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4^e Livorno Music Festival 2014 : Master Classes e Concerti, 25 agosto-8 settembre 2014

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Il Livorno Music Festival, promosso dall'Associazione Amici della Musica di Livorno, realizza corsi di perfezionamento strumentale e interpretazione musicale con l'obiettivo di riunire giovani musicisti di ogni età da ogni parte del mondo e farli vivere a stretto contatto con grandi nomi del panorama musicale internazionale: una “bottega della musica” dove si scoprono antichi segreti. Allievi e Maestri s'incontrano alle lezioni, ai concerti e, grazie a una convenzione del festival, si trovano anche a pranzo e a cena facendo nascere idee, amicizie, progetti e scambi culturali.

Le master classes del Festival si svolgono nella bellissima Villa della Gherardesca, sede dell'Istituto Superiore di Studi Musicali “Mascagni”, nel cuore di Livorno. In tutti i luoghi più significativi della Città si potranno ascoltare numerosi concerti dei maestri e dei migliori allievi del Festival.

Dal 25 agosto all'8 settembre, i giovani seguiranno le 11 Master Classes tenute da concertisti di fama internazionale e docenti di prestigiose università come la Royal Academy of Music di Londra, il Conservatorio Superiore di Parigi, le Accademie di Musica di Friburgo e di Berna. Grazie al Festival, alcuni studenti delle scorse edizioni stanno studiando in queste Istituzioni.

Durante i corsi, strumentisti, gruppi da camera e cantanti avranno la possibilità di essere selezionati per concerti nel cartellone del festival per l'edizione in corso e la successiva. Il solista o gruppo cameristico vincitore assoluto della selezione sarà invitato nella Stagione Concertistica 2015 della Scuola di Musica di Fiesole.

I compositori avranno la possibilità di scrivere per il Quartetto Eco (archi) in residence al corso e di ascoltare il brano nel concerto finale. La migliore composizione sarà eseguita alla Scuola di Musica di Fiesole nel 2015 e il compositore selezionato avrà accesso diretto al Concorso Veretti della Scuola di Musica di Fiesole e la possibilità di scrivere un brano in prima assoluta per Contempoartensemble (http;//www.contempoartensemble.com).

Saranno conferite borse di studio per un valore complessivo di € 2.500.

I corsi sono aperti ai musicisti laureati, laureandi, giovani e giovanissimi di ogni nazionalità, senza limiti di età. E' prevista una quota per gli uditori.

Per gli studenti minorenni sarà necessaria un'attestazione dei genitori che esonera l'organizzazione da ogni responsabilità nei riguardi del minore.

Il corso di musica da camera è aperto a formazioni dal duo al quintetto con e senza pianoforte, ma anche a singoli strumentisti che potranno formare gruppi.

- A fine corso i partecipanti si esibiranno nel concerto finale della classe.

A ogni allievo sarà rilasciato un Attestato di Frequenza.

Il Festival, tramite speciali convenzioni, ha messo a disposizione affittacamere e hotel a prezzi a partire da 15 euro al giorno, e ristoranti con prezzi a partire da 6 euro a pasto.

Livorno dista circa 20 minuti dall'aeroporto Galilei di Pisa e 60 minuti dalla città di Firenze via treno, pullman o auto.

Iscriversi è semplice, basta compilare direttamente dal sito la domanda di iscrizione online e inviare gli allegati all'indirizzo mail infolivornomusicfestival@gmail.com .

Per informazioni più dettagliate su tutto il Festival, si prega di leggere attentamente il Regolamento sul sito internet www.livornomusicfestival.com .

Per qualsiasi domanda scrivici all'indirizzo mail info@livornomusicfestival.com

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Musique de chambre à Giverny : dimanche de valses et de claquettes

Les dimanches de Musique de chambre à Giverny sont en général Festifs. Celui-ci, pluvieux à l'exterieur fut chaleureux à l'intérieur de l'auditorium du musée des impressionnismes bondé.

Des airs de valses célèbres, arrangées par le toujours très apprécié et attendu à Giverny Thierry Pélicant. Mais aussi dans quelques arrangements d'élèves du Conservatoire national supérieur de Paris. Plusieurs acclamations méritées, notamment pour la Danse macabre de Saint-Saëns et la Valse triste de Jan Sibelius. Fin de valse personne ne sort. Max Pollak, danseur de claquettes et adepte des percussions corporelles qui se produira dans la seconde partie du festival, se sent assez en jambes pour s'emparer de la scène par surprise. Il fait un tabac, la salle le soutient pas des onomatopées rythmées en frappant des mains.

Michel Strauss et Max Pollak travaillant une œuvre de Thierry Escaich qui leur est dédiée. Elle sera créee dans quelques jours à Musique de chambre à Giverny.

 

Le concert

Selon « The New Grove Dictionnary », la bible musicale, les origines de la valse ont quelque chose d'obscur, peut-être vient-elle du verbe allemand « walzen » ou du mot latin « volve »... Espérons que l'archéologie et le décryptage du génome humain casseront les secrets de cette danse de couple qui a eu les faveurs des sociétés mondaines et populaires dès la fin du xviiie siècle, comme ce sera plus tard le cas avec le tango, le fox-trot, le rock, le slow des premiers baisers de la jeunesse et des difficultés à se mouvoir de la vieillesse. Le secret est en fait le plaisir que nous avons à danser en société, l'énergie, l'imagination, le goût que nous y mettons, l'identité que nous y recherchons en le faisant. De ce point de vue la valse à beaucoup à dire : celle à un grand pas deux petits pas de la belle société viennoise, la toupie piétinée du titi parisien, la valse tango, la musette, la swing et le grand intérêt que les compositeurs savants lui portent depuis le xixe siècle. Elle est le genre de tous les genres.

 16 Valses de Johannes Brahms, suivies de transcriptions par Thierry Pélicant et par les élèves  de la classe d'harmonie du Conservatoire  national supérieur de Paris dirigée par Cyrille Lehn.

Macha Belooussova (piano),  Jean Claude Vanden Eynden (piano), Sulliman Altmayer (violon), Kaja Nowak (violon), David Gaillard (alto), Emlyn Stam (alto), Amir Eldan (violoncelle), Yun-Yang Lee (piano), Jean-François Bescond (clarinette).

Macha Belooussova et Jean Claude Vanden Eynden en répétition.

1. Johannes Brahms (1833-1897),  16 valses  pour piano à 4 mains opus 39, composées en 1865, dédicacées à Eduard Hanslick. Inspirées des danses de Franz Schubert, elles sont un tribut à Vienne, ville d'accueil du compositeur.

2. Piotr Illich Tchaïkovski (1840-1893), Valse sentimentale en fa mineur, n^o 6 extraite de six pièces pour piano, opus 51, composées entre août et septembre 1882. Arrangement pour clarinette, violoncelle et piano par Matthieu Acar.

Amir Eldan en répétition.

3. Piotr Illich Tchaïkovski (1850-1916), Valse des fleurs, extraite de Casse-Noisette, ballet féérique composé entre 1891 et 1892 (suite pour piano en 1897), qui raconte comment un casse-noix triomphe du roi des souris. Une mélodie célébrissime arrangée pour clarinette, quatuor à corde et piano, par Matthieu Acar.

4. Aram illitch Khatchatourian (1903-1978), Valse, extraite de la suite pour orchestre réalisée en 1944, à partir de la musique de scène composée pour Mascarade, une pièce de M. Lermontov (1940). Le grand compositeur arménien disait vouloir composer une « musique qui soit belle en soi, ni grande, ni petite, mais simplement belle, ouverte, épanouie, heureuse de vivre. Il y a trop de laideur et de désespérance dans le monde pour que nous les laissions envahir notre art. ». Arrangement pour clarinette, quatuor à corde et piano, par Raymond Cinpoesu.

Yun-Yang en répétition.

5. Camille Saint-Saëns (1835-1921), Danse macabre, poème symphonique en sol mineur, opus 40. La première version de la Danse macabre est une romance pour voix et orchestre, sur un poème d'Henri Cazalis, dit Jean Lahors. Remise sur le métier en 1874, elle devient une des pièces d'orchestre les plus populaires. La technique musicale de Saint-Saëns, également organiste et pianiste concertiste de grande valeur, est si parfaite et d'une virtuosité d'écriture si aisée, qu'on lui a attribué la réputation d'être aussi brillant que froid. Il était polémiste, ne mâchait ses mots, renforçant ainsi cette réputation d'être un habile technicien pisse-froid, qu'il n'était pas. Arrangement pour clarinette, quatuor à cordes et piano par Thierry Pélicant.

Sulliman Altmayer en répétition.

6. Jean Sibelius (1865-1957), Valse triste, opus 44/1, pour orchestre. En 1903, Sibelus compose six mouvements pour Kuolema (la mort), une pièce de son beau-frère Arvid Järnefelt. Parmi eux, un mouvement de valse lente qu'il reprend en 1904, d'une part pour orchestre, d'autre part pour piano, qu'il baptise Valse triste. Arrangement pour clarinette, quatuor à cordes et piano par Thierry Pélicant.

7. Scott Joplin (1867 ou 1868-1917), Bethena, valse ragtime pour piano, composée en 1905. Quelle chance rare pour le jeune garçon, fils d'ancien esclave, d'avoir pu bénéficier de leçons de musique grâce à des voisins musiciens émigrés d'Allemagne. Dès 12 ou 13 ans, il peut se produire (au cornet). Il a 27 ans quand il intègre une école réservée aux noirs dans le Missouri, avec l'espoir de devenir pianiste concertiste et compositeur « classique ». Il deviendra le roi du ragtime. Arrangement pour clarinette, quatuor à cordes et piano par Thierry Pélicant.

Kaja Nowak en répétition.

8. Émile Waldteufel (1837-1915), Amour et printemps, valse pour piano, composée en 1880. Après le roi du ragtime, voici un des rois de la valse, le Strauss français, compositeur de la Valse des patineurs, pianiste de Napoléon III, dirigeant les bals de l'Empire, de l'Opéra et ceux du Palais de l'Élysée, demandé à New York ou à Londres. Arrangement pour clarinette, quatuor à cordes et piano par Thierry Pélicant.

Jean-François Bescond et David Gaillard en répétition.

9. Émile Carrara Mon amant de Saint-Jean, mélodie composée en 1945,  sur un texte de Léon Angel, créée par Lucienne Delyle. Une  belle valse entre chanson réaliste et musette swing. Entêtante, elle donne envie de gambiller et pose une question forte : Comment ne pas perdre la tête, Serrée par des bras audacieux ? ... Arrangement pour clarinette, quatuor à cordes et piano, par Thierry Pélicant.

10. Charles Lecocq (1832-1918), Grande valse « Ô Paris, gai séjour », extraite de l'opérette en 3 actes Les cent vierges, sur un livret de  Jules Clairville, Henri Chivot et Alfred Duru, créée au théâtre des Fantaisies-Parisiennes de Bruxelles le 16 mars 1872. Le joli succès de cette opérette redonnée au Théâtre des variétés de Paris le 13 mai 1872, puis en 1875, apporta une nouvelle commande à Lecocq qui composa alors La fille de Madame Angot, restée à l'affiche plus de 500 représentations consécutives et maintes fois reprise jusqu'à nos jours, le couronnant co-roi de l'opérette avec Jacques Offenbach. La version des Cent vierges que nous connaissons aujourd'hui est celle d'André Mouézy-Eon et Albert Willemetz, qui ont entièrement réécrit le livret et réorganisé l'ordre des numéros en 1942. Arrangement pour clarinette, quatuor à cordes et piano, par Thierry Pélicant.