Autant les figures de sexe illégitime sont fréquentes dans le monde de l’opéra, autant les allusions au sexe quand il s’agît de liens « bénis par le mariage » sont rares. Pourquoi ? Peut-être parce qu’on suppose que le sexe s’estompe avec le mariage. Peut-être parce que le sexe n’était pas l’élément fondamental dans le mariage, mais la dot, les relations sociales, la procréation, et caetera. Ainsi, les opéras où sexe et mariage vont de pair reflètent peut-être une évolution des mœurs. Pour éviter les cas de double morale, que le mariage aille de pair avec l’amour (et donc avec le sexe aussi).
1. Roméo et Juliette (Charles Gounod/Jules Barbier et Michel Carré).
2. Une Éducation manquée (Emmanuel Chabrier/Eugène Leterrier et Albert Vanloo).
3. La Mascotte (Edmond Audran/Henri Chivot et Alfred Duru).
4. Chateau-Margaux (Manuel Fernández Caballero/José Jackson Veyán).
5. Otelo (Giuseppe Verdi/Arrigo Boito).
6. Madama Butterfly (Giacomo Puccini/Luigi Illica et Giuseppe Giacosa).
Frédéric Léolla
27 avril 2025
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