Actualités musicales

mardi 02 avril 2014

L'Actio dans l'opéra, la littérature française et italienne au XIX^e siècle (1815-1915). Voix, gestes, espace dans les genres culturels de masse

Appel à communications

2 avril 2014, Université Stendhal Grenoble 3.

Le rôle joué par l'Actio (avec son dualisme de voix et geste) est un aspect fondamental à analyser dans les genres culturels de masse autant que dans les produits littéraires adressés aux élites culturelles. La journée d'études caractérisée par la multidisciplinarité, se propose de concentrer l'attention sur les genres (opéra et roman) du XIX^e siècle, époque complexe, marquée par des événements historiques qui témoignent d'un contrast fort entre les élans democratiques, sociaux et les intérêts de groups au pouvoir qui soutiennent les politiques réactionnaires de la Restauration. Du point de vue de l'Actio on peut considérer les personnages des opéras ou des romans en qualité de orateurs, des comédiens, plus ou moins professionnels oude simples locuteurs « chauds » ou « froids » avec différentes implications perceptives et communicatives sur le public des spectateurs et de lecteurs. Ces implications obligent à réfléchir à propos de l'usage de la voix et du geste, des attitudes dans les genres musicaux - thé^atraux et littéraries qui à travers le processus de mimesis imitent les rdialogues et les rapports non verbaux liés au discours et qui les transfigurent de manière plus ou moins stylisée, mais qui révèlent aussi à travers, et au delà de cette transfiguration de indices, de modèles, de rapports de pouvoir, des conflits de la société contemporaine au texte et à son auteurs.

Donc on propose de vérifier ce que montrent les choix communicatifs confiés à la voix (dans ses paramètres acoustique: tmbre, hauteur, intensité) et aux gestes des personnages, en particulier concernant:

1) la structure du texte

2) la caractérisation des protagonistes et les modèles de comportement proposés

3) le traits vocaux et gestuels des personnage en relations avec leurs rapports interpersonnels, miroir de la société dans laquelle vivent auteurs et public (au niveau subliminal aussi, avec ou sans conflits en relation aux déclarations « conscientes » des auteurs. En particulier pour ce qui concerne

a) les rapports de genre et de couple

b) les rapports entre parents et fils

c) les rapports de pouvoir institutionnel et citoyens

4) les rapports entre espace et usage de la voix

a) dans les points nodaux du texte

b) dans le scène de masse

c) dans les scènes de solitude

Quels sont les points de contact ou les différances parmi les produits culturels d'une m^eme nation ou dans le m^me genre de produits entre des cutlures différentes et quelles relations existent entre les sociétés respectives? Quels conflits émergent de l'analyse et quels modèles de comportement social, culturel et de jouissance sont proposés au public à travers l'actio?

L'écheance pour l'envois des résumés pour proposition de colloque (30') ou de essais est le 31 janvier 2014. La journée d'études est fixé pour le 2 avril 2014, Univ. Stendhal 3 Grenoble. Des actes on ligne sont prévus.

Pour renseignements et envois contacter Sonia Arienta (doctorante en Arts du Spectacle, Université Stendhal 3 Grenoble), courriel: sonia.arienta@tiscali.it

« De l'ombre à la lumière » en la cathédrale de Strasbourg

Par Jean-Luc Vannier ——

Il ne fallait pas hésiter, vendredi 28 mars, à franchir les voussures du grand portail de la cathédrale de Strasbourg afin d'entendre de saisissantes polyphonies par les chœurs d'enfants de la Maîtrise de la cathédrale Notre-Dame, placés sous l'exigeante direction de Cyprien Sadek. Au programme, des œuvres de la renaissance interprétées a capella d'auteurs parfois peu connus du grand public — Jacob Obrecht, Thomas Tallis — et croisées avec des pièces plus contemporaines signées Zoltán Kodály ou Arvo Pärt.

De l'ombre à la lumière. Photographie © École maîtrisienne de la cathédrale de Strasbourg.

Une soirée, « claire invitation au voyage intérieur » dans la pure allégorie augustinienne selon son président, le chanoine Jean-Claude Reichert qui explique : destiné « à ouvrir les enfants à la diversité du répertoire », « ce jeu de miroir » entre passé et présent, traduit aussi ce mouvement de « lumière qui luit dans l'obscurité et cette obscurité transcendée par la lumière ». Entre plain-chant grégorien et langage de la création moderne, cette École maîtrisienne d'une trentaine d'enfants (du CM1 à la Troisième) permet aux jeunes chanteurs de se côtoyer six heures par semaines : « on perfectionne notre technique vocale, on entraîne notre mémoire et apprend à gérer le stress lors de concert » indique Simon dans le magazine paroissial tandis que Mila reconnaît, de son côté, que « la Maîtrise a gagné ces deux dernières années en maturité et en expérience musicale grâce à la magnifique musique travaillée chaque jour ».

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Culot-Liebman Project « From Broadway to Mingus » en passant par Coltrane !

Par Alain Lambert ——

Dans le cadre de Focus Jazz, et d'une mini tournée de Coutances au Sunside à Paris, en passant par Lisieux, Dave Liebman, légende vivante du jazz américain, était à Caen ce samedi, à l'EPSM, dans le cadre de la programmation du théâtre de Caen « hors les murs ». Avec le Jean Benoit Culot Quartet : Leonardo Montana au piano, Jean-Charles Richard aux saxs soprano et baryton, Rénald Fleury à la contrebasse et Jean-Benoit Culot à la batterie. Un grand moment de musique et de complicité.

The Culot Liebman Project à Caen. Photographie © Christian Mariette.

Deux standards de Broadway, d'abord à quatre dans Take a chance for love, avant que le saxophoniste du groupe ne les rejoigne dans un Night and day arrangé (« contrafact ! ») par l'invité. Le temps de s'échauffer, et de baisser les retours.

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