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vendredi 17 juillet 2015

 

10th Orphan Film Symposium

6-9 avril 2016, Culpeper (USA/VIRG)

Packard Campus for Audio-Visual Conservation, Culpeper, Virginia
CFP Deadline: 1 Sep 2015

New York University Cinema Studies joins with the Library of Congress National Audio-Visual Conservation Center for the tenth international gathering of archivists, scholars, curators, preservationists, and artists devoted to screening and discussing orphan films. Film, video, audio, and digital works from around the world will be showcased in the Library's Packard Theater, presented with context provided by expert speakers and creative accompanists. Evening screenings will be at the historic and renovated State Theatre.

The theme of “Orphans X” is SOUND, broadly conceived. We invite proposals for presentations on the history, use, and preservation of recorded sound (with or without moving images). The symposium will consider technological, aesthetic, social, industrial, and cultural issues. How have audio and audiovisual media recorded and deployed sounds -- music, voices, effects, noise, silence? What neglected cinema artifacts or orphaned media should we review, re-hear, and reconsider in order to better understand the world? What orphan works document significant events or creative acts? How are media makers, researchers, and institutions using, reviving, and transforming remaindered audiovisual material?

Throughout the three days of the symposium, selected speakers will lead presentations, screenings, and discussions. Proposals that include the screening (or playback) of rare, rediscovered, or recently preserved works are encouraged. New media productions using archival or orphaned material are also sought, as are technical presentations on audiovisual archiving and preservation.

E-mail proposals to orphanfilmsymposium -at- gmail.com. Proposals should: summarize (in 500 words or fewer) the argument or rationale; identify AV materials to be presented (and their format/s); include a title; and be e-mailed as a file attachment (.docx or .rtf). Include your surname in the file name (e.g, OFS2016_Name.docx). Questions to dan.streible -at- nyu.edu.

First round of proposal review begins July 30, 2015. Deadline: 1 Sep 2015.

Scriabin Centenary

22-25 octobre 2015, Ithaca (USA:NY)

October 22-25, 2015
https://westfield.org/conferences/scriabincentenary/
Westfield Center for Historical Keyboard Studies
Cornell University, Ithaca

This fall, the Westfield Center for Historical Keyboard Studies will celebrate the centenary of Alexander Scriabin (1872-1915) with a series of lectures and concerts. Cornell pianists Xak Bjerken, Becky Lu, Ryan MacEvoy McCullough, Miri Yampolsky, Andrew Zhou, and Ithaca College's Dmitri Novgorodsky will trace Scriabin's stylistic evolution through performances of the complete piano sonatas over two concerts.

Speakers with wide-ranging expertise, including Simon Morrison of Princeton (Musicology), Richard Taruskin of UC Berkeley (Musicology), and Geoffrey Waite of Cornell (German Studies, Comparative Literature, Visual Studies), will offer interdisciplinary perspectives on Scriabin's piano music, fin-de-siècle Russian artistic developments, and the landscape of Scriabin studies. To address issues of performance practice, the pianists and speakers will assemble for a panel discussion that includes demonstrations on Cornell's newly refurbished 1876 eight-foot Blüthner grand with Aliquot resonating strings and performances by Scriabin himself – via the recordings of his 1910 Welte Mignon piano rolls.

Stanislav Ioudenitch, Gold Medalist at the 2001 Van Cliburn International Piano Competition, will draw the festivities to a close with a program of short pieces by Scriabin, Chopin, and the monumental and rarely performed second sonata (original version) by Scriabin's contemporary, Rachmaninoff.

All events will be free and open to the public. Please check the Westfield website regularly for the latest schedule and further information.

Krzysztof Urbanski reçoit le Prix Leonard Bernstein

Krzysztof UrbanskiKrzysztof Urbanski. Photographie © Fred Jonny.

Le chef d'orchestre polonais Krzysztof Urbanski a reçu le Prix Leonard Bernstein décerné par le festival de musique de la région du Schleswig-Holstein en Allemagne (la pointe nord, avec la ville de Kiel).

Le prix est doté de 10 000 euros.

Krzysztof Urbanski, 33 ans, a dirigé en 2010 l'Orchestre symphonique de Trondheim, et en 2011 a été nommé directeur musical de l'Orchestre symphonique d'Indianapolis aux États-Unis.

En 2014, il a été l'invité de l'Orchestre philharmonique de Berlin.

Musique et genre. État des recherches actuelles

Appel à communication

3-4 décembre 2015, Paris 8-Saint-Denis

Ce colloque propose d'aborder les questions encore relativement peu étudiées en France touchant aux rapports entre musique et genre. Si la France a été pionnière, dans le domaine des études littéraires féministes avec notamment un auteur comme Hélène Cixous1, elle semble être restée plutôt en retrait par rapport aux développements que ces questions ont connus dans les pays anglo-saxons – notamment avec les travaux associés aux approches dites de la new musicology (aux USA) ou de la critical musicology (en Grande Bretagne). On note pourtant un intérêt croissant pour ces questions avec les contributions d'un certain nombre de chercheu-rs-euses francophones2. Notons également que l'ouvrage classique de 1991 de Susan McClary vient d'être traduit3.

En dépit de leurs diversités et de leurs spécificités, les approches musicologiques, qu'on tend souvent à regrouper de façon informelle sous les termes de « musicologie féministe », d'« études musicologiques de genre », de queer musicology4, etc., ont souvent en commun d'étudier les différentes façons dont les constructions sociales et les modes de représentation touchant à la distribution de rôles genrés peuvent affecter la pratique et le contenu musical, ainsi que les discours et les regards que l'on porte sur la musique. Elles interrogent également les processus par lesquels ces pratiques peuvent participer à la construction d'identités sexuées et genrées au sein d'un système social de domination androcentrique et hétéronormatif. Ces approches impliquent souvent la remise en question d'un certain nombre de présupposés et de tenants épistémologiques sur lesquels s'appuie la recherche musicologique traditionnelle.

D'une manière générale, notre environnement social et culturel est fondé sur des modes de différentiations établis sur la base de distinctions de genre imprégnant et affectant d'une façon ou d'une autre la plupart des activités et comportements sociaux, y compris la musique. Comme le rappelle Walser, les constructions musicales sont puissantes, dans la mesure où elles se donnent pour naturelles et non-construites. On vit la rhétorique musicale, en apparence en dehors de tout référent social, comme quelque chose de pur, de personnel et de subjectif,..5 Et pourtant cette impression de « naturel » dépend de nos réponses souvent inconscientes et conditionnées à des systèmes discursifs complexes qui se sont développés historiquement et socialement en tant que pratiques spécifiques. Ce n'est pas seulement les paroles ou l'imagerie visuelle, mais la musique elle-même qui participe à la construction d'expériences genrées. Certains paramètres compositionnels spécifiques, que ce soit le rythme, les hauteurs, l'harmonie, le timbre sont porteurs de significations, d'autres en tant que structures sémiotiques musicales complexes et mutables propres à la tradition musicale occidentale dont l'origine peut remonter à plusieurs siècles.

De telles significations opèrent dans des contextes sociaux structurés à travers des catégories politiques tels que le genre, les classes ou les catégorisations racialisantes. Les significations musicales par conséquent sont inséparables des constituants fondamentaux de la réalité sociale. Les études musicologiques de genre se rattachent au large mouvement d'approches musicologiques apparues au cours des années 1980/1990 et visant à éclairer le contenu des œuvres musicales à la lumière des significations sociales et politiques qui les environnent et les traversent. Ces approches s'inscrivent donc en faux contre les discours traditionnels qui tendent à présenter la musique comme un objet pur, autonome, détaché de toute contingence sociale ou politique et réservé à la recherche analytique et historiographique. Elles recoupent d'une certaine manière les analyses sociales comme celles d'un Bourdieu6 qui étudient les déterminismes sociaux traversant les pratiques et les modes de consommation artistiques.

Nous entendons organiser ce colloque non seulement dans le but d'établir un état des lieux des recherches actuelles sur le sujet, mais aussi pour donner un élan et une visibilité accrue à ce domaine de recherche en France et dans les pays francophones. Parmi les différentes pistes qui seront proposées, notons les axes suivants:

1. Genre et contenu musical. Quand on aborde la question des représentations genrées et sexistes en musique, il est fréquent qu'on s'attache en premier lieu à analyser ce qui est le plus perceptible: les textes chantés, les clips, les discours, les tenues vestimentaires ou tout simplement les différents comportements sociaux au sein de la scène musicale considérée. C'est en ce sens que nombre de travaux sociologiques ont abordé cette question. Mais on occulte souvent que c'est aussi dans le matériau musical lui-même que peuvent s'inscrire ces codes. Car si les questions de rapports de genre peuvent s'observer en premier lieu dans les comportements se déployant autour de la musique, elles peuvent aussi s'insinuer dans la pratique musicale elle-même, notamment à travers sa dimension expressive. Ce premier axe de réflexion abordera donc les différentes façons dont la musique peut véhiculer des significations genrées, que ce soit à travers ses différents paramètres compositionnels ou à travers l'interaction de la musique avec d'autres média.

2. Genre et processus de subjectivation. L'écoute et la pratique de la musique génèrent souvent des sensations, des affects, des images, etc. La musique canalise des forces, des flux d'intensités et déploie une constellation de significations (expressives, sociales, politiques,...) qui peuvent d'une manière ou d'une autre participer à la construction d'identités, de rapports aux corps, aux sentiments, au désir, etc. À cet égard, on ne peut négliger l'impact des constructions genrées en musique sur la façon dont les auditeurs et les musiciens bâtissent leurs rapports au monde. La musique, en effet, peut influencer et même participer à la façon dont les auditeurs construisent et définissent leurs sensations les plus intimes7. Sachant combien la canalisation et la normalisation des processus de constructions touchant au genre, à la sexualité et au désir sont cruciales dans le maintien hégémonique des structures de domination et de marginalisation, il paraît nécessaire de s'intéresser à la façon dont la musique peut activement participer à la formation d'expériences et d'identités genrées et/ou sexuées, qu'elles se conforment ou s'émancipent des attendus sociaux. Il sera, par exemple, question de la représentation, de la mise en œuvre et de la construction même du corps, ou encore, des différents modèles de ce que l'on peut appeler « sensibilité », que la notion de genre peut éclairer, et qui prennent chair musicalement.

3. La place des femmes et des diversités sexuelles en musique – Eu égard à la musique du passé, nombre de travaux de musicologie « féministe » ont été amené à interroger la question des canons établis de la musique de répertoire et d'éclairer dans quelle mesure les femmes avaient été largement évacuées de l'historiographie musicale et des études musicologiques d'une façon plus générale. Au delà des seules considérations historiques, les problématiques touchant à la visibilité des femmes et au sérieux prêté à leurs compétences, que ce soit en tant que compositrices ou instrumentistes, restent encore d'actualité. Si la situation des femmes a bien entendu évolué depuis le XIXe siècle, la visibilité et l'accès à des postes de pouvoir ou de prestige restent encore compliqués de nos jours. Que dire de la surreprésentation masculine au sein du Groupe de recherches musicales, par exemple? Que dire de la sous-représentation des femmes accédant à un poste de soliste dans les orchestres, de la place des femmes au sein des formations jazz (autre que la place de chanteuse)8, de la visibilité et du sérieux accordés aux femmes dans les scènes rock, rap, metal, techno, etc. ? Ce troisième axe propose donc d'aborder la vaste question de la place des femmes dans la pratique musicale, l'histoire de la musique, les institutions musicales ou l'enseignement musical. Les perspectives de cet axe peuvent s'entendre plus largement aux questions touchant au domaine des queer studies en ce qui concerne la visibilité et la place des diversités sexuelles et de genre.

4. Genre et épistémologie. Dans une perspective méta-discursive et auto-réflexive, ce quatrième axe propose d'interroger les différents positionnements et discours vis-à-vis des pratiques musicales. Car les réflexions épistémologiques qu'introduisent les études de genre impliquent aussi une nécessaire analyse critique des outils, concepts et modes de représentations sur lesquels les différents discours sur la musique et de son environnement s'appuient. Elles impliquent aussi une prise de conscience du regard historiquement et socialement situé du chercheur- théoricien. On ne peut pas occulter le fait que les constructions de l'identité sexuelle et de genre des auteurs puissent affecter leurs dispositions, leurs regards, leurs discours, voire leurs outils d'analyse. On sait que nombre d'écrits notamment théoriques utilisent des images ou des terminologies genrées (thèmes, cadences masculines ou féminines, par exemple). Cet axe d'étude entend examiner, entre autres, l'usage de termes genrés dans les descriptions techniques, théoriques ou esthétiques de la musique que ce soit dans les discours académiques ou plus généralement musicographiques. Il s'agit d'étudier comment les constructions sociales de la masculinité et de la féminité ont pu imprégner la façon de penser ou de décrire la musique, ainsi que la manière dont ils participent plus globalement à la pérennisation de modes de représentation genrés au niveau social.

ORGANISATION

Direction scientifique : Frédérick Duhautpas

Comité scientifique : Frédérick Duhautpas (Musidanse), Hélène Marquié (Legs, Université Paris 8), Makis Solomos (Musidanse), Joël Heuillon (Musidanse)

Le colloque aura lieu à l'Université Paris 8. Il accueillera des conférenciers invités ainsi que des communications sur la base de cet appel, sélectionnées par le comité scientifique. L'inscription au colloque est libre.

Des actes de colloque seront publiés.

MODALITES DE SOUMISSION DES PROPOITIONS DE COMMUNICATION

Les propositions de communication, se positionnant par rapport aux quatre axes précédemment énoncés, doivent être envoyées avant le 15 octobre 2015 à duhautpas_frederick AT hotmail (point) com.

Elle devront comprendre:

un abstract français ou anglais (5000 signes espaces compris au maximum)

une brève notice biographique (1500 signes maximum espaces compris au maximum).

La réponse sera notifiée avant le 31 octobre. Les notifications et instructions seront envoyées à l'adresse fournie au moment du dépôt de l'abstract.

NOTES

1 CIXOUS Hélène, « Le Rire de la Méduse » (1975), in Le Rire de la méduse et autres ironies, Paris, Galilée, 2010. Rappelons qu'Hélène Cixous a fondé le Centre d'études féminines (Université Paris 8) dès 1974.

2 Voici quelques références : CESSAC Catherine, Elisabeth Jacquet de La Guerre, une femme compositeur sous le règne de Louis XIV, Arles, Actes Sud, 1995; CLEMENT Catherine, L'Opéra ou la défaite des femmes, Paris, Grasset 1979; Collectif, Pascale Criton, Ensemble 2e2m, 2000; ESCAL Françoise, ROUSSEAU-DUJARDIN Jacqueline, Musique et différence des sexes, Paris, L'Harmattan, 1999; LAUNEY Florence, Les compositrices en France au XIXème siècle, Paris, Fayard, 2006; PREVOST-THOMAS, Cécile, RAVET Hyacinthe, RUDENT Catherine (éd.), Le féminin, le masculin et la musique populaire d'aujourd'hui, Paris, Observatoire Musical Français, 2005; LEGRAND Raphaëlle, « Libertines et femmes vertueuses : l'image des chanteuses d'opéra et d'opéra–comique en France au XVIIIe siècle », in MARQUIÉ Hélène, BURCH Noël (éd.), Émancipation sexuelle ou contrainte des corps ?, Paris, L'Harmattan, 2006, p. 157-175; LYON Marianne, HUOT Guy (éd.), Les Femmes et la création musical, Paris, Conseil International de la Musique/Centre de Documentation de la Musique Contemporaine, 2002; RAVET Hyacinthe, Musiciennes: Enquête sur les femmes et la musique, Paris, Éditions Autrement, 2011.

3 McCLARY Susan, Feminine Endings, Music, Gender and Sexuality, University of Minnesota Press, 1991, p. 54. Traduction française : Ouverture féministe : musique, genre, sexualité, traduit de l'anglais par Catherine Deutsch et Stéphane Roth, Paris, Philharmonie de Paris/La rue musicale, 2015.

4 Bien que les recherches des études de genre et des queer studies puissent parfois s'entrecroiser, ces domaines de recherches ont bien entendu leurs spécificités propres.

5 WALSER, Robert, « Forging Masculinity », Running with the Devil, Power, Gender and Madness, Weyleyan University Press, Middleton, 1993, p.113 .

6 BOURDIEU Pierre, La Distinction. Critique sociale du jugement, Paris, Minuit, 1979.

7McCLARY Susan, op.cit., p.112-113.

8 PELLEGRINELLI Lara, « Separated at birth : Singing and the History of Jazz » in RUSTIN Nichole T., TUCKER Sherrie (éd.) Big Ears: Listening for Gender in Jazz Studies, Duke University Press, 2008, pp. 31-47.

Pontus Lidberg, Natalia Horecna et Jeroen Verbruggen chorégraphient l'inconscient humain pour « L'Été Danse » à Monte-Carlo

Summer's Winter Shadow. Photographie © Alice Blangero.

Par Jean-Luc Vannier ——

« Tous ceux qui ont l'expérience de la création artistique vous diront que la conception d'une œuvre d'art et l'état d'élévation spirituelle qui lui est lié ne procèdent pas de la conscience » écrivaient en 1913 dans leur chapitre consacré à « Esthétique et psychologie de l'art », Otto Rank et Hans Sachs, deux élèves de Sigmund Freud (Psychanalyse et sciences humaines, PUF, 3e édition, 1980, p. 126). Comment, dans cette perspective, convenait-il d'aborder, jeudi 16 juillet à l'opéra de Monte-Carlo, les trois créations chorégraphiques proposées dans le cadre de « L'Été Danse » dont nous avions vivement apprécié le contenu en 2014 : Summer's Winter Shadow du chorégraphe suédois Pontus Lidberg, Tales Absurd, Fatalistic Visions Predominate concept de sa collègue slovaque Natalia Horecna et le très attendu True and False Unicorn de Jeroen Verbruggen ? Sans doute fallait-il nous laisser happer par ce « renversement de l'affect » qui permet à une œuvre d'art lors de sa naissance de réaliser pour la vie psychique de l'artiste ce qu'elle réalise pour le spectateur lors de sa reproduction : « la décharge et la satisfaction fantasmatique des désirs inconscients qui leur sont communes à tous deux ».

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Don Quichotte chez la Duchesse, de Bodin de Boismortier

par Eusebius ——

Hervé NiquetHervé Niquet en Don Quichotte. Photographie © Le Concert Spirituel.

Un Don Quichotte armé de sa lance s'infiltre dans les fauteuils d'orchestre avant de haranguer la salle dans un sabir faussement espagnol. L'effet est garanti. Ainsi Hervé Niquet introduit-il le spectacle avec une verve, une faconde que nombre de comédiens pourraient lui envier. Il y a 27 ans, son Concert Spirituel entamait une brillante carrière avec cet ouvrage, pour lequel sa tendresse n'a pas faibli. Avec ses fidèles complices1, Shirley et Dino (Corinne et Gilles Benizio), après le succès rencontré à Metz, puis à Versailles, c'est au tour de Montpellier d'accueillir cette production pour le moins singulière.

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L'héritière d'Alicia de Larrocha : Judith Jáuregui

Judith Jáuregui. Photographie © D. R.

Par Eusebius ——

Ignorerait-on qu'elle a dédié son dernier enregistrement à la grande Alicia  de Larrocha1 que le rapprochement s'imposerait naturellement. Comme elle, née Espagnole, évidemment, formée très jeune dans son pays, puis auprès de grands maîtres, à Munich en particulier, elle en a adopté le répertoire, et mieux encore, l'approche si particulière du clavier.

L'Andante et variations en fa mineur, écrit à Vienne en 1793, entre deux séjours à Londres, est un chef-d'oeuvre de Haydn que les pianistes inscrivent heureusement plus fréquemment à leur programme. D'emblée, la lecture surprend par sa simplicité naturelle, son absence d'emphase. Le toucher est très fin, léger, d'une superbe articulation. La délicatesse, la sensibilité, mais aussi la puissance sont au service d'une œuvre rendue transparente (pratiquement sans pédale), fraîche et profonde. Un moment de grâce !

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