, une porte étroite vers la conscience : Etienne Darbellay (Université de Genève)
10h Mesurer le temps et rester dans l'orthodoxie théologique de son temps : Violaine Anger (Université Evry Val
d'Essonne)
Pause
11h Tablature: une notation 'logique' de la musique : Dinko Fabris (Università degli studi della Basilicata)
11h50 Un ordinateur peut-il comprendre les règles de la notation mensuraliste : Laurent Pugin (RISM Suisse)
Pause
14h30 Tourner la page ou tourner le corps? Pour une histoire du point de vue dans l'écriture et la lecture de la
danse : Marina Nordera (Université Nice Sophia-Antipolis)
15h20 Quel corps dans la Chorégraphie ? : Marie Glon (Université Paris VIII)
16h20 Nijinsky, Choreo-Grapher : Claudia Jeschke (Université de Salzbourg)
dès 17h Discussion et conclusion
Voir le site de l'Université de
Genève
vendredi 4 mai 2012
Hommage presque intégral de Blüthner Leipzig à Debussy Frankreich
Debussy
Claude dit « de France » était un gros nationaliste, il méprisait la musique allemande, pour ne pas dire tous les faits
de culture jugés germaniques. Mais un jour qu'il est en vacances en Angleterre, il tombe amoureux d'un piano Blüthner
made in Leipzig Deutschland depuis 1853, qu'il met dans ses bagages retour. Toutes les amours de vacances ne sont pas
éphémères.
On se demande pourquoi « Claude de France », car sa musique est d'une originalité absolue, elle laisse perplexe les
analystes, tant ses emboîtages modulaires ne semblent arrangés que par la magie imaginative, fantasque et scintillante
— se pourrait-il que les artistes soient démiurges ? Peste ! Bref, c'est plus du Claude Debussy que « de France ».
En souvenir du mariage de son n° 65 614 avec Claude, la firme Blüthner — qui a quand même empoché 89 guinées de dote
au passage — a décidé d'offrir une quasi intégrale de l'œuvre pianistique à l'occasion des 150 ans du compositeur,
jouée sur des arrières petits enfants du 65 614, lequel, âgé de 109 ans, coule une retraite heureuse dans un musée de
Brive-la-Gaillarde.
La bonne idée d'Ingbert Blüthner, qui ne manque pas, lui non plus, d'imagination, est d'avoir confié la réalisation
de ce projet en quatre cédés (Genuin) à quatre jeunes pianistes d'horizons pianistiques et d'origines géographiques
diverses : Juliana Steinbach, un nom allemand passé au Brésil a étudié au Conservatoire national de Paris, Amir
Tebenikhin du pays des Kazakhes a travaillé le piano en Allemagne, à Hanovre, Julia Dahlkviste est la Russo-Finnoise ou
la Finno-Russe selon le point de vue, de l'équipe, et Chenyin Li, a été parachutée de Chine à la Guilthall School of
Music de Londres.

Juliana Steinbach et Amir Tebenikhin
au
Goethe Institut de Paris le 2 mai 2012
(photo © jmw]
Le 2 mai dernier, le Goethe Institut de Paris, qui possède un beau grand Blüthner aux belles traces de doigts — ça
ne pardonne pas sur la laque noire — à organisé la présentation des deux premiers CD avec Juliana Steinbach et Amir
Tebenikhin.
Une soirée en piano magistral, enthousiaste, rêveur et intérieur, désopilant, éthéré, déferlant : le langage
incompréhensible, rétif à l'analyse et à la mise en manuel de Debussy est étonnamment expressif au premier degré.

Juliana Steinbach au Goethe Institut de Paris le 2 mai 2012
(photo © jmw]
Par ailleurs on ne se lasse pas d'admirer la virtuosité et la maturité des jeunes musiciens, en général et ce soir
là en particulier, qu'on dirait qu'ils sont tombés dans la potion magique et que tout le reste n'est qu'évidence.

Amir Tebenikhin au Goethe Institut de Paris le 2 mai 2012
(photo © jmw]
Pour les CD, je n'ai pas trop compris, bien qu'on m'ait tout expliqué en long et en large, et que j'ai même
l'impression qu'on m'a pris pour un passablement crétin. Les quatre CD sont édités — avec un très bon et beau livret —,
j'ai le coffret sous les yeux, mais seuls les deux premiers sont en ce moment en vente, et les deux derniers le seront
en septembre, en séparés, et ensuite, ensuite seulement il semble qu'on pourra acquérir le coffret, et c'est ce qu'il
faudra faire, parce que c'est un magnifique tout conceptuel.
Jean-Marc Warszawski
vendredi 4 mai 2012
L'Orchestre symphonique de Montréal sort de ses rails
Chaque année, Montréal accueille le festival international de jazz, le festival d'humour « Juste pour
Rire », des FrancoFolies, et bien d'autres événements artistiques.
Jusqu'à présent l'OSM dirigé par Kent Nagano est resté dans son répertoire classique. Mais c'est décidé, il va se
mettre dans le coup de l'été le symphonique de Montréal va inviter au mois d'août les amateurs de musique à passer une
journée avec les musiciens qui offriront 20 concerts de 45 minutes chacun.
Après on verra comment aller plus loin et plus longtemps.
vendredi 4 mai 2012
Revue de presse musicale,
culturelle et citoyenne du 4 mai
2012
(AFP/Le Nouve Observateur)
Barbara Hendricks et Jean-Claude Casadesus en concert à l'Olympia
(Libération) Joshua Bell Le
violon idéal
(Culturebox) Katie Melua
livre sa symphonie secrète
(Le Figaro) Théodore Dubois
sort du bois
(Dijonscope) Jean-Jacques
Laubry (1916- 2001), un itinéraire musical
(AFP/Le Point) Dalida,
icône populaire aux amours malheureuses, mourait il y a 25 ans
(Culturebox) Rencontre avec
le groupe « 100-16 l'équipe » pour France Ô folies
(AFP/NVI) Hachette aligne
le prix de ses livres numériques sur le poche
(AFP/Le Point) Record
mondial pour une version du « Cri » de Munch : la revanche du dessin
(AFP/NVI) La célèbre
librairie La Hune emménage chez Dior
(AFP/La Croix) Daniel Buren
concocte une Monumenta haute en couleurs
(AFP/DNA) Le projet de
musée Guggenheim d'Helsinki est abandonné
(AFP/La Croix) Sean Penn à
Cannes pour une soirée au profit des Haïtiens
(AFP/Le Point)
Brésil : l'état de santé de Niemeyer stable, inspire la prudence
(Les Inrocks) Pour les
savoirs et la culture, nous voterons François Hollande
(La Dépêche) Jean Gilles
revit à la cathédrale Saint-Étienne
(Ca va jazzer) Entrez dans
le jazz de l'après-présidentielle (II)
(Liberté, Alger) Bojan Z.
Accompagne Madar, Sinouj et Salim Fergani : Alger célèbre la première Journée internationale du jazz
(France Inter) de chopin à
Schubert au carrefour de Lodéon
(L'Express) Philip Glass
porte Walt Disney à l'opéra
(Lyon 69) Ma première fois
à l'Opéra
(France culture) La
musicalité de la peinture
(AFP/Le Point) Il y a 25
ans, Dalida partait