Actualités musicales du 22 juillet 2012

Les Nuits d'été de Mâcon, festival de musique classique et master classe

Nuites d'été de Mâcon

Cette dixième édition des Nuits d'été da Mâcon s'ouvira le 23 juillet au cloître du musée des Ursulines avec un récital de piano par Bruno Fontaine.

Il donnera un programme, De Bach à Gainsbourg, articulé autour de grands thèmes classiques ainsi que des improvisations sur des thèmes de Barbara, Gainsbourg.

De formation classique, Bruno Fontaine est un arrangeur, orchestrateur et compositeur qui a participa à de nombreuses musiques de film. Il a travaillé et accompagné les spectacles de Lambert Wilson, Julia Migenes, Johnny Halliday...

Mardi 24 juillet, l'Orchestre Symphonique sera place Saint-Pierre, sous la direction de son chef Eric Geneste, avec au programme la symphonie inachevée de Franz Schubert.

Mercredi 25 juillet, de nouveau au cloître du musée des Ursulines, Marie-Christine Barrault et le pianiste Hugues Leclère proposeront un spectacle Autour de Debussy afin de célébrer le 150^e anniversaire de la naissance de Claude Debussy.

Jeudi 26 juillet, dans la cour de l'hôtel de Senecé, le baryton Arnaud Richard sera accompagné par Xavier Le Roux au piano, pour la version piano et chant des Nuits d'été de Berlioz et Gautier.

Vendredi 27 juillet un concert à deux pianos avec au programme Mozart et la 2^e Suite de Rachmaninoff.

Jeudi 28 juillet, les jeunes lauréats des master classes de piano 2012 offriront leur part de talent, en investissant la Grande Salle du conseil municipal de l'Hôtel de Ville.

https://www.artenliberte.fr/programme.php

Evgueni Nikitine annule sa venue à Bayreuth à cause d'un tatouage nazi, à quatre jours de la première

Le baryton-basse Evgueni Nikitine, rôle principal dans de le Vaisseau fantôme au Festival de Bayreuth, a annulé sa participation, à quatre jours de la première.

Vendredi soir, « Aspekte, » une émission culturelle de ZDF, télévision publique allemande, a diffusé des images montrant le tatouage d'une croix gammée sur le buste du chanteur:

« Je me suis fait faire ces tatouages dans ma jeunesse. C'était une grande faute dans ma vie et je souhaite ne l'avoir jamais fait"J'ai décidé de renoncer à mon rôle au Festival de Bayreuth (...) Je n'avais pas conscience de la portée des irritations et des blessures que ces signes et symboles, particulièrement à Bayreuth, dans le contexte du Festival, pouvaient engendrer », a-t-il déclaré.

Dans sa jeunesse, Evgueni Nikitine, adepte de hard rock, jouait de la batterie et de la guitare dans un groupe de heavy metal. "Rock, sex et drogues" rythmaient alors son quotidien. C'est de cette époque que datent ses tatouages sur tout le corps. "Tout mes amis avaient des tatouages", a-t-il dit à ZDF.

Après avoir étudié le chant, ce fils d'un chef de choeur fait désormais partie d'un des temples mondiaux de la musique classique, le théâtre Mariinsky de Saint-Petersbourg.

La décision de Nikitine de se retirer est « complètement en harmonie avec la politique du Festival de rejeter l'idéologie national-socialiste sous n'importe quelle forme », ont déclaré les organisateurs du Festival.

Il reste quatre jours aux organisateurs pour trouver un nouveau chanteur.

Les liens du Festival et de la famille Wagner avec les hauts dignitaires de la dictature nazie font partie des chapitres les plus sombres de l'histoire de la musique en Allemagne : Adolf Hitler y était un invité régulier et s'y laissait fêter.

Le plus vieux son enregistré sur un disque ressuscité à partir d'une photographie !

On peut écouter un son vieux de 123 ans, grâce à Patrick Feaster, historien du son de l'université d'Indiana. Le disque n'existe plus depuis belle lurette mais grâce à une simple photo, ce passionné du son l'a ressuscité.

Patrick Feaster raconte sa trouvaille : "Je cherchais une photo du plus vieux studio d'enregistrement connu pour illustrer mon travail sur les enregistrements de Thomas Edison. J'ai trouvé un magazine allemand de 1890. Je l'ai sorti du rayon, j'ai regardé le sommaire et vu qu'il y avait un article sur le gramophone. J'ai pensé "Oh, c'est un bonus." Donc, je l'ai feuilleté et, ô surprise, il y avait une photo du disque."

Sa technique : à l'aide d'un logiciel de traitement d'images il zoome avec une très haute résolution, reproduit la profondeur des rainures, la taille des pistes et recrée ainsi le son original du disque.

On y entend la voix de l'inventeur du gramophone, Emile Berliner réciter Der Handschuh de Friedrich Schiller, après avoir clairement annoncé la date du jour : 21 octobre 1889. Son premier enregistrement test, semble-t-il.

L'article dans WYNC