4 mail 2025 — Frédéric Léolla
Roméo et Juliette, opéra de Charles Gounod, illustration de presse, dessin d'Adrien Marie, 1888.
Musique de Charles Gounod, sur un livret de Jules Barbier et Michel Carré d’après le drame de William Shakespeare, créés en 1867, Paris, Théâtre Lyrique.
Un des moments les plus sensuels et les plus pathétiques de l’histoire de l’opéra, nous le devons à Gounod et à Shakespeare, via les librettistes Barbier et Carré.
Il vient d’y avoir une nuit d’amour dans la chambre — et donc une relation, sexuelle, cela est évident —, et les amoureux, récemment mariés par le frère Laurent, doivent se séparer avant l’aube puisque le jeune mari, Roméo, a été banni de Vérone. L’un et l’autre vont essayer, tour à tour de se voiler la face. L’un et l’autre, dans un climat de grande sensualité, vont se sentir déchirés par la séparation. Et Gounod déploie son génie dans une musique empreinte en effet de sensualité et de douleur. Pour quelqu’un que certains critiques tendent à considérer comme un bigot c’est plutôt pas mal.
Charles Gounod, Roméo et juliette, « Je veux vivre », Anna Netrebko, Orchestre National de Belgique, sous la direction d'Emmanuel Villaume, Théâtre des Champs-Élysées, Paris 28 mars 2007. Frédéric Léolla
4 mai 2025
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Dimanche 4 Mai, 2025 0:28